Le 11e régiment de chasseurs (11e RCh), anciennement 11e régiment de chasseurs à cheval (11e RCC), est un régiment de la cavalerie française, aujourd'hui dissous.
1762 : des volontaires étrangers, troupes mixtes de cavalerie et de fantassins, sont levés par le maréchal de Soubise (Volontaires étrangers de Würmser).
1762 : les Volontaires de Soubise forment une légion à quatre escadrons.
1766 : légion de Soubise.
1779 : 5e régiment de chasseurs.
1781 : régiment des chasseurs du Gévaudan.
1788 : sous l'impulsion du Comte de Brienne, les Chasseurs du Gévaudan prennent le titre de chasseurs de Normandie.
1807 : il participe aux batailles d'Eylau[2] et de Friedland[2]. En mai, après de durs combats, le général Charles Lassalle, au cours d'une revue passée à Elbing par l'Empereur, présente le 11e régiment de chasseurs à cheval par cette phrase qui va devenir sa devise « Sire, voilà les bons »[2].
De 1861 à 1865, le 11e Régiment de Chasseurs à Cheval retrouve le chemin du combat et se bat en Algérie, à l'avant-garde des colonnes Martineau et Lapasset-Deligny[3].
Dès le il est au contact de l'ennemi en Alsace. Les cavaliers du régiment entrent les premiers dans Mulhouse occupé[6],[7]. Fin août, les différents escadrons rejoignent la Somme[8] pour tenter d'arrêter les Allemands, en vain jusqu'à la bataille de la Marne[4].
En 1917, les escadrons du régiment, chacun rattachés à une division, participent à l'offensive du chemin des Dames, le 1er escadron avec la 14e DI, le 2e avec la 128e DI, le 3e avec la 41e DI et le 4e à la 164e DI[11].
1918
En 1918, combattant en partie à pied et en partie à cheval, le régiment fait face à l'offensive du Printemps allemande. Le , le front allemand est percé par les Français[4]. Le régiment recevra en 1919 sa seconde citation à l'ordre de l'armée à la suite de ces combats[12].
Le Groupement de Cavalerie est destiné à former à la mobilisation des groupes de reconnaissance[4]. Aussi, dès la déclaration de guerre, le 11e Régiment de chasseurs à cheval disparaît-il en tant que tel pour se répartir et donner naissance à quatre groupes de reconnaissance[13] :
En 1944, au cours de la campagne de la Libération, il est remis sur pied, entre en Allemagne et occupe le Palatinat jusqu'au , où il est dissout[4].
De 1945 à 1994
En août 1949, le 11e groupe d'automitrailleuse est créé à Berlin-Ouest par le 11e régiment de chasseurs d'Afrique. Ce groupe reçoit la garde de l'étendard du 11e chasseurs à cheval. Le , le 11e régiment de chasseurs à cheval est recréé par changement de nom du 11e groupe d'automitrailleuses. Il retrouve son étendard et ses traditions. Il est renommé 11e régiment de chasseurs le [14].
Le régiment est l'unité blindée des Forces françaises à Berlin, formées également par le 46e RI, trois escadrons de gendarmerie, une compagnie de génie, une compagnie de transmission et les services[14]. Il est alors caserné au Quartier-Napoléon[15].
Et depuis les 26 et , il porte la flamme de la République fédérale d'Allemagne et celle de la ville de Berlin.
(Source journal interne du 11e régiment de chasseurs, VLB Voila Les Bons)
Insigne
Héraldique :
Dès mars 1987, avant que le 3e escadron du 11e Chasseurs tire en manœuvre à BAUMHOLDER les derniers obus de 90 mm des AMX 13 tonnes de l’Arme Blindée Cavalerie, que les derniers AMX 30 tonnes arrivent à Berlin et vont équiper le 3e escadron, avant l’arrivée à Berlin du Chef de l’État pour le 750e anniversaire de la ville, sous le commandement du Colonel Jean-Louis Mourrut, suivant l’application des règles héraldiques et la concordance du symbolisme avec l’historique, le 11e Régiment de Chasseurs change l’insigne de 1955 en un nouvel insigne pour « régularisation » : (Berlin 1987- 1994) Ovale d’argent à l’orle de cramoisi, chargé en cœur d’un colback de sable, au plumet et à la flamme de cramoisi, à la jugulaire passant dans le grolier d’un cor de cramoisi encerclant le nombre 11° de sable. En orle du chef, partie de roue crénelée de sable chargée de la devise « Voila les bons » d’argent. Dos granulé inscription J BALME SAUMUR G 3398 en relief. Insigne homologué sous le numéro G 3398. Cuir noir en forme de languette. La couleur cramoisie surpris ceux qui s’étaient habitués au vert et au traditionnel ours berlinois, mais dans ce domaine, la tradition est reine. Et le cramoisi est propriété des Chasseurs depuis 1791… Ce nouvel et dernier insigne ressemble à l’insigne de Vesoul en 1936.[réf. nécessaire]
"Dans un écu de dame d'argent à orle de gueules surmonté d'une demi-couronne d'engrenage de sable chargée de la devise "VOILA LES BONS" en capitales d'argent, un colback de sinople à la flamme de gueules et au plumet du même surmonte un huchet de gueules chargé en abîme du chiffre "11" de même."
Joseph Duchange, Historique du 11e régiment de chasseurs à cheval pendant la guerre 1914-1918 : campagne 1914-1918, Nancy, Berger-Levrault, 75 p., lire en ligne sur Gallica
L'amicale des anciens du 11e régiment de chasseurs. Président : Monsieur Gilbert Blanc, maison du combattant, 26 rue Pierre de Coubertin 70014 Vesoul.
Général de brigade Philippe Peress 31, rue Hoche 49400 Saumur.
Musée des Blindés ou Association des Amis du Musée des Blindés 1043, route de Fontevraud, 49400 Saumur.
Général Andolenko, Recueil d'historique de l'arme blindée et de la cavalerie, Paris, Eurimprim, 1968
↑Jacques Louis Marie de La Chaise, fils de Edmond Marie Olivier de La Chaise et de Pauline Camille de Nully d'Hécourt est né le 13 janvier 1846 à Beauvais et mort le 15 mars 1907 à Paris 8e.