L'équipe d'Angleterre de rugby à XV participe à la Coupe du monde de rugby à XV 2015, sa huitième participation en autant d'épreuves. La Coupe du monde se déroule sur le sol anglais, le XV de la Rose y est très attendu. Mais la poule de l'Angleterre est alors composé de l'Australie et du pays de Galles : certains la qualifient de poule de la mort. À la suite de ses deux défaites, l'Angleterre est éliminé dès le premier tour de la compétition, une première pour elle et pour un pays hôte.
Le , Dylan Hartley est banni de l'équipe et remplacé par Jamie George[2], après avoir donné un coup de tête sur… Jamie George lors de la demi-finale de championnat[3].
Le , Elliot Daly, Maro Itoje, Stephen Myler et Ed Slater sont écartés du reste de la sélection qui part en stage, pour être placés sur une liste de réservistes, ils sont à la disposition de leurs clubs[5]. Nick Easter reste en Angleterre pour se soigner, il est conservé dans le groupe[6].
Liste définitive des 31
Le sélectionneur Stuart Lancaster annonce le une liste de 31 joueurs : Luther Burrell, titulaire lors du dernier Tournoi et Danny Cipriani, qui manque sa 3e compétition mondiale, ont été écartés du groupe formé pour disputer la Coupe du monde[7].
La préparation se déroule en plusieurs temps et sur plusieurs sites. La première partie des stages de la préparation se déroule avec un groupe complet au Pennyhill Park dans le Surrey à partir du pour une période de deux semaines[8]. La partie suivante a lieu en altitude aux États-Unis d'Amérique à Denver avec une préparation physique de deux semaines début [9]. Du au , la dernière phase inclut des matchs amicaux[8]. La liste définitive des sélectionnés doit être établie et publiée le après le deuxième match amical[8].
Angleterre : 4 essais de pénalité (12e), Brown (21e, 71e) et Billy Vunipola (80e) ; 3 transformations de Ford (12e) et de Farrell (73e, 80e) ; 3 pénalités de Ford (2e, 33e) et de Farrell (67e)
Fidji : 1 essai de Nadolo (29e) ; 2 pénalités de Nadolo (36e) et de Volavola (63e)
Résumé : le début de rencontre de l'Angleterre est réussi avec deux essais, l'un de pénalité à la suite d'une progression des avants, l'autre conclu par Mike Brown[12]. Pourtant les Fidji jouent bien, avec une mêlée qui met en difficulté parfois son vis-à-vis et le score à la pause est de 18 à 8[12],[13]. Alors que les Fidji résistent bien en début de deuxième période et manquent des tirs au but, c'est l'Angleterre qui inscrit deux essais en fin de rencontre pour gagner 35 à 11 avec le bonus offensif[12],[13].
Après une bonne entame de match pour les deux équipes, un essai de May permet à l’Angleterre de se détacher au score avant la mi-temps. Le score continue à évoluer au pied pendant 30 minutes mais la différence de points reste constante (entre 5 et 9 points). A 10 minutes de la fin, un essai (Gareth Davies) transformé (Biggar) et une pénalité (Biggar) permettent au Pays de Galles de prendre 10 points en 4 minutes et de passer devant l’Angleterre (25-28). A 3 minutes de la fin du match se passe un des événements les plus marquants du match (et de la poule), l’Angleterre obtient une pénalité sur la ligne des 22 près de la touche. Au lieu de la tenter (un tir relativement facile) pour obtenir l’égalité, l'Angleterre préfère jouer la touche pour tenter l'essai (et la victoire), mais n'y parvient pas et perd le match ce qui va conduire à son élimination contre l’Australie.
Les victoires du Pays de Galles contre l’Angleterre et les Fidji ont une conséquence directe, si l’Angleterre perd contre l’Australie, elle est éliminée de sa propre Coupe du monde et devant le public de Twickenham ("La Mecque du Rugby") , la pression est donc énorme avant même le début du match. Au cours de la première mi-temps un scenario macabre pour l’Angleterre se dessine, les attaques anglaises buttent sur une défense impénétrable, même la mêlée australienne (point faible historique de cette équipe) met en difficulté son homologue anglaise. Foley marque deux essais (qu'il transforme lui-même), le premier à la 20e minute sur un chef-d’œuvre personnel, en se faufilant parmi les avants anglais, le second a la 35e sur une combinaison d’équipe parfaitement exécutée. À la 57e Watson trouve enfin le chemin de l’en-but, de plus une pénalité de Farrell à la 65e permet à l’Angleterre de se retrouver à un essai transformé de l’Australie. Les 10 dernières minutes sont un chemin de croix pour le XV de la Rose. À la 71e Farrell, le meneur de jeu anglais, écope d'un carton jaune pour un plaquage sans ballon et Burgess passe près de la même sanction sur la même action pour un plaquage haut. Deux transformations de Foley à la 72e et la 76e place l'Australie a plus de 13 points réduisant encore les faibles espoirs anglais. Pour finir, alors que tout le monde attendait la fin du calvaire anglais, Giteau parvient à longer la ligne de touche et marque un essai (transformé par Foley) à la 80e.