Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
Les élections générales espagnoles de 1979 se sont tenues le , afin d'élire les trois cent cinquante députés et les deux cent sept sénateurs de la première législature espagnole.
De fait, les socialistes avaient pris l'ascendant, à gauche, sur le Parti communiste d'Espagne (PCE), tandis qu'à droite, l'Alliance populaire (AP), emmenée par l'ancien ministre franquiste Manuel Fraga, n'avait même pas franchi 10 % des suffrages exprimés. Au niveau régional, les nationalistes basques et catalans avait réalisé un bon score, recueillant 19 sièges de députés.
La législature qui s'est ouverte a été l'occasion de voter une nouvelle Constitution, qui instaure un régime de monarchie constitutionnelle parlementaire et un État fortement décentralisé au profit des communautés autonomes.
Outre ce texte, approuvé par référendum en 1978, les Cortes Generales ont engagé une réforme fiscale et administrative, et adopté une série de décrets-lois fixant les régimes de pré-autonomie des régions.
Chaque province, ainsi que les villes de Ceuta et Melilla, constitue une circonscription électorale, comptant au minimum deux élus (un seul pour les deux enclaves marocaines). Les 248 sièges restant sont répartis en proportion de la population de chaque province. Ainsi, Madrid et Barcelone disposent chacune de 32 sièges à pourvoir.
Pour participer à la répartition, une liste de candidats doit franchir un seuil, fixé à 3 % des suffrages exprimés.
Sénat
Le Sénat (en espagnol : Senado) se compose de 208 sénateurs désignés par le peuple. Il est élu pour un mandat de quatre ans, au Scrutin majoritaire plurinominal partiel. L'élection se joue au niveau de la province, chacune ayant quatre sièges à pourvoir ; dans les îles des Baléares et des Canaries, ce nombre est de trois ou deux ; à Ceuta et Melilla, il est de deux.
Chaque électeur dispose d'un nombre multiple de voix, inférieur d'un au total des sièges en jeu dans sa circonscription. Sont élus les candidats ayant remporté le plus grand nombre de suffrages, dans la limite des sièges à pourvoir dans leur circonscription.
Au niveau national, l'UCD et le PSOE maintiennent leurs positions en enregistrant une progression similaire, tandis que le PCE confirme son statut de troisième force politique, autant grâce à sa progression qu'au recul de la CD, dominée par l'Alliance populaire. Au niveau régional, le poids des formations nationalistes s'accroît, passant la barre des vingt députés, avec l'émergence du PSA-PA et de HB, bras politique de l'ETA. Dans les provinces, les socialistes progressent au détriment des centristes, s'imposant dans la Communauté de Madrid, dans toute la Communauté valencienne et dans trois des quatre provinces de Catalogne. L'UCD reste cependant largement majoritaire dans tout le pays, en l'emportant dans plus des deux tiers des provinces espagnoles.