Lors des élections générales de 1977, les premières élections libres de la Transition démocratique espagnole, les partis démocrates-chrétiens de l'Union démocratique de Catalogne (Unió Democràtica) et du Centre catalan (Centre Català), qui avaient cherché à émerger depuis la mort de Francisco Franco, subissent un revers avec seulement 5,6 % des votes et deux députés. Le président de Convergence démocratique de Catalogne, Jordi Pujol, propose à l'Union démocratique une coalition électorale afin de lutter contre les socialistes et les communistes catalans. L'accord, passé le 19 septembre 1978, mécontente une partie des membres de l'Union démocratique, qui quittent le parti pour fonder les Centristes de Catalogne-UCD (Centristes de Catalunya-UCD), sans grand succès. La nouvelle alliance électorale de Convergence démocratique de Catalogne et de l'Union démocratique, baptisée Convergence et Union (Convergència i Unió) est en revanche victorieuse[3].
Jusqu'en 2012, la CiU était très hostile au séparatisme. Le parti s'oriente sur cette voie sous l’impulsion d'Artur Mas, alors mis en cause dans des affaires de corruption, qui aurait considéré cette option comme une façon de faire « oublier » les affaires pesant sur lui et son parti[4].
Le 18 juin 2015, la CDC annonce la rupture de la fédération, faisant suite au départ des ministres UDC du gouvernement régional, à la suite d'un vote de ses militants en faveur d'un dialogue plus important avec Madrid dans le processus d'accès à l'indépendance[5],[6].
(ca) Jesús Mestre i Campi (dir.), Diccionari d'història de Catalunya, Barcelone, Edicions 62, , 6e éd. (1re éd. 1992), 1147 p. (ISBN978-84-412-1885-7), p. 297-298