Comme cela était habituel dans les régimes parlementaires espagnols, et comme cela deviendra une constante de la Restauration, elles donnent une large majorité au Parti gouvernemental, dans ce cas le Parti libéral-conservateur mené par Antonio Cánovas del Castillo, l'architecte du nouveau régime, avec 333 sièges[2].
La Constitution de 1869 n’ayant pas été officiellement dérogée, les élections se font au suffrage universel masculin et Cánovas choisit de ne pas assumer la présidence du gouvernement, cédant le pas au général Jovellar, ce mode de scrutin suscitant des oppositions dans les rangs conservateurs et étant contraire à ses convictions personnelles[3],[4].
Participation
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Le taux d’abstention s’élève à 45 %, pour 3 989 612 électeurs inscrits[2].
Approbation de la Constitution
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Le 15 janvier, les Cortes sont convoquées pour approuver le nouveau texte constitutionnel, déjà rédigé dans ses grandes lignes après les débats jugés opportuns et quelques amendements[3].
Résultats
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
↑(es) « Real decreto disponiendo que las Cortes de la Monarquía española se reúnan el 15 de Febrero, y señalando los días en que han de comenzar las elecciones de Senadores y de Diputados », Agencia Estatal Boletín Oficial del Estado, no 1, , p. 1–2 (lire en ligne)
(es) Margarita Caballero Domínguez, « El derecho de representación: sufragio y leyes electorales », Ayer, no 34, , p. 41–63 (lire en ligne, consulté le )
[Elizalde Pérez-Grueso 2011] (es) María D. Elizalde Pérez-Grueso, María Dolores Buldain Jaca (dir.) et al., « La Restauración, 1875-1902 », dans Historia contemporánea de España (1808-1923), Madrid, Akal, (ISBN978-84-460-3104-8), p. 371-521
(es) Miguel Martínez Cuadrado(es), Elecciones y Partidos Politicos de Espana : 1868-1931, Madrid, Taurus, , 998 p.
(es) Enrique Martínez Ruiz, Consuelo Maqueda Abreu et Emilio de Diego, Atlas histórico de España, vol. 2, Bilbao, Ediciones KAL, , 108–110 p. (ISBN9788470903502, lire en ligne)
(es) Montserrat García Muñoz, « La documentación electoral y el fichero histórico de diputados », Revista General de Información y Documentación, vol. 12, no 1, , p. 93–137 (ISSN1132-1873, lire en ligne, consulté le )
(es) Albert Carreras de Odriozola et Xavier Tafunell Sambola, Estadísticas históricas de España, siglos XIX-XX, vol. 1, Bilbao, Fundación BBVA, , II éd. (1re éd. 1989), 1072–1097 p. (ISBN84-96515-00-1, lire en ligne [archive du ])