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William Flageollet, né le [1] à Nancy et mort le à Châteaudun[2], est un ingénieur du son français dans la musique et le cinéma. Il a participé au mixage de plus de 120 films et a réalisé l'enregistrement et le mixage de plusieurs centaines de musiques de films. Il a été nommé plusieurs fois pour le César du meilleur son, qu'il a reçu deux fois, en 1987 pour Autour de minuit, et en 1994 pour Trois couleurs : Bleu.
Après avoir rencontré son premier magnétophone à l’âge de 8 ans, puis démonté la radio de ses parents à 12 ans, réalise à 16 ans son premier enregistrement du disque de la Chorale de Rambervillers dans les Vosges.
Il arrive à Paris à 18 ans et débute comme assistant aux prestigieux studios Barclay de 1965 à 1968. Après un court passage à Europa Sonor (1969), il devient ingénieur du son aux studios Davout de 1969 à 1980, puis ingénieur du son indépendant en variétés, rock’n’roll, musique classique, musique contemporaine (électroacoustique), et musiques de films. Il enregistre en Angleterre (Abbey Road, CTS), aux États-Unis (NY RCA), en Hongrie, en Italie, en Allemagne, en Slovaquie, etc.
En 1978, il participe au groupe de Rockn’roll « Sound Force » (trois albums produits par RCA Victors) puis à la coproduction de l’album d’Annie Girardot avec Gaya Bécaud.
En 1980, il crée une société d’édition et de production musicale avec Daniel Abraham.
En 1985, il participe à la réalisation et la conception du studio Philippe Sarde. Il mixe des musiques stéréo Dolby pour le cinéma puis des films. Ce studio est révolutionnaire par l’introduction des consoles automatisées mariant le 35 mm magnétique, les multipistes numériques, la vidéo et l’image 35 mm. Son influence sur l’univers du monde de la postproduction en France se remarque encore aujourd’hui.
En 1992, il cofonde "Up to YOU", société de conseils et prestations en matière de postproduction et de production de films documentaires tels que Au-delà des mers bleues (The Sky’s the limit) (documentaire de 52 minutes sur les single women dans les Petites Antilles) ou Henri Van Effenterre, un archéologue au palais de Malia (documentaire de 52 minutes sur la civilisation minoenne).
1980 : Diapason d'or pour un disque d'orgue de Guy Bezançon, œuvres originales pour orgue enregistrées au grand orgue de Saint-Étienne-du-Mont à Paris
Participation à des publications
1998 : « Le son du réel : le son du son au cinéma », dans Hugues Genevois (dir.) et Yann Orlarey (dir.), Le Son & l'Espace, GRAME et Aléas, coll. « Musique & sciences », Lyon, 194 p. (ISBN2-908016-96-6) [présentation en ligne], p. 45–52 : actes des premières rencontres musicales pluridisciplinaires, Lyon, , organisées par le ministère de la Culture et GRAME
1993 : « Le cinéma sonore », avec P. Ley, dans Denis Mercier (dir.), Le Livre des techniques du son, vol. 3 : L'Exploitation, Fréquences, diff. Eyrolles, coll. « Études », Paris, 458 p. (ISBN 2-903055-33-7) édité erroné (erroné) (ISBN2-903055-33-5) ; 2e éd. 1998, Dunod, coll. « Électronique / Électronique appliquée », Paris, 509 p. (ISBN2-10-004134-7) ; 3e éd. 2007, Dunod, coll. « Audio-photo-vidéo », Paris, 528 p. (ISBN978-2-10-049651-8) [présentation en ligne]