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Il accompagne, en studio et sur scène, de nombreux artistes français et internationaux, et a été membre du groupe de rock progressif Magma en 1973, 1974 et 1976.
Biographie
Jannick Top suit une formation classique au lycée musical de Marseille, durant laquelle il apprend principalement le piano et le violoncelle, ainsi que la direction d'orchestre. Un de ses amis lui fit découvrir la basse et lui proposa de le remplacer pour quelques concerts. Par la suite, il forma son premier groupe, dans lequel il joua de la contrebasse, puis de la guitare basse.
En 1971, il rencontre le batteur André Ceccarelli avec qui il forme le groupe Troc qui sort un album homonyme en 1972.
C'est grâce à son association avec Christian Vander au sein du groupe Magma qu'il forge sa réputation de bassiste. Sur certains albums de Magma, il est mentionné sous son « nom kobaïen » : Ẁahrğenuhr Reuğhelemësteh[1]. On le retrouve de nouveau aux côtés de Christian Vander dans les groupes Fusion et Vandertop, puis en solo. Jannick Top est l'un des rares bassistes dans le monde à accorder sa basse électrique avec un intervalle de quinte entre deux cordes contiguës, à la manière du violoncelle.
Son son reconnaissable est en partie dû à son accordage en quinte (C-G-D-A) qui lui permet de jouer avec une tessiture augmentée et d'explorer des harmonies inhabituelles. Il garde par ailleurs de son passé de pianiste-violoncelliste une tendance à agrémenter ses phrasés de vibratos saccadés.
Il était réputé, dans les années 70, pour le son sale et empirique à la fois, de sa basse, produit par la saturation de son amplificateur Ampeg SVT dont il poussait le gain au maximum. Ce son hors du commun pour l'époque, a marqué l'identité sonore de Magma et, selon Christian Vander, à une occasion, a « traumatisé » le bassiste de jazz-rock Stanley Clarke[réf. nécessaire].
Jannick Top développe une technique particulière de tapping, fondée sur des séquences rythmiques qu'il peut démarrer à n'importe quelle subdivision d'une mesure à quatre temps. Il joue également beaucoup sur les techniques de sampling ainsi que sur les pédales d'effets.
Dans sa carrière solo, il favorise l'arrangement et la composition. Ainsi, dans Infernal Machina, la basse n'est pas au premier plan.