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L'Union socialiste républicaine (USR) est une formation politique française, fondée en 1935 pour réunir les socialistes modérés en vue des élections législatives de 1936. Il est un groupe parlementaire jusqu’en 1940.
Dans leur déclaration commune, les partis constitutifs de l'USR se réclament « également du socialisme, de la République et de la France », s’unissent pour « défendre la République contre les fascismes dictatoriaux et les dogmatismes totalitaires », « surmonter la crise économique » et « sauver la paix ». Ils décident également de fusionner leurs groupes parlementaires, bien que certains députés s'y refusent[1].
Groupe parlementaire
Dans le groupe Socialiste de France, vingt députés sur vingt-cinq suivent l'union.
L'inter-groupe Socialiste français-Républicain socialiste comptait dix députés pour le premier et treize pour le second, plus sept députés qui avaient fait une entente.
Au total, 41 membres rejoignent la formation sur les 55 des anciens groupes[2].
Un petit groupe de réfractaire se forme. Il réunit trois Républicains socialistes, deux Socialistes français, un indépendant et deux députés qui viennent d'autres groupes. Ils créent ainsi le « groupe républicain socialiste indépendant ».
Les huit derniers ne rejoignent ni ne créent un autre groupe.
Les élections législatives de 1936 sont délicates pour l’Union socialiste républicaine, quatorze sortants étant battus et quatre autres ne s'étant pas représentés. Vingt-deux seulement rempilent pour cette législature, rejoints par sept nouveaux membres.
L'USR participe à la coalition de Front populaire en 1936 ainsi qu'au gouvernement Blum, qui est issu de sa victoire du scrutin, avec trois ministres :
L’Union socialiste républicaine participe au 3e gouvernement Daladier de 1938-1939 (avec également trois ministres), ce qui met définitivement fin à l'alliance entre radicaux et socialistes. Le groupe fait aussi partie des 4e et 5e gouvernements Daladier, jusqu’en 1940.
↑Matthieu Boisdron, Joseph Paul-Boncour : un itinéraire politique contrarié (1873-1972), thèse de doctorat en histoire, sous la direction d'Olivier Dard et Christine Manigand, Sorbonne Université, 30 novembre 2020, p. 541-542.
↑Matthieu Boisdron, Joseph Paul-Boncour : un itinéraire politique contrarié (1873-1972), op. cit.