Gabriel Lafaye est un homme politique français né le à Eauze (Gers) et mort le à Paris[1]. Mécanicien puis député socialiste SFIO puis néo-socialiste et secrétaire d'État, il est l'un des dirigeants du parti collaborationniste du Rassemblement national populaire (RNP) après 1940.
Biographie
Issu d'une famille modeste, il est le fils de d’Augustin Lafaye, né en 1858, homme d’équipe aux chemins de fer[2] et de Madeleine Mabes née en 1855, ménagère. Alors que la famille s’installe à Bordeaux, son père meurt, et le jeune Gabriel devient apprenti aux ateliers des chemins de fer de la Compagnie du Midi en étant pupille du syndicat[3]. Gabriel Lafaye exerce la profession de mécanicien et est trois fois licencié pour syndicalisme.
Avec George Gaye et Auguste Rebeyrol[4],[5], il est militant pacifiste en 1914, minoritaire au sein des socialistes[6]. En 1920, il adhère à la SFIO et en 1922 à la CGT dont il devient secrétaire de l’Union départementale de la Gironde.
En 1925, il est élu conseiller municipal de Bordeaux et adjoint au maire Adrien Marquet en 1929. En même temps il est député de la circonscription de Bazas, élu en 1928 et réélu en 1932 et en 1936. Il quitte la SFIO en 1933 avec Marquet.
Il est conseiller général du canton d’Auros de 1934 à 1945.
Sylvie Guillaume, Dictionnaire des parlementaires d'Aquitaine sous la Troisième République, Presses Universitaires de Bordeaux, , 624 p. (lire en ligne)
↑Auguste Rebeyrol est né le 8 avril 1870 à Sainte-Bazeille (Lot-et-Garonne) et est mort le 2 février 1945. Il est instituteur puis, à sa retraite, avocat à Marmande. Il milite pour l’unité coopérative et devient administrateur de l’Union coopérative du Sud-Ouest. Il est secrétaire fédéral des socialistes girondins au moment du Congrès de Tours en 1920. Il rejoint le Parti communiste de Sainte-Bazeille sa ville de naissance. [Anziani, Cent ans de socialisme en Gironde, 1999, p. 157]