L’Union démocratique bretonne (UDB) (en breton : Unvaniezh Demokratel Breizh, en gallo : Union Dëmocratiq Bertonn) est un parti politique breton créé en 1964. Située à gauche de l'échiquier politique, l'UDB a pour objectifs l'autonomie politique de la Bretagne — c'est-à-dire une forte décentralisation — et l'écologie politique comme moyens d'action pour parvenir au projet de société qu'elle propose.
Dotée d'une organisation politique structurée, et présente sur le terrain comme dans les mouvements sociaux, l’UDB a disposé à plusieurs moments de son histoire d’un nombre non négligeable de militants. Mais si elle rencontre un certain succès dans la diffusion de ses idées, dans une région à l'identité affirmée[L 1] et aspirant à un pouvoir régional renforcé[L 2], son impact électoral reste faible. Ainsi, paradoxalement, l'Union démocratique bretonne apparaît toujours comme un mouvement politique en devenir[SI 1],[P 1].
Positionnement politique
Charte de l'Union démocratique bretonne
Charte d’adhésion à l'UDB, mise à jour et adoptée lors de la Convention nationale du à Plœmeur[N 1] :
Article 1 : l’Union démocratique bretonne (UDB) est un parti politique qui rassemble les Bretons d’origine ou d’adoption et les amis de la Bretagne conscients de l’existence du peuple breton. L’UDB agit pour la reconnaissance des droits du peuple breton au niveau de l’État français, de l’Union européenne et des instances internationales.
Article 2 : l’UDB agit dans l’ensemble de la Bretagne et milite pour sa réunification administrative.
Article 3 : l’UDB agit pour la construction d’une Europe fédérale et solidaire des peuples et des régions.
Article 4 : l’UDB agit pour les droits culturels du peuple breton, notamment le droit effectif pour tout Breton d’accéder à la connaissance de son histoire, de sa culture et des langues de Bretagne.
Article 5 : l’UDB agit pour que la Bretagne soit dotée d’institutions autonomes et des moyens de son développement.
Article 6 : l’UDB condamne toute forme de dégradation de la personne humaine, notamment le racisme, le fascisme et les totalitarismes de toute nature. Elle œuvre pour l’établissement d’un régime résolument démocratique tant sur le plan individuel que collectif.
Article 7 : l’UDB situe son action politique dans le cadre du débat démocratique, excluant tout recours à des moyens violents.
Article 8 : l’UDB affirme la primauté de la personne humaine et du travail sur le capital et la nécessité d’une régulation et d’une orientation de l’économie de marché par la puissance publique et l’action citoyenne.
Article 9 : l’UDB affirme le rôle primordial des organisations syndicales et professionnelles et des associations pour plus de démocratie dans l’économie.
Article 10 : l’UDB œuvre pour l’établissement d’une société solidaire, ce qui implique la redistribution des richesses entre individus, entre régions et entre peuples au niveau européen comme au niveau mondial.
Article 11 : l’UDB œuvre pour un développement durable qui préserve l’avenir de la planète et des générations futures. Ceci suppose la démocratisation et le renforcement des structures internationales, tant européennes que mondiales.
Article 12 : l’UDB est solidaire des peuples qui luttent pour leur liberté politique, économique et culturelle.
Article 13 : l’UDB, hostile au militarisme, agit pour le désarmement généralisé et en priorité pour la dénucléarisation. Elle défend le devoir d’ingérence, sous le contrôle d’instances internationales démocratiques, pour mettre fin aux violations massives des droits de l’homme dans les conflits internationaux ou internes aux États.
Créée en 1964, l’Union démocratique bretonne est l'un des plus anciens partis politiques de France[Note 1] et le plus ancien parti « régionaliste » de l'hexagone[Note 2]. Scission du Mouvement pour l'organisation de la Bretagne (MOB), l’UDB affirmera tout au long de son histoire son ancrage à gauche. Proche successivement des mouvances communiste, socialiste puis écologiste, elle n’en développera pas moins une idéologie originale qui, malgré une histoire tourmentée où s'alternent périodes de crise et périodes d'essor, permettra à l'UDB de s'implanter durablement dans le paysage politique régional et de s'inscrire dans l’histoire de la Bretagne[SI 1].
Organisation
Identité visuelle
En 1964, lorsque Roger « Ronan » Leprohon(br) dessine à la main le nom du journal Le Peuple breton, il incruste le sigle de trois lettres capitales « UDB » sur le disque noir figurant la lettre « o ». Il fait ainsi apparaître ce qui deviendra le premier logo de l'Union démocratique bretonne. Celui-ci évoluera au cours des années, se dotera de la couleur, s'accompagnera d'un symbole.
Début 2012, le logotype est remodelé pour apparaître dans une nouvelle version sur les documents de communication en . La principale modification concerne l'emblématique colombe celtique[Note 3] dont les entrelacs ont laissé place à un drapeau breton stylisé puis, en juillet 2021, à un fond jaune uni :
L'UDB Yaouank (UDBy), ou UDB Jeunes en langue française, est la structure animée par les adhérents de l'UDB ayant moins de 30 ans. Créé en 2007, le mouvement revendique une centaine d'adhérents en 2011. Ses membres disposent de leur propre organisation et élisent eux-mêmes leurs représentants. Le responsable de l'UDBy est membre d'office au bureau de l'UDB. L'UDB Jeunes est présent dans les manifestations sociales de la région et organise régulièrement ses propres actions militantes. Mobilisés lors des élections, certains membres ont pu se voir élire conseillers municipaux et conseillers communautaires[Note 4].
Association des élus progressistes de Bretagne (AEPB)
L'Association des élus progressistes de Bretagne (AEPB), ou emglev dileuridi araokour Breizh (EDAB) en breton, est la structure rassemblant les élus UDB ou sans étiquette politique, proches de ce qui est appelé « la gauche bretonne et écologiste »[PB 3],[L 5],[Note 5].
Créée à l'automne 1978[M 2], elle s'est tout d'abord dénommée AEMB : association des élus municipaux bretons. Puis lors d'une assemblée générale organisée 30 ans plus tard le à Pontivy, les élus ont souhaité permettre l'adhésion des conseillers régionaux élus en 2004. Si ce changement de dénomination se justifie par une nécessité technique, le choix du terme « progressistes » s'explique par une volonté politique, comme le précise Herri Gourmelen, président de l'association jusqu'en 2008, et décédé en : « l'AEPB a en effet vocation à [...] devenir le lieu de rencontre et d’échange de tous ceux et celles qui, impliqués dans la vie municipale, cherchent à donner un sens et une dimension collective à leur engagement en faveur d’une Bretagne solidaire, respectueuse de son environnement et de sa culture »[PB 3].
L'objectif de l'AEPB est de proposer à ses membres un outil de concertation, de formation et de communication. Elle apporte un soutien dans leur action politique, notamment « en faveur de la défense de l'identité bretonne, de la politique d'aménagement du territoire, du développement durable et de la démocratie de proximité »[M 2],[PB 3].
Son bureau respecte la parité hommes-femmes. Il est composé de huit membres issus de la Bretagne historique et représente aussi bien les grandes villes et les villes moyennes que les petites communes. L'AEPB comptait 150 élus membres en 2008, dont 1/3 non encarté à l'UDB[PPR 5]. Elle semble inactive depuis 2015.
Au niveau hexagonal, l'UDB a été l'un des partis fondateurs de la fédération Régions et peuples solidaires (R&PS) en . R&PS est une coalition de partis régionalistes, autonomistes ou indépendantistes présents sur le territoire de la République française. Depuis son élection en , le député breton Paul Molac (RPS-UDB puis LREM puis sans étiquette) représente la fédération sur les bancs de l'Assemblée nationale[SP 5],[L 6].
Au niveau européen, l'Union démocratique bretonne a intégré l'Alliance libre européenne (ALE) en 1987. L'ALE est un parti politique européen qui rassemble des partis régionalistes, autonomistes ou indépendantistes présents sur le territoire de l'Union européenne. Au Parlement européen, ses eurodéputés siègent au côté des eurodéputés verts pour former le groupe Verts/ALE. Entre 2009 et 2014, puis depuis , le Corse François Alfonsi (RPS-PNC) est élu eurodéputé et représente la fédération Régions et peuples solidaires — et donc l'Union démocratique bretonne — sur les bancs du Parlement européen. Bruno Le Clainche, membre de l'UDB, est l'un de ses assistants parlementaires à Bruxelles[PPR 7],[L 7].
Élections
Des années 1970 aux années 2000, l'Union démocratique bretonne ne parvient à capter qu'une part modeste de l'électorat breton[P 2]. L'universitaire Romain Pasquier constate qu'elle obtient des résultats significatifs aux élections locales, entre 5 et 10 % des suffrages exprimés, mais franchit rarement la barre des 3 % lors des élections nationales[P 3].
L'une des raisons se trouve dans le mode de scrutin majoritaire à deux tours largement pratiqué en France et qui a considérablement limité la possibilité de l'UDB d'obtenir des élus[P 2]. Or, il est important pour le parti d'être représenté dans les assemblées explique l'ancien porte-parole Ronan Divard : « avoir des élus procure des moyens financiers et une tribune d'expression beaucoup plus importante que si on se cantonne à un rôle d'opposant systématique »[L 8]. Il y a aussi la volonté de « démontrer qu'un élu autonomiste est tout à fait apte à gérer des affaires locales ou régionales »[L 9].
Cet obstacle institutionnel a amené le parti autonomiste à rechercher, notamment lors des élections locales, des alliances avec d'autres partis de gauche[P 2]. C'est là une critique faite par les détracteurs de l'UDB qui n'hésitent pas, de l'aveu même de Ronan Divard, à taxer ses militants de « supplétifs indigènes du Parti socialiste », même si ces alliances ne sont pas systématiques[L 9],[P 3].
« Depuis 2004, la donne a changé » selon Romain Pasquier. Avec le changement du mode de scrutin des élections régionales et l'entrée de l'UDB au Conseil régional de Bretagne, ajouté à une alliance fructueuse et régulière avec Europe Écologie Les Verts, le parti autonomiste progresse en électorat et en nombre d'élus[P 3].
Des cycles électoraux et des alliances qui évoluent
Engagée dans la compétition électorale depuis ses débuts, l'Union démocratique bretonne a vécu quatre décennies politiques qui constituent des cycles électoraux distincts avec des stratégies d'alliances différentes[P 4].
La décennie 1970 marque un cycle d'expansion de l'UDB. Après des débuts électoraux difficiles au milieu des années 1960, un décollage électoral s'opère au début des années 1970 pendant lesquelles l'UDB s'engage dans les combats sociaux et profite de l'essor du mouvement culturel breton qu'elle contribue à structurer[P 4],[P 5].
Les élections législatives de 1973 voient les cinq candidats UDB obtenir 2,10 % des voix en moyenne. Les cantonales de 1976 montrent une progression avec une moyenne de 5,27 % pour les neuf candidats UDB en lice. En participant aux listes d'Union de la gauche lors des municipales de 1977, l'UDB obtient 35 élus dont 11 dans sept villes de plus de 30 000 habitants. Les 34 candidats aux cantonales de 1979 (trois fois plus qu'en 1976) obtiennent 5,63 % en moyenne, plusieurs candidats dépassant les 10 %. Aux municipales de 1983, l'UDB présente des candidats dans 130 communes et double son implantation en remportant 80 conseillers municipaux dans 60 communes[P 5].
La décennie 1980 est un cycle de reflux pour l'UDB. Le vote des lois de décentralisation, un vieillissement de ses mots d'ordre idéologiques (« Bretagne = colonie ») et des dissensions internes affaiblissent l'UDB électoralement. Déjà lors des législatives de 1978, l'UDB avait connu un certain recul : alors qu'elle s'engage dans la moitié des circonscriptions bretonnes, ses candidats obtiennent 1,91 % des voix en moyenne. Aux législatives de 1981, l'UDB passe un accord avec le Parti socialiste (PS) et finit par se noyer dans la marée rose[Note 6]. Les élections cantonales de 1982 et surtout 1985 connaissent une baisse du vote autonomiste. Les premières élections régionales en 1986 sont également très décevantes pour l'UDB qui, avec seulement 1,55 % des voix, échoue à se voir représentée à la première assemblée régionale démocratiquement élue. L'Union démocratique bretonne souffre à la fois de l'augmentation du nombre de candidats lors des élections et de la bipolarisation de la vie politique locale, régionale et nationale. Ses résultats négatifs entraînent une profonde crise au sein de l'UDB et remettent en cause son « alliance naturelle » avec le PS ou le PCF : à partir de la fin des années 1980, ces alliances ne sont plus automatiques et varient selon les scrutins[P 5].
Conséquence d'une refonte organisationnelle et idéologique opérée à partir de la fin des années 1980, la décennie 1990 est pour l'UDB une période de stabilisation du nombre de ses élus au niveau communal et de légère progression dans l'électorat. Lors des régionales de 1992, le parti obtient 2,07 % des voix. Aux législatives de 1993 et 1997, il obtient respectivement 2,51 % avec sept candidats et 1,97 % avec 22 candidats. En , l'UDB développe sa philosophie d'un fédéralisme social et adopte un programme de 44 propositions pour la Bretagne dans l'optique des élections cantonales et régionales à venir. Aux régionales de 1998, le parti est en net progrès avec 3,14 % des suffrages exprimés mais ne réussit nulle part à franchir la barre des 5 % permettant sa représentation au Conseil régional[P 3].
La décennie 1990 est aussi l'occasion d'initier de nouvelles stratégies d'alliances. C'est sous l'étiquette « Régions et peuples solidaire » (R&PS), une fédération de partis régionalistes en France dont l'UDB est l'un des initiateurs, que le parti autonomiste présente ou soutient des candidats aux législatives de 2002. Le but de cette alliance est de couvrir électoralement l'ensemble de la Bretagne et cela fonctionne : R&PS présente des candidats dans 34 des 36 circonscriptions bretonnes. Mais le résultat est très décevant pour les candidats : ils obtiennent 1,53 % des suffrages, soit un demi point de moins qu'en 1997 (1,97 %) et un point de moins qu'en 1993 (2,51 %)[P 3].
Pendant la décennie 2000, ce renouvellement des alliances est davantage payant et permet à l'UDB de réaliser une réelle percée dans le paysage politique breton. À l'occasion des élections régionales de 2004, l'UDB s'allie aux Verts et obtient au premier tour 9,70 % des suffrages, un « score historique pour cette gauche alternative bretonne, écologiste et régionaliste » écrit l'universitaire Romain Pasquier. En fusionnant avec la liste majoritaire de gauche, l'UDB réussi pour la première fois de son histoire à obtenir trois sièges au Conseil régional de Bretagne dont une vice-présidence attribuée au porte-parole de l'UDB, Christian Guyonvarc'h[P 3]. Aux régionales de 2010, l'alliance écolo-régionaliste se poursuit et obtient 12,21 % au premier tour. En se maintenant au second tour dans le cadre d'une triangulaire, elle gagne encore des voix pour remporter 17,37 % des suffrages et bénéficier cette fois-ci de quatre sièges au Conseil régional de Bretagne, mais dans l'opposition[SI 2].
Aux élections municipales de 2001 et 2008, l'UDB présente plus de 200 candidats dont près de la moitié est élue. En 2008, les élus UDB accroissent leurs responsabilités en obtenant davantage de postes d'adjoints au maires, de conseillers délégués et de conseillers communautaires[PB 4],[PB 5]. Aux cantonales de 2011, l'UDB augmente ses résultats en obtenant 9,57 % des voix en moyenne[PB 6].
Ce soutien réciproque et de non concurrence[PB 7] entre écologie et régionalisme peut fonctionner aussi au niveau hexagonal : lors des législatives de 2012, l'alliance entre Europe Écologie Les Verts (EELV) et Régions et peuples solidaire (R&PS) permet au morbihannais Paul Molac de devenir le premier député UDB à siéger sur les bancs de l'Assemblée nationale[EL 3].
Quelques mois après, eu égard à l'élection d'un nouveau président de région (Pierrick Massiot) et du nouveau contexte national, l'UDB rejoint la majorité au conseil régional, laissant les verts seuls dans l'opposition de gauche : Christian Guyonvarc'h devient poste de rapporteur général du budget et Herri Gourmelen entre dans bureau de l'exécutif[3].
Lors des élections européennes de 2014, le parti présente une liste « La Bretagne pour une Europe sociale - Breizhiz dorn-ha-dorn gant pobloù Europa » menée par Christian Guyonvarc'h dans les 5 départements bretons. Malgré le soutien de Régions et peuples solidaires, la liste n'obtient qu'1,01 %, largement distancé par l'autre liste régionaliste (MBP-PB), menée par Christian Troadec, qui obtient 3,05 %.
Autre stratégie également lors des départementales de 2015. L'UDB soutient 30 candidatures et présente 22 quadrinôme autonomes, la Loire-Atlantique étant le département avec le plus de candidats UDB puisque 7 quadrinômes se présentent. Dans d'autres cantons le parti est allié à EELV, le PS, le Mouvement Bretagne et Progrès, voire avec EELV et le PCF[4]. Plusieurs candidatures soutenues par l'UDB sont victorieuse mais le parti ressort sans aucun élu, quand le Mouvement Bretagne et progrès emporte deux cantons.
Lors des élections régionales de 2015 l'UDB est présente dans deux régions, à chaque fois dans une coalition de régionales. En Pays-de-la-Loire ils soutiennent la liste « Choisir nos régions et Réunifier la Bretagne » menée par l'ex-conseiller général EELV Gilles Denigot. Malgré le soutien de toutes les mouvances politiques régionalistes (UDB, MBP, PB et Breizhistance) et des bulletins dans tous les départements, la liste n'obtient qu'1,27 % (2,67 % en Loire-Atlantique. En Bretagne les listes autonomistes et indépendantistes sont séparées en trois listes : une de Breizhistance, une du Parti Breton et « Oui la Bretagne », soutenue par l'UDB et le Mouvement Bretagne et Progrès, menée par Christian Troadec. Avant le premier tour, huit membres de l'UDB dont la porte-parole et conseillère régionale Mona Bras et le député Paul Molac, appellent à soutenir Jean-Yves Le Drian[5]. À la suite de ces exclusions Henri Gourmelen (élu régional et président du groupe UDB) quitte le parti en signe de protestation, le soir du premier tour la liste « Oui la Bretagne » obtient 6,71 % (10,63 % dans le Finistère), un score significatif mais ne permettant pas de se maintenir, Jean-Yves le Drian refusant de fusionner Christian Troadec coupe court aux négociations en début de soirée et aucune consigne de vote n'est donnée[6]. À la suite de ces élections l'UDB n'a donc plus d'élu régionaux, même si Mona Bras est réélue et que Paul Molac fait son entrée au conseil.
Aux élections régionales de 2021 l'UDB, en alliance avec EÉLV, retrouve quatre élus qui forment le groupe Breizh a-gleiz du Conseil régional de Bretagne en compagnie de deux membres d'ESNT (Ensemble sur nos territoires). Dans le même temps le parti obtient un élu au Conseil départemental d'Ille-et-Vilaine aux départementales de 2021, aussi en alliance avec EÉLV.
Présentation de plus de 200 candidats dont près de la moitié est élue. En 2008, les élus UDB accroissent leurs responsabilités en obtenant davantage de postes d'adjoints au maires, de conseillers délégués et de conseillers communautaires.
En participant aux listes d'Union de la gauche lors des municipales de 1977, l'UDB obtient 35 élus dont 11 dans sept villes de plus de 30 000 habitants.
Redécoupage des cantons et modification du mode de scrutin pour les élections cantonales qui deviennent « élections départementales » à la suite de la réforme territoriale de 2013.
Après plusieurs années de publications sous son propre nom, l'Union démocratique bretonne structure son édition en fondant les Presses populaires de Bretagne (PPB), une association loi de 1901 officiellement créée en . Basée à Saint-Brieuc, les Presses populaires de Bretagne sont une maison d'édition distincte du parti qui publie un magazine d'actualité et des ouvrages thématiques. En 2018, le président de l'association est Benoît Montagné[EL 6],[SI 6],[Note 51].
Le Peuple breton est un magazine d'actualité mensuel fondé en 1964 lors de la constitution de l'UDB. Si aujourd'hui encore le magazine dépend financièrement du parti politique, la majeure partie de sa rédaction n'en est pas membre et ses colonnes sont ouvertes à d'autres courants de pensées. Média généraliste, Le Peuple breton reste toutefois un magazine d'opinion qui entend proposer à ses lecteurs de « regarder et comprendre le monde à partir de la Bretagne ». Classé en presse périodique régionale (PPR), il a publié son numéro 600 en . D'un quatre pages noir et blanc au format tabloïd à ses débuts, il est passé au format A4 dans les années 1970, à la couleur dans les années 1990 et propose aujourd'hui 36 pages à ses lecteurs. Il est composé d'un cahier interne intitulé Pobl Vreizh qui propose au lecteur entre 4 et 8 pages d'articles en breton. Imprimé à 15 000 exemplaires au plus fort de son succès, son tirage mensuel moyen s'élève en 2013 à 4 000 exemplaires[Note 52].
Ouvrages thématiques
En parallèle du mensuel, plusieurs brochures et des revues thématiques ont été éditées par le parti et par les Presses populaires de Bretagne :
Nil Caouissin, Manifeste pour un statut de résident en Bretagne, Saint-Brieuc, Presses populaires de Bretagne, , 84 p., 10 × 18 cm (EAN9782957425716, présentation en ligne)
Collectif, L'Assemblée de Bretagne selon l'UDB : Une réponse pertinente à la crise démocratique, Saint-Brieuc, Presses populaires de Bretagne, , 50 p., 13 × 18 cm (présentation en ligne)
Nil Caouissin, Rennes saturée ? : Une croissance à partager, Saint-Brieuc, Presses populaires de Bretagne, , 118 p., 15 × 21 cm (EAN9782950261984, présentation en ligne)
Christian Guyonvarc'h, Hervé Grall : Ar mor e-barzh ma sac'h - Comme un océan dans mes bagages, Saint-Brieuc, Presses populaires de Bretagne, , 150 p., 15 × 21 cm (ISBN2950261973, présentation en ligne)
Ronan Leprohon, Quand les Bretons racontent leur propre histoire : Chroniques de Ronan Leprohon dans « Le Peuple breton », Saint-Brieuc, Presses populaires de Bretagne, , 174 p. (ISBN978-2-9502619-4-6, présentation en ligne)
Émile Masson (préf. Alan Le Cloarec), Antée : Les Bretons et le socialisme, Saint-Brieuc, Presses populaires de Bretagne, 2017 (réédition), 85 p., 11 × 18 cm (ISBN978-2-9502619-3-9, présentation en ligne)
Morvan Lebesque (préf. Gael Briand), Chroniques bretonnes : parues dans Le Peuple breton [1968-1969], Saint-Brieuc, Presses populaires de Bretagne, , 90 p., 11 × 18 cm (ISBN978-2-9502619-2-2, présentation en ligne)
Nouveau Projet alter breton : un avenir soutenable pour la Bretagne, mieux vivre sans pétrole et sans nucléaire, Saint-Brieuc, Union démocratique bretonne, , 40 p., 21 × 29,7 cm (présentation en ligne)
Un statut politique pour la Bretagne, Lannion, Presses populaires de Bretagne, coll. « Les cahiers du Peuple breton » (no 8), , 45 p., 20 × 30 cm (bilingue breton-français) (ISSN1281-7783, présentation en ligne)
Jean-Jacques Monnier, Histoire de l'Union démocratique bretonne, Lannion, Presses populaires de Bretagne, coll. « Les cahiers du Peuple breton » (no 7), , 46 p., 20 × 30 cm (ISSN1281-7783, présentation en ligne)
Yann Fievet et Christian Guyonvarc'h, Une Bretagne responsable dans un monde solidaire, Lannion, Presses populaires de Bretagne, coll. « Les cahiers du Peuple breton » (no 6), , 28 p., 20 × 30 cm (ISSN1281-7783)
Yann Fiévet, Le procès du centralisme : plaidoyer pour un autre système politico-administratif en France, Lannion, Presses populaires de Bretagne, coll. « Les cahiers du Peuple breton » (no 5), , 40 p., 20 × 30 cm (ISSN1281-7783, lire en ligne)
Loeiz Le Bec, Bretagne verte : la Bretagne et les problèmes de l'écologie, Lannion, Presses populaires de Bretagne, coll. « Les cahiers du Peuple breton » (no 4), , 36 p., 20 × 30 cm (ISSN1281-7783, présentation en ligne)
Jean-Christophe Cassard, Loeiz Ar Beg et Monnier Jean-Jacques, La Révolution et les Bretons : élans et déceptions, Lannion, Presses populaires de Bretagne, coll. « Les cahiers du Peuple breton » (no 3), , 18 p., 20 × 30 cm (ISSN1281-7783, présentation en ligne)
Christian Guyonvarc'h, Quelle place pour la Bretagne dans le marché unique européen ?, Nantes, Presses populaires de Bretagne, coll. « Les cahiers du Peuple breton » (no 2), , 18 p., 20 × 30 cm (ISSN1281-7783)
Prises de position d'un élu UDB : extraits d'interventions publiques de Patrick Pellen, conseiller municipal UDB à Nantes, Nantes, Union démocratique bretonne - section de Nantes, , 28 p., 14 × 20 cm[Note 53]
Programme d'avenir pour l'agriculture bretonne, Brest, Presses populaires de Bretagne, coll. « Les cahiers du Peuple breton » (no 1), , 62 p., 20 × 30 cm (ISSN1281-7783, présentation en ligne)
Michel François, Les centrales nucléaire : pour qui ?, Nantes, Union démocratique bretonne - fédération de Loire-Atlantique, , 12 p. (lire en ligne)
Fañch Morvannou (préf. Robert Lafont), Le breton, la jeunesse d'une vieille langue, Brest (1re éd.), Lannion (2e et 3e éd.), Presses populaires de Bretagne, coll. « Les cahiers du Peuple breton / hors-série », 1980 (1re éd.), 1988 (2e éd.) et 1994 (3e éd.), 90 p., 21 cm (ISBN978-2-9502619-0-8 et 2-9502619-0-6, présentation en ligne)
An Divroad, Brest, Union démocratique bretonne - fédération de Paris et du Centre, 1977 à ?, (périodique) (ISSN0154-800X, présentation en ligne)
Notre parti : l'Union démocratique bretonne (ill. Yvon Boëlle, J. Lefèvre), Brest, Union démocratique bretonne, , 40 p., 17 × 25 cm (lire en ligne)
Centre-Bretagne, symbole d'une Bretagne colonisée : désert ou terres d'avenir ?, Carhaix-Plouguer, Union démocratique bretonne - fédération du Centre-Bretagne, , 12 p., 21 × 10 cm (présentation en ligne)
Vos questions, nos réponses : revue de formation théorique de l’Union démocratique bretonne, Brest, Union démocratique bretonne (no 1 à 6), , entre 28 et 60 (ISSN0753-6038, présentation en ligne, lire en ligne), chap. 532
La Loire-Atlantique est bretonne, Brest, Union démocratique bretonne, , 32 p., 18 cm (présentation en ligne)[M 16]
L'UDB et « le problème de la raffinerie » à Brest, Brest, Union démocratique bretonne, , 12 p., 22 cm (présentation en ligne)[PB 30]
L'agriculture bretonne : positions de l'UDB, Brest, Union démocratique bretonne, , 22 cm (présentation en ligne)
Colloque à Sciences-Po Rennes et deux livres pour le 50e anniversaire
Les 4 et , les politologues Tudi Kernalegenn et Romain Pasquier — avec le soutien du Centre de recherches sur l'action politique en Europe (CRAPE) et du Centre de recherche bretonne et celtique (CRBC) — organisent à l'Institut d'études politiques de Rennes une conférence intitulée : « L’Union démocratique bretonne, un parti autonomiste dans un État unitaire »[SI 7]. Ouvert au grand public, ce colloque réunit dix-neuf chercheurs en histoire, science politique ou sociologie provenant de Bretagne mais aussi de Belgique, d'Italie ou d'Espagne. Organisé dans une période où les questions de diversité linguistique et de décentralisation sont d'actualité en France, cet événement permet de poser un premier regard scientifique sur l'UDB et favorise le débat pour comprendre davantage la société bretonne et ses aspirations régionalistes[PPR 8],[PPR 9],[PPR 10],[SA 1]. Les actes de conférence sont publiés aux Presses universitaires de Rennes en , cinquante ans tout juste après la création du parti[9].
À l'occasion de ce cinquantenaire, un second ouvrage est publié en , cette fois-ci aux éditions Yoran Embanner : Histoire de l’Union démocratique bretonne : 50 ans de luttes. Ce livre est, selon le journaliste Christian Le Meut, « complémentaire » des actes de conférences parus quelques mois plus tôt. Il est l'œuvre de deux historiens proches du parti, Jean-Jacques Monnier et Lionel Henry (aidés par Yannick Quénéhervé pour l'iconographie), qui proposent une restitution de l'histoire parfois mouvementée de l'UDB avec, dans un premier temps, une étude chronologique, puis une étude thématique[9],[PPR 11].
↑ abcdefghij et kCandidature Les Verts dans le cadre de la candidature commune Les Verts-UDB-Frankiz Breizh-L'Autre gauche intitulée « Bretagne verte, unie et solidaire » (BVUS).
↑ ab et cCandidature L'Autre gauche dans le cadre de la candidature commune Les Verts-UDB-Frankiz Breizh-L'Autre gauche intitulée « Bretagne verte, unie et solidaire » (BVUS).
↑ ab et cCandidature Frankiz Breizh dans le cadre de la candidature commune Les Verts-UDB-Frankiz Breizh-L'Autre gauche intitulée « Bretagne verte, unie et solidaire » (BVUS).
↑Candidature d'ouverture dans le cadre de la candidature commune Les Verts-UDB-Frankiz Breizh-L'Autre gauche intitulée « Bretagne verte, unie et solidaire » (BVUS).
↑Candidature Frankiz Breizh soutenue par l'UDB et Les Verts.
↑ a et bCandidature divers gauche soutenue par l'UDB et Les Verts.
↑L'addition des suffrages de cette colonne pour l'année 1982 représente 12 980 voix mais ne compte pas les résultats de sept cantons qui ne sont pas recensés dans la base TERE. Le total de 15 258 voix retenu ici est tiré de l'article du Peuple breton d'avril 1982[PB 21],[EL 5].
↑L'addition des suffrages de cette colonne pour l'année 1979 représente 16 028 voix mais ne compte pas les résultats des cantons de Saint-Brieuc-Nord et Pont-Scorff qui ne sont pas recensés dans la base TERE. Le total de 17 918 voix retenu ici est tiré de l'article du Peuple breton d'avril 1979[PB 22],[EL 5].
↑Candidature commune UDB-PSU-Skol an emsav sous le rassemblement « Kemper Breizh - Convergence bretonne ». Listes intitulées « Vivre et décider en Bretagne » dans la région Bretagne et « Convergence démocratique et socialiste » dans la Loire-Atlantique.
↑Candidature commune UDB-POBL. Liste intitulée « Peuple breton, peuple d'Europe ».
↑Candidature autonome UDB. Liste intitulée « Réussir ensemble la Bretagne ».
↑Candidature commune Les Verts-UDB-Frankiz Breizh.
↑Candidature commune UDB-MBP. Liste intitulée « Oui la Bretagne - Breizh evel just ».
↑Candidature commune EELV-UDB. Liste intitulée « Bretagne d'avenir - Dazont Breizh ».
↑Candidature commune UDB-MBP-Breizhistance-Parti breton. Liste d'union du mouvement breton intitulée « Choisir nos régions et réunifier la Bretagne ». Résultats dans les autres départements de la région Pays-de-la-Loire : Maine-et-Loire, 1 043 voix (0,40 %) ; Mayenne, 633 voix (0,64 %) ; Sarthe, 1 229 voix (0,66 %) ; Vendée, 698 voix (0,27 %).
↑Candidature d'union de la gauche (dont 3 UDB) face à, entre autres, une liste EELV-LFI qui obtiendra 22,71 % et mènera la liste rassemblée au 2d tour (dont 1 UDB), sans succès face à la droite.
↑Dans l'ouvrage de J.-J. Monnier édité en 1998, il est mentionné une candidature dans la circonscription de Guérande or la base de données TERE ne fait mention ni d'une candidature UDB ni d'ailleurs d'une candidature PSU.
↑Paul Molac, candidat sans étiquette pour la fédération RPS dans la 4e circonscription du Morbihan, est soutenu par l'UDB et soutient les autres candidats RPS-UDB en Bretagne. Il obtient au 1er tour 37,65 % (21 900 voix).
↑Cette brochure compile des interventions publiques faites entre 1977 et 1982.
↑Cette brochure politique s'avère être un succès : en trois ans, l'UDB en vend 10 000 exemplaires.
Références
Livres
Michel Nicolas, Histoire de la revendication bretonne, ou la revanche de la démocratie locale sur le “démocratisme” : des origines aux années 1980, Coop Breizh,
Romain Pasquier, « L'Union démocratique bretonne ou les limites de l'expression partisane autonomiste en Bretagne », Pôle Sud - Revue de science politique de l'Europe méridionale, ARPoS,
↑ a et b« Ensemble, ils font le PB chaque mois (suite) », Le Peuple breton, no 503, , p. 28 (ISSN0245-9507).
↑Philippe Cousin, « Gilles Servat, 40 ans de chanson bretonne », Le Peuple breton, no 574, , p. 26 (ISSN0245-9507)
« C'est aussi dans les années 70 que Gilles Servat adhère à l'UDB : « Une position parfois difficile à tenir : lorsque je chantais quelque chose dans la ligne du parti, on me considérait comme un porte-parole. Mais si je chantais une chanson différente, on me demandait ce que je foutais là. C'était vraiment difficile pour moi comme pour les membres de l'UDB. J'ai donc quitté le parti au début des années 80, mais tout en restant très proche de ses idées. Je crois que ce mouvement a été important car il a commencé à saper le poison qu'on nous avait inoculé, c'est-à-dire la honte. »
.
↑ ab et cHerri Gourmelen, « De l'AEMB à l'AEPB », Le Peuple breton, no 534, , p. 8-9 (lire en ligne, consulté le ).
↑Robert Pédron, « Municipales : une bonne cuvée UDB », Le Peuple breton, no 531, , p. 5 (ISSN0245-9507, lire en ligne).
↑Robert Pédron, « Municipales : l'UDB présente dans plus de cent communes », Le Peuple breton, no 528, , p. 8 (ISSN0245-9507).
↑ a et bJean-Jacques Monnier, « Bilan des cantonales », Le Peuple breton, no 567, , p. 7 (ISSN0245-9507).
↑ a et bJean-Jacques Monnier, « Cantonales 2004 : secondaires et importantes », Le Peuple breton, no 483, , p. 7 (ISSN0245-9507).
↑Jean-Jacques Monnier, « Au final, des municipales sans surprises », Le Peuple breton, no 680, , p. 11 (ISSN0245-9507).
↑« De nouveaux élus municipaux UDB ! », Le Peuple breton, no 683, , p. 4 (ISSN0245-9507).
↑Robert Pédron, « Cantonales : revue de détail des candidats UDB », Le Peuple breton, no 529, , p. 7 (ISSN0245-9507).
↑Ronan Leprohon, « Bilan des élections cantonales », Le Peuple breton, no 531, , p. 6 (ISSN0245-9507).
↑Ronan Leprohon, « Cantonales : pas une voix bretonne ne doit manquer aux candidats UDB », Le Peuple breton, no 481, , p. 6 (ISSN0245-9507).
↑« Elles portent les couleurs de l’UDB », Le Peuple breton, no 447, , p. 2 (ISSN0245-9507).
↑« Les résultats de l’UDB : des progrès et des percée », Le Peuple breton, no 448, , p. 2 (ISSN0245-9507).
↑Jean-Jacques Monnier, « Les cantonales 98 », Le Peuple breton, no 412, , p. 16 (ISSN0245-9507).
↑Herri Gourmelen, « Cantonales 94 : les candidats UDB », Le Peuple breton, no 363, , p. 8 (ISSN0245-9507).
↑Jean-Jacques Monnier, « Cantonales : observations et premières conclusions », Le Peuple breton, no 364, , p. 18 (ISSN0245-9507).
↑Jean-Jacques Monnier, « Les cantonales 92 en Bretagne », Le Peuple breton, no 340, , p. 6 (ISSN0245-9507).
↑« Élections cantonales de mars 1985 : les candidats UDB », Le Peuple breton, no 255, , p. 4 (ISSN0245-9507).
↑« Cantonales : les résultats de l'UDB », Le Peuple breton, no 256, , p. 4 (ISSN0245-9507).
↑ a et b« Les résultats de l’UDB », Le Peuple breton, no 220, , p. 19 (ISSN0245-9507).
↑ a et b« Cantonales : les résultats de l’UDB », Le Peuple breton, no 185, , p. 15 et 16 (ISSN0245-9507).
↑« Les circonscriptions où l'UDB était présente », Le Peuple breton, no 114, , p. 8-10.
↑« Les résultats de l'UDB », Le Peuple breton, no 173, , p. 12.
↑Nil Caouissin, « Une gauche bretonne à reconstruire », Le Peuple breton, nos 642-643, , p. 8-11 (ISSN0245-9507).
↑« Un espace politique pour les législatives ? », Le Peuple breton, no 701, , p. 9-11 (ISSN0245-9507).
↑« Les candidats de « Oui la Bretagne » », Le Peuple breton, no 641, , p. 9 (ISSN0245-9507).
↑Yann Syz, « Sénatoriales : un message progressiste et breton », Le Peuple breton, no 610, , p. 7 (ISSN0245-9507).
↑Nil Caouissin, « Européennes 2014 : les enseignements du scrutin », Le Peuple breton, no 605, , p. 4 (ISSN0245-9507).
↑« À Brest, 2 000 personnes ont manifesté contre le projet de raffinette », Le Peuple breton, no 114, , p. 5.
↑« Bécherel 2004, un succès évident », Le Peuple breton, no 490, , p. 5 (ISSN0245-9507).
Autre presse périodique régionale
↑« UDB : le 30e congrès ce week-end à Plœmeur », Le Télégramme, (lire en ligne, consulté le ).
↑« UDB : Alice et Herri quittent la vie politique », Le Télégramme, (lire en ligne, consulté le ).
↑« 50 ans de l'UDB : l'empreinte dans le Trégor », Le Trégor, (ISSN0244-0407, lire en ligne, consulté le ).
↑« Élus progressistes de Bretagne : à fond derrière Carhaix », Le Télégramme, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Élus progressistes. Nelly Fruchard nouvelle présidente », Le Télégramme, (lire en ligne, consulté le ),.
↑« UDB : rencontre et partage avec Bruno Le Clainche », Le Télégramme, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Rennes : un colloque à Sciences-Po sur l'UDB », Le Télégramme, (ISSN0751-5928, lire en ligne, consulté le ).
↑Didier Gourin, « L'UDB a des cartes à jouer : 3 questions à Carlo Pala, chercheur en sciences politiques », Ouest-France, (ISSN0999-2138, lire en ligne, consulté le ).
↑(br) « Levrioù : "Histoire de l'UDB" », Ya !, nos 498-499, , p. 14 (ISSN1770-8877).
Presse périodique nationale et internationale
↑Gabriel Simon, « Christian Guyonvarc'h incarne le succès de la nouvelle stratégie de l'UDB », Le Monde, (ISSN0395-2037).
↑« À Saint-Gaudens, socialistes et communistes ne se sont pas mis d'accord », Le Monde, (ISSN0395-2037, lire en ligne, consulté le ).
↑« L'Union démocratique bretonne est présente dans cinq circonscriptions », Le Monde, (ISSN0395-2037).
Audiovisuel
Archives de l'institut national de l'audiovisuel (INA)
↑(br) FR3, Jean Le Clerc de La Herverie, « Yann-Ber Piriou, stourm ur barzh », Breiz o veva, sur L'Ouest en mémoire, INA (consulté le ) : « Ce grand spécialiste de littérature est aussi un militant politique de gauche, cofondateur en 1964 de l'UDB (Union démocratique bretonne). ».
Autres supports audiovisuels
↑(br) France 3 Bretagne, Bernez Rouz & Goulwena An Hennaf, « Keleier : kendiviz war an UDB », Bali Breizh, sur Bretagne.france3.fr (consulté le ).
Internet
Presse en ligne
↑Hubert Chémereau, « La Bretagne perd un grand historien », sur Agence Bretagne-Presse (consulté le ) : « Très tôt il s'engage pour la Bretagne : un engagement politique au sein de l'UDB et culturel au sein d'Ar Falz / Skol Vreizh. ».
↑« Un soutien de choc pour Valérie Coussinet ! », Blog de Valérie Coussinet, sur Udb2012.wordpress.com (consulté le ) : « Deuxième soutien officiel pour la campagne de Valérie Coussinet, celle de “Loran” guitariste et chanteur des Ramoneurs de menhirs ».
↑« Le Peuple breton », sur udb-bzh.net, (consulté le ) : « la collaboration du dessinateur Nono depuis trente ans ».
↑François Alfonsi, « EELV et RPS : la stratégie gagnante », Site des députés EELV au Parlement européen, sur Europeecologie.eu (consulté le ) : « [Paul Molac] est désormais l’élu de référence de Régions et peuples solidaires au Parlement. ».
« Je n'ai jamais adhéré à aucun parti. Je pense que, si je peux avoir un rôle, ce n'est pas à l'intérieur d'un parti politique. Mais ceci est un cas particulier : le mien. Cela ne m'empêche pas d'aider, chaque fois que je le peux, les gens dont j'estime l'action. C'est souvent le cas pour l'Union démocratique bretonne (avec parfois des divergences, normal). »
↑ a et bChristian Le Meut, « Deux livres sur l'UDB à l'occasion du cinquantenaire du parti », Le Télégramme, (ISSN0751-5928, lire en ligne, consulté le ).
Collectif, Toutes les cultures de Bretagne, Morlaix, Skol Vreizh, , 367 p. (ISBN2-911447-70-0)
Erwan Chartier et Ronan Larvor (ill. Malo Louarn), La France éclatée ? : enquête sur les mouvements régionalistes, autonomistes et indépendantistes en France, Spézet, Coop Breizh, , 350 p., 17 × 24 cm (ISBN2-84346-203-7, présentation en ligne)
Erwan Chartier et Ronan Larvor (ill. Malo Louarn), La question bretonne : enquête sur les mouvements politiques bretons, Plougastel-Daoulas, An Here, , 175 p., 22 × 28 cm (ISBN2-86843-262-X, présentation en ligne)
Renaud Dulong, La question bretonne, Paris, Presses de SciencesPo. (FNSP) / A. Colin, coll. « Académique / Cahiers de la Fondation nationale des sciences politiques » (no 196), , 207 p. (ISBN2-7246-0329-X, présentation en ligne)
Ouvrages universitaires
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Jean-Claude Le Corre et Michel Nicolas, L'Union démocratique bretonne : contribution à l'étude de l'Emsav, Rennes, Université de Rennes 1 / Unité d'enseignement et de recherche (UER) de sciences juridiques, coll. « Mémoire / Diplôme d'études supérieures (DES) de science politique »,
Ouvrages historiques
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Michel Nicolas, Histoire de la revendication bretonne, ou la revanche de la démocratie locale sur le “démocratisme” : des origines aux années 1980, Spézet, Coop Breizh, , 397 p. (ISBN978-2-84346-312-9, présentation en ligne)
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Tudi Kernalegenn (préf. Erik Neveu), Drapeaux rouges et gwenn-ha-du : l'extrême-gauche et la Bretagne dans les années 70, Rennes, Apogée, , 224 p., 15,5 × 23 cm (ISBN2-84398-190-5, présentation en ligne)
Tudi Kernalegenn (préf. Gaby Cohn-Bendit), Luttes écologistes dans le Finistère : les chemins bretons de l'écologie (1967-1981), Fouesnant, Yoran Embanner, coll. « Politikerezh », , 320 p., 15,5 × 22 cm (ISBN2-9521446-6-4, présentation en ligne)
Autobiographies
Yannick Quénéhervé, La Bretagne au cœur et le cœur à gauche : souvenirs d'un leader ouvrier de la SBFM, Fouesnant, Yoran embanner, coll. « Histoire - Politique », , 368 p., 15,5 × 22 cm (ISBN978-2-916579-66-5, présentation en ligne)