Le nom Buena Vista venait de la rue longeant les studios de Disney. Le siège social de Disney y est toujours situé, c'est au 500 Buena Vista Drive à Burbank en Californie. Malgré plus de 50 ans d'existence, la société Buena Vista n'était pas encore reconnue comme une entité de la Walt Disney Company. En 2007, il a été décidé de renommer les différents éléments de Buena Vista en Walt Disney Studios.
Historique
Historiquement la société Disney était baptisée Walt Disney Productions et s'occupait essentiellement de la production cinématographique. Dans les années 1950, la société se diversifie et crée différentes entités, filiales ou services, en fonction des activités. La production cinématographique est confiée au service Walt Disney Pictures, la production télévisuelle à Walt Disney Television et la distribution à une filiale spécialisée. La production et la distribution cinématographique ne seront regroupés que dans les années 2000.
1953-1990 : Buena Vista Distribution
La société qui deviendra The Walt Disney Studios a d'abord créée en 1953 (10 novembre) sous le nom de Buena Vista Pictures Distribution par Walt Disney afin de ne plus être lié à d'autres groupes cinématographiques[1]. Le premier film à être distribué fut Le Désert vivant de la série des True-Life Adventures. Disney était alors distribué par RKO. En 1953, pour la sortie du film Le Désert vivant Disney avait contacté son distributeur RKO Pictures mais celui-ci est un peu frileux quant au succès d'une série True-Life Adventures[2].
La société a été renommée en 1961, Buena Vista Distribution puis elle fut intégrée à Buena Vista Entertainment du fait des multiples activités de la société.
En 1994, David Hobermann alors président de Touchstone Pictures et de Walt Disney Pictures depuis 1988, est nommé président de la division Motion Pictures de Disney (futur WDSE) avant de partir début 1995 pour devenir un producteur indépendant[4].
Le , Walt Disney Holdings fusionne avec Buena Vista Home Entertainment Limited[5], filiale britannique de Buena Vista Home Entertainment.
Le , Dick Cook est nommé pdg des studios Disney[8].
Début 2005, les frères Weinstein, fondateurs de la société Miramax, quittent la direction de l'entreprise, après un désaccord avec le groupe Disney. Le , Disney et les frères Weinstein parviennent à un accord, Disney conserve la marque Miramax et les catalogues de Miramax et Dimension Films tandis que les frères Weinstein récupèrent la marque Dimension Films[9]. Les deux frères créent peu après un nouveau groupe de médias, la Weinstein Company, autour de la Dimension Films. Miramax devient un des labels de Buena Vista Entertainment. Le , Daniel Battsek est nommé PDG de Miramax après avoir été président de la filiale britannique de Buena Vista International.
Le , BVHE annonce la vente de films en ligne à partir du 6 juin. Le , le studio décide de produire environ 10 films labellisés Disney, animation et prise de vue réelle par an et deux ou trois Touchstone par an[10]. Le , Disney édite son premier lot de disque Blu-ray[10]. Le , Disney revend sa part de 39,5% dans E! Entertainment à Comcast pour 1,23 milliard de $ qui en détenait le reste[11] en contrepartie de la distribution des chaînes de Disney : Disney Channel, ABC Family, Toon Disney, ESPN, SOAPnet et le lancement d'ESPN Deportes. De plus Comcast peut utiliser dans son service de vidéo à la demande les productions de Disney dont celles de Walt Disney Pictures, Miramax Films et Touchstone Pictures.
Le , une information est parue sur la suppression possible à partir du mois de mai 2007 du nom Buena Vista au profit de Disney[17]. Ce renommage rentrerait dans une politique de simplification des marques de la Walt Disney Company entamée par Robert Iger. Depuis août 2007, le nouveau nom est officiellement Walt Disney Studios Entertainment, la filiale de distribution est ainsi devenue Walt Disney Studios Distribution.
Le , les studios Disney lancent un nouveau label Disneynature, société basée en France sous la direction de Jean-François Camilleri, à la suite du succès entre autres de La Marche de l'empereur[18],[19],[20]. Le , Walt Disney Home Entertainment annonce le lancement en Blu-ray d'une collection collector des classiques Disney. Les 5 premiers devaient sortir entre 2008 et fin 2010[21] : Pinocchio, Blanche Neige et les Sept Nains, Fantasia, Fantasia 2000 et La Belle et la Bête.
Le , le site internet de VOD Vudu annonce l'obtention de 69 films Disney distribués par Walt Disney Studios Entertainment[22]. Le , Dick Cook annonce son départ de poste de président des Walt Disney Studios après 38 ans de travail chez Disney[23]. Il est remplacé le 1er octobre par Rich Ross, directeur de Disney Channel depuis 1997[24]. Le , Disney annonce la réduction des productions de Miramax, 3 films par an au lieu de 6 et par la même occasion de réduire le nombre d'employés de 70 à 20 à partir de janvier 2010[25]. Le 30 octobre 2009, Daniel Battsek quitte son poste de pdg de Miramax[26]. Le , Mark Zoradi président du studio quitte son poste après 29 ans de carrière chez Disney[27]. Malgré la vente de Miramax, Disney a conservé la propriété de Bachi Corporation[28].
Le , Disney annonce la suppression de 250 postes dans la distribution, la production et la promotion des films[34]. Le , Disney ferme sa division internationale de production de films en langue locale, créée en 2008, au profit de filiales locales, en Russie, en Chine et UTV en Inde[35].
Le , Rich Ross, président de Walt Disney Studios, nomme Ricky Strauss responsable de la commercialisation des labels Disney, Marvel, Pixar et Touchstone[36]. Le , la presse annonce que le studio Disney se prépare à une perte de 200 millions de $ en raison des mauvais résultats du film John Carter[37],[38],[39]. Le , Disney et Marvel annoncent qu'Iron Man 3 sera coproduit avec la société chinoise DMG Entertainment[40]. Le , Rich Ross annonce sa démission du poste de président de Walt Disney Studios Entertainment après l'échec de John Carter[41],[42]. Le , Alan Horn est nommé président de Walt Disney Studios Entertainment[43].
Le , Disney et Netflix signent un contrat de diffusion pour des films de Walt Disney Animation Studios, Pixar Animation Studios, Marvel Studios et Disneynature, des anciens films à partir de 2013 et les nouveaux à compter de 2016[44],[45].
Le , Disney et Sony Pictures Entertainment expérimentent en Corée du Sud la sortie des films directement en vidéo à la demande en parallèle de la sortie au cinéma pour lutter contre le piratage[46],[47]. Le , Disney rachète les droits sur 4 films Marvel produits par Paramount Pictures entre 2008 et 2011 : Iron Man et Iron Man 2, Thor et Captain America[48]. Le , Walt Disney Studios annonce qu'il a d'ores et déjà battu son record de 2010 en dépassant les 3,791 milliards d'USD de recettes au box-office grâce à ses labels Marvel, Disney et Pixar[49]. Le , Disney achète à Paramount les droits sur toutes nouvelles productions cinématographiques d'Indiana Jones[50],[51]
Le , Walt Disney Studios renouvelle son partenariat avec IMAX pour diffuser ses prochaines grosses production sous ce format dont les prochains Marvel et Lucasfilm[52]. Le , Disney et Netflix signent un contrat donnant l'exclusivité des nouveautés cinématographiques des studios Disney-Pixar-Marvel-Lucasfilm à Netflix au Canada[53]. Le , le gouvernement australien accorde une subvention de 21,6 millions d'USD pour le tournage de Pirates des Caraïbes 5 dans le Queensland[54]. Le , le gouvernement britannique accorde une réduction d'impôts de 8 millions de £ aux studios Disney pour le tournage de Star Wars, épisode VII : Le Réveil de la Force au Royaume-Uni[55]. Le , The Guardian annonce que le studio Disney a reçu près de 170 millions de £ depuis 2007 en crédit d'impôts au Royaume-Uni[56].
Le , à la suite des mauvais résultats du film John Carter (2012), Disney rétrocède ses droits d'adaptation[57]. Le , Disney-Marvel et Fox démentent les rumeurs associant l'arrêt du comics Les Quatre Fantastiques avec une quelconque discorde au sujet des droits d'adaptation cinématographiques[58]. Le , Disney annonce avoir atteint pour la seconde fois les 4 milliards d'USD au box-office et deux semaines avant 2013[59],[60]. Le , Disney Media et Disney Studios annoncent un partenariat plus important avec Shanghai Media Group dans la coproduction, distribution et commercialisation de productions télévisuelles et cinématographiques[61],[62],[63].
Le , à la suite d'une réorganisation, Marvel Studios dépend désormais de Walt Disney Studios alors que Marvel Comics et Marvel Television restent dans le giron de Marvel Entertainment[71],[72],[73],[74]. Le , Disney annonce les dates de sorties de 19 films dont Ant-Man 2[75],[76]. Le même jour, Disney atteint les 4 milliards d'USD de recette au box-office international six semaines plus tôt que l'année précédente, surpassant pour la troisième année consécutive cette somme[77],[78],[79]. Le , Disney Studios franchit pour la première de son histoire les 5 milliards d'USD de recettes au box-office mais reste second au niveau américain derrière Universal[80]. Le , Steven Spielberg annonce un nouveau studio Amblin Partners qui récupère une partie des droits des productions DreamWorks mais une contrepartie est la conservation par Disney du catalogue des 13 films distribués par Touchstone Pictures en raison d'un prêt de 100 millions d'USD octroyé en 2009 et des frais de promotions[81]
Le , Walt Disney Studios abandonne les droits de distribution de Ghost in the Shell (2017) à Paramount[82],[83]. Le , Disney, la Fox et Lionsgate s'associent pour investir 50 millions d'USD dans le site et l'application de billetterie mobile Atom Tickets[84],[85]. Le , grâce à Le Réveil de la Force et Zootopie, Walt Disney Studios dépasse le milliard de dollars de recettes en salles[86],[87]. Le , Disney bat le record de rapidité de recettes au box office atteignant le milliard de dollars aux Etats-Unis, et dépassant les 2 milliards à l'étranger, totalisant plus de 3,34 milliards à globalement[88]. Le , Netflix confirme l'arrivée en septembre des films récents de Disney, comme convenu dans un contrat signé fin 2012[89]. Le , Disney annonce franchir la barre des 4 milliards de dollars de recettes à l'international aidée par Alice de l'autre côté du miroir sorti durant la semaine et Captain America: Civil War, sorti 5 semaines auparavant[90]. Le , avec la sortie du film Le Monde de Dory, Walt Disney Studios dépasse les 5 milliards d'USD de recette en salles[91],[92]. Le , Disney Studios atteint les 5 milliards d'USD au box office mondial dont 3 à l'international en un temps record grâce aux films Le Monde de Dory, Captain America: Civil War et Zootopie[93],[94]. Le , TNT et TBS signent un contrat d'exclusivité avec Walt Disney Studios pour la diffusion des 10 films Star Wars à la télévision jusqu'en 2022, d'une valeur d'au moins 250 millions d'USD[95],[96]. La vente comporte aussi les droits de diffusion en streaming jusqu'en 2024[97]. Le , Disney Studios atteint les 6 milliards d'USD au box office mondial, première de l'histoire pour un studio cinématographique[98]. Le , Disney, Sony et Paramount signent un partenariat avec l'application MyLingo pour fournir un doublage en espagnol dans les salles de cinémas américaines[99],[100]. Le , les recettes de Rogue One: A Star Wars Story permettent aux Walt Disney Studios de dépasser les 7 milliards de revenues annuels, un record pour les studios d'Hollywood qu'Universal Studios avait frôlé l'année précédente avec 6,9 milliards[101],[102],[103].
Le , le magazine Forbes indique que Disney utilise le réseau neuronal artificiel et l'apprentissage profond pour prévoir le succès des prochains films[114]. Le , le Wall Street Journal dévoile les termes demandés par Disney aux propriétaires de cinéma pour diffuser Star Wars, épisode VIII : Les Derniers Jedi comme 65 % du prix des billets au lieu de 55 ou 4 semaines dans la plus grande salle[115],[116]. Le , Thor : Ragnarok récolte 800 millions d'USD à l'international et permet aux studios Disney de dépasser les 5 milliards d'USD de recettes cinématographiques en 2017[117],[118]. Le , Disney devient le premier studio a atteindre deux fois les 6 milliards d'USD de recettes cinématographiques au niveau mondial[119]. Le , les recettes de Star Wars, épisode VIII : Les Derniers Jedi dépassent les 900 millions d'USD à l'international et en les cumulant avec les autres films Star Wars permettent à Disney d'égaler les 4 milliards d'USD de l'achat de Lucasfilm en 2012[120],[121].
Le , Black Panther approche des 500 millions d'USD de recettes et permet à Disney de dépasser le milliard pour l'année 2018[122]. Le , Walt Disney Studios lance avec Accenture Interactive, StudioLab un projet de trois ans pour développer la réalité virtuelle[123],[124]. Le , Avengers: Infinity War établit un record en récoltant plus d'un milliard d'USD en 11 jours, dépassant les 975 millions de la veille et permettant au studio d'atteindre les 3 milliards d'USD, un jour plus tôt que son précédent record datant du 6 mai 2016[125]. Le , Cisco rejoint le projet StudioLAB de Walt Disney Studios, qui au sein d'un studio de 3 500 pieds carrés (325 m2) au cœur des studios historiques de Disney aura pour mission d'imaginer les loisirs et leurs productions[126],[127]. Le , le magazine Forbes titre que le film Le Retour de Mary Poppins fait un score honorable au box-office mais souligne la dépendance de Disney aux productions avec des superhéros de Marvel dont 3 films ont dépassé le milliard d'USD de recettes en 2018 tandis que Solo n'a pas attiré le public[128]. Le , pour la première fois de son histoire Disney publie gratuitement un court métrage de Pixar sur YouTube, le film Bao[129]. Le , Disney Studios annonce 7,325 milliards d'USD de recettes en salles pour 2018[130].
Depuis 2019 : Fox Studios et le streaming
Le , Disney annonce que le film Captain Marvel dont les recettes attendues sont estimées à 150 millions sera le premier des studios Disney à être diffusé sur le service Disney+ et non Netflix[131],[132],[133]. Le , le film Captain Marvel passe la barre symbolique du milliard d'USD de recettes à l'international, septième de Marvel Studios et 18e pour Walt Disney Studios[134],[135],[136].
Le , le gouvernement australien accorde 17,1 millions d'USD d'avantages fiscaux à Disney pour le tournage d'un film Marvel aux Fox Studios Australia, possiblement sur Shang-Chi[137],[138]. Le , Disney nomme Alan Bergman co-président de Walt Disney Studios, aux côtés d'Alan Horn qu devient en plus Chief Creative Officer(en)[139],[140],[141]. Le , Walt Disney Studios annonce les dates de ses prochaines productions avec comme fait marquant le décalage d'Avatar 2 pour décembre 2021 et l'ajout de 3 films Star Wars jusqu'en 2027[142],[143] ainsi que l'annulation de 4 films Marvel issus des droits détenus par la Fox comme Gambit et les X-Men[144],[145]. Le , la Twentieth Century Fox Film Corporation annonce que Disney prévoit 53 licenciements à partir du 25 juillet[146]. Le , Aladdin (2019) avec près 450 millions d'USD de recettes à l'international depuis sa sortie en mai permet à Walt Disney Studios de dépasser les 5 milliards d'USD au box-office[147].
Le , Walt Disney Studios lance un programme de soutien aux réalisateurs débutants nommé Disney Launchpad: Shorts Incubator; similaire à celui de Disney/ABC pour les scénaristes; permettant de suivre des cours durant sept mois aux studios de Burbank, de réaliser un court métrage en prise de vue réelle et d'être rémunéré, le film devant ensuite être diffusé sur Disney+[148]. Le , le film Aladdin dépasse le milliard d'USD de recettes mondiale après deux mois en salles devenant le quatorzième film de Disney a atteindre cette somme[149],[150]. Le , Walt Disney Studios annonce l'arrêt de la majorité des films en développement de 20th Century Fox sauf Avatar 2 et la série La Planète des singes à la suite de l'annonce d'une perte de 170 millions d'USD pour le troisième trimestre comprenant X-Men: Dark Phoenix[151]. Le , avec Toy Story 4 qui récolte 1 milliard d'USD, Walt Disney Studios devient le premier studio ayant 5 films dépassant ce niveau de recettes en 2019[152],[153],[154]. Le , Disney repousse plusieurs dates de sorties, La Femme à la fenêtre au 15 mai 2020, Cruella au 31 mai 2021, The Empty Man au 7 août 2020, l'adaptation d’Everybody's Talking About Jamie au 23 octobre 2020 et un film non nommé prévu le 28 mai est retiré[155],[156]. Le , le groupe Walt Disney Studios est crédité de 42 % des recettes cinématographiques de l'été aux États-Unis[157]. Le , Walt Disney Studios signe un contrat de longue durée avec les Pinewood Studios pour l'usage exclusif du site jusqu'en 2029[158],[159],[160].
L'engagement accru de la société en politique date de l'arrivée à sa tête de Bob Iger en 2015. Elle a pour conséquence une baisse de la popularité des studios Disney. Autrefois considérée comme la quatrième marque la plus appréciée des États-Unis, l'entreprise de divertissement chute depuis dans le cœur des Américains, jusqu'à atteindre la 77e position sur 100, selon un classement réalisé par Axios-Harris[163]. Cette brusque baisse s'expliquerait par les prises de position de la société californienne, prise en étau entre la droite qui l'accuse de wokisme et une gauche qui réprouve son manque de radicalité[164]. Cette évolution se traduit notamment par la présence de superhéros noirs et homosexuels à l'écran (dans Black Panther, La Petite Sirène et Les Éternels notamment), jusqu'ici peu voire pas retenus pour incarner les personnages imaginés par les studios. Au sein même de la société, alors que le nouveau dirigeant Robert Chapek refuse un temps de prendre position contre la « Loi sur les droits parentaux en matière d'éducation (Floride) », les créateurs les plus indispensables lui enjoignent de la condamner[163].
Buena Vista Network : réseau d'indépendants pour l'observation de la distribution des films du Buena Vista Motion Pictures Group au Canada et aux États-Unis
Le : après analyse des résultats financiers de 2014, Walt Disney Studios est le premier en termes de bénéfice avec 1,7 milliard d'USD pour 7,2 milliards de chiffre d'affaires[165]. Disney devance les autres studios américains.
Bénéfice et chiffre d'affaires des studios américains en 2014 (en millions d'USD)[165]
La filiale Buena Vista International est la société la plus rentable du cinéma, rapportant plus d'un milliard de dollars par an à Disney depuis le milieu des années 1990.
↑ ab et c(en) Helen Peck, Chartered Institute of Marketing, Martin Christopher, Adrian Payne, Moira Clark, Relationship marketing: strategy and implementation, Butterworth-Heinemann, , 509 p. (ISBN0750636262), p. 543