Le loi d'orientation des mobilités votée en 2019 met en place les conditions d'une meilleure prise en compte des mobilités du quotidien dans la programmation des investissements de transport[2].
Le nouvel exécutif bordelais souhaite réduire les inégalités vis-à-vis de l’offre de transports des habitants des zones péri-urbaines en offrant des solutions de transport en commun efficaces, lutter contre la congestion routière de la métropole, et faire baisser les émissions de gaz à effet de serre et polluants[2].
Décisions
L'étude d'un RER métropolitain commence à la fin des années 2010, portée en particulier par Gérard Chausset, président de la commission « transport » de Bordeaux Métropole. Le Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine en valide le principe le [5].
Le , la ligne de Libourne à Arcachon, sans changement à la gare de Bordeaux-Saint-Jean est diamétralisée sur les liaisons TER Nouvelle-Aquitaine 41.1U et 41.2U.
Le , le schéma des mobilités est présenté. Il préconise entre autres la mise en place d'un RER métropolitain de cent deux kilomètres de longueur, comptant trois lignes et dont l'achèvement est prévu pour 2028[8]. En décembre 2021, la ligne de Libourne à Arcachon voit sa fréquence augmentée à raison d'un train toutes les demi-heures en période de pointe et un train par heure le reste de la journée[9],[10].
Le , la séance plénière du conseil régional de Nouvelle-Aquitaine marque l'engagement de la région dans le projet, avec non seulement un financement complémentaire de 170 millions d'euros, mais une extension de la desserte du Médoc[11].
Aménagement des infrastructures ferroviaires hors ligne du Médoc
33 %
33 %
33 %
Aménagement des infrastructures ferroviaires de la ligne du Médoc
30 %
45%
25 %
/
Matériel roulant (sauf Médoc)
/
50 %
/
50 %
Matériel roulant au nord de Macau
/
50 %
50 %
/
Coûts nets d’exploitation
/
50 %
/
50 %
Présentation du réseau
Trois lignes ferrées et une ligne de bus
Ligne 41U (F41+) : Arcachon - Bordeaux - Libourne
La ligne 41U – actuelle F41+ – relie Arcachon à Libourne en passant par la gare de Bordeaux-Saint-Jean. Elle résulte de la fusion des lignes de TER Nouvelle-Aquitaine 41.1U et 41.2U (F41). La première relie Bordeaux à Libourne, et la seconde, Bordeaux à Arcachon. Cela permet aux voyageurs de ne plus avoir à changer de train en gare de Bordeaux[12],[13]. Les premières liaisons diamétralisées (F41+) sont mises en place en , d'abord avec un train par jour, avec pour objectif d'avoir un train toutes les 15 min en heure de pointe dans les années qui suivent[14],[15],[16].
Le projet inclus également une ligne de Bordeaux à Créon. Toutefois, la première réalisation de ce programme n'est pas une liaison ferrée mais une ligne de bus Créon — Bordeaux[réf. nécessaire]. Celle-ci, ouverte dès 2019, dépasse les prévisions de fréquentation estimées lors des études, avec une moyenne de 547 passagers quotidiens contre 400 estimés au mieux lors des études[17].
Nouvelles gares
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Billettique
Le programme comporte également une carte d'abonnement nommée Modalis. Celle-ci offre un socle billettique commun à vingt-cinq réseaux de transports régionaux. Elle est utilisée par vingt-cinq mille voyageurs[17].
Travaux
En 2021, des premiers travaux sont effectués en gare de Saint-Mariens pour faciliter un surcroît de nombre de circulations quotidiennes. À la fin de la même année, des travaux d'aménagement de la halte Bouscat Sainte-Germaine sont prévus[18] ; ils ne sont cependant lancés que le [19].
Mises en service
En 2021, les premières liaisons diamétralisées, c'est-à-dire marquant un simple arrêt en gare de Bordeaux-Saint-Jean, sont créées, au nombre de sept par jour. En 2022, cette desserte est portée à trente-deux liaisons quotidiennes[18].
↑ a et bBordeaux Métropole 2022, Un partenariat élargi au service des mobilités de l’aire métropolitaine bordelaise et girondine, p. 2.
↑Jean-Pascal Videau, « Municipales : Pierre Hurmic, ce “catho basque” écolo qui vient d'être élu maire de Bordeaux », Challenges, (ISSN2270-7719, lire en ligne).
↑Mickaël Bosredon, « Bordeaux : L'avenir des transports passera par le RER métropolitain, les bus et vélos express et la marche », 20 Minutes, (ISSN1632-1022, lire en ligne).
[Bordeaux Métropole 2022] Feuille de route pour le développement d’un Réseau Express Régional Métropolitain : Extension à l’échelle départementale — Révision 2022, Bordeaux, Bordeaux Métropole, , 17 p. (lire en ligne)