Vallée de la Misère Vallée de Pie Quai de la Poulaillerie Rue de la Mesgneiscerie Quai de la Saunerie Quai de la Mégisserie Quai de la Ferraille Quai de la Ferronnerie
La circulation automobile s'y fait à sens unique, de l'ouest vers l'est. En contrebas du quai, sur la berge, se trouve la voie Georges-Pompidou, dont une rampe de sortie aboutit sur le quai de la Mégisserie. Sur le parapet qui surplombe la voie et la Seine s'alignent les boîtes des bouquinistes.
Elle fut transformée en quai en 1369, sous le règne de Charles V sous le nom de « quai de la Saunerie » en raison de la proximité du port au sel et du grenier à sel[1],[2].
Reconstruit vers 1520, le quai est rallongé jusqu'au château du Louvre et, en 1532, il porte le nom de « quai de la Saunerie » sur la totalité de sa longueur[2].
Auparavant, la partie qui s'étendait de la place du Châtelet à l'abreuvoir Pépin[3] était appelée « vallée de la Misère », car elle était dans la continuité de la rue de la Vallée-de-Misère, nom donné en raison les bouchers, qui y avaient leurs étals sur le quai et qui y égorgeaient les animaux[4], ainsi que « quai de la Poulaillerie » pour une raison analogue, et encore « vallée de Pie[5],[2] ». La partie qui s'étendait après l'abreuvoir Pépin, occupée par des mégissiers, était déjà appelée « quai de la Mégisserie ». En 1673, les mégissiers furent déplacés dans le faubourg Saint-Marcel, le long de la Bièvre.
Le mot « vallée » a le sens de « placée en contrebas » et le mot « misère » rappelle la crue de la Seine de janvier 1496 qui avait apporté misère et désolation[1].
Élargi en 1769, il est ensuite nommé « quai de la Ferraille » et « quai de la Ferronnerie » à cause des marchands qui étalaient leur ferraille le long du mur d'appui, avant de retrouver son odonyme précédent.
Au débouché du pont Neuf, les sergents recruteurs étaient chargés de lever des volontaires pour l’armée. La proximité des nombreux cabarets du quartier facilitait leur activité[8].