Le littoral a une longueur de plus de 9 km et comporte de nombreuses plages de sable fin et des plages de gravier ainsi que des falaises situées de part et d'autre de la pointe du Castelli.
À la fin du Paléozoique, s'est développée une tectonique cassante fini et post-orogénèse varisque qui a initié la fragmentation et la dislocation du socle induré hercynien, composé de granites et de roches métamorphiques souvent plissées en anticlinaux et synclinaux. Cette tectonique induit l'individualisation de blocs basculés orientés NW-SE. L'un de ces blocs est souligné par un escarpement de faille rectiligne correspond au coteau de Guérande s'étendant sur 25 km depuis Piriac à l'Ouest (Pointe du Castelli) jusqu'à Saint-Nazaire à l'Est (Pointe de Chémoulin). La section de ce coteau, Piriac-sur-Mer / La Turballe, est caractérisée par une côte rocheuse tant sur les platiers que le long des falaises basses entrecoupées d'anses à plages sableuses[8].
L'ensemble des séries métamorphiques qui constituent le synforme de Piriac appartient à l'Unité de St Gilles-la Vilaine caractérisée par une série de micaschistes et de gneissmicacésporphyroclastiques datés de 477 +/-7 Ma (Ordovicien inférieur)[8]. Le leucogranite de Guérande apparaît symétriquement de chaque côté de ce pli. C'est un granite leucocrate, à grain grossier ou moyen, à paragenèse à muscovite dominante, biotite, et en partie égale quartz globuleux, feldspath microcline perthitique souvent subautomorphe et albite (An < 10) en cristaux bien maclés[9]. La pointe du Castelli est classée géosite d'intérêt majeur pour ses affleurements et une curiosité géologique, le « tombeau d'Almanzor »[10].
La commune abrite une mine d'étain[Note 3] découverte en 1813[12] et une ancienne mine d'uranium sur le site de Pen ar Ran[13]. Entre 1975 et 1989, 602 tonnes d'uranium ont été extraites de ce site, dont une partie à ciel ouvert.
Géographie humaine
Morphologie urbaine
L'agglomération principale, avec notamment la Vieille ville et ses maisons de granit[Note 4] éclairées de massifs d'hortensias et de roses trémières
Les bourgs secondaires : Le Port-aux-Loups, Lérat[Note 5], Saint-Sébastien, etc.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 796 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[16]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Billiers à 18 km à vol d'oiseau[18], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 839,9 mm[19],[20]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[21].
Urbanisme
Typologie
Au , Piriac-sur-Mer est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[22].
Elle appartient à l'unité urbaine de La Turballe[Note 6], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 7],[23],[24]. La commune est en outre hors attraction des villes[25],[26].
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[27]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[28].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Penceriac en 861, Plebs Keriac en 862, Penkeriac en 1084, Penheuryaco et Penkerac en 1112, Penchevriac en 1271, Pereac en 1287, Pehereac en 1330, Pihirriac en 1426, Pezerac au XVe siècle, Pihiriac en 1566, Pihiryat et Pirihac en Guerande au XVIe siècle, Piriac en 1630[30].
Le toponyme serait issu du breton penn « tête » (ici :« cap », « pointe », voir le nom de la pointe « Pen ar Ran »), et de l'anthroponyme gallo-romain Cariacus[31] ou association du breton penn avec un toponyme gaulois ou gallo-romain en -(i)acum préexistant : *Cariacum, fondé sur le nom de personne gaulois Carius[32]. cf. Cayrac, Charey, Chéry, etc.
Site déjà occupé pendant la Préhistoire, des mégalithes y sont encore visibles.
Piriac-sur-Mer connaît aussi une occupation gauloise et gallo-romaine. En effet, les fondements d'une ferme datée de La Tène moyenne ont été mis au jour. S'y concentraient des activités d'agriculture et d’élevage mais aussi salicoles. Le site est occupé jusqu'au premier siècle de notre ère sans réels changements. Vers 130 ap. J.-C., l'habitat se transforme radicalement, laissant place à une petite villa gallo-romaine occupant une surface d'un hectare. Le site entame un déclin progressif à partir du IVe siècle et sera définitivement abandonné au cours du Ve siècle ou du VIe siècle[35].
Waroch se serait installé à Aula Quiriaca, lieu-dit cité sous cette forme latinisée dans le Cartulaire de Redon ainsi que sous la forme bretonne Lesguiriac, et localisé entre le bourg actuel et l'encart de Lérat. Ce toponyme qui signifie « la cour, demeure de Kiriac » renforce l'hypothèse de l'équivalence Kiriac / Waroch[pas clair].
Sous domination bretonne depuis le VIe siècle, officiellement intégré à la Bretagne en 851 avec l'ensemble de l'évêché de Nantes, Piriac appartient au pays guérandais, en breton Bro Wenrann.[réf. nécessaire]
La ville est une productrice de vin dès le IXe siècle grâce à une variété de raisin appelé « Aulny ». Le vignoble piriacais acquiert une certaine renommée, si bien que le bourg exploite une plus grande surface de vigne que Mesquer et même de Guérande, et exporte du vin vers Nantes et en Angleterre[36]. L'activité viticole cesse avec l'épidémie de phylloxéra (années 1860). On trouve dans la campagne alentour les vestiges de cette agriculture avec les vignes poussant au milieu des ronces, et dans le bourg, un pressoir[Note 8].
C'est au XVIIe siècle que Piriac connaît son plein essor économique, la pêche étant pratiquée vers Terre-Neuve. Au XVIIIe siècle Piriac se spécialise dans la pêche aux harengs et à la sardine qui décline au XIXe siècle, les piriacais non agriculteurs se tournant à cette époque vers l'administration, l'armée, la Royale ou les Douanes[37]. Le premier môle du port est construit en 1758. Les dernières conserveries ferment durant les années 1970.
Piriac a longtemps été un lieu stratégique, car elle est située près de l'embouchure de la Vilaine et possède en outre une île - l'île Dumet - qu'un fort occupe toujours aujourd'hui. Les Anglais tiendront d'ailleurs l'île pendant de longues décennies au XVIIIe siècle avant d'en être chassés par les Français. Piriac possède plusieurs forts de garde le long de la côte. Village typique, classé petite cité de caractère, Piriac accueillera notamment Émile Zola qui habita près de l'église, Alphonse Daudet qui résida sur le port et d'autres curieux en quête d'exotisme culturel.
Aujourd'hui, Piriac-sur-Mer vit essentiellement du tourisme et de la plaisance. Une partie de l'ancien village est protégée[réf. nécessaire].
Langues
On estime que la langue bretonne s'est maintenue à Piriac jusque dans la première moitié du XIXe siècle. On se base sur un témoignage recueilli vers 1900 par Paulin Benoist auprès d'un certain Ernest Rio dont le père, né à Piriac, avait connu vers 1830 des vieux Piriacais parlant encore le breton. Il n'existe malheureusement aucune note ni étude précise sur le dialecte breton parlé autrefois à Piriac : celui-ci était probablement très proche du breton de Batz-sur-Mer, lui-même proche du breton vannetais.
On dispose seulement de trois mots bretons collectés sur place par Édouard Richer en 1823 : morgouilh, méduse, garelé, plie (sorte de poisson), et kourikan, korrigan, lutin. Rien ne prouve qu'il ait rencontré des bretonnants : ces trois mots sont encore employés dans le gallo local, qui comprend de nombreux autres bretonnismes dont pourhic, « coquillage grain de café » (de pourc'hig, petit cochon).
De même, plus de 80% de la toponymie piriacaise est d'origine bretonne[40] :
Pointe du Castelli (Castellic 1572 ; de kastellig : petit château) ;
Kervin (Kaeruuen IXe siècle ; de Ker Gwenn : le village blanc) ;
Le Closillot noté aussi Le Closio (Sclusigo 1572 ; de skluzigoù : les petites écluses) ;
Port-Kennet (Port Guennec XVe siècle : contient le nom d'homme Le Guennec) ;
Commentaires : Simplification d'un ancien blason qui était de sable à la bande d'or, broché sur une ancre de marine d'or, avec la deviseRetineat Et Salvet[41]. Blason paroissial (Grand Armorial de France – 1697). Brevet d'Hozier ; blason enregistré le .
Adjointe administrative en disponibilité 13e vice-présidente de Cap Atlantique (2023 → )
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Population et société
Démographie
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Selon le classement établi par l'Insee, Piriac-sur-Mer fait partie de l'aire urbaine et de la zone d'emploi de Saint-Nazaire et de l'unité urbaine et du bassin de vie de La Turballe[24]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 98 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 2 % dans des zones « très peu denses »[47].
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[49].
En 2022, la commune comptait 2 663 habitants[Note 10], en évolution de +17,78 % par rapport à 2016 (Loire-Atlantique : +6,68 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement âgée.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 18,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 53,6 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 045 hommes pour 1 194 femmes, soit un taux de 53,33 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,42 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[52]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,6
90 ou +
4,5
12,1
75-89 ans
18,7
35,9
60-74 ans
33,8
18,3
45-59 ans
17,7
10,3
30-44 ans
9,4
11,4
15-29 ans
7,1
10,5
0-14 ans
8,8
Pyramide des âges du département de la Loire-Atlantique en 2021 en pourcentage[53]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,8
6
75-89 ans
8,6
15,1
60-74 ans
16,4
19,4
45-59 ans
18,8
20,1
30-44 ans
19,3
19,2
15-29 ans
17,4
19,5
0-14 ans
17,6
Culture et patrimoine
Éléments principaux
Le centre ville est de style breton avec de vieilles maisons du XVIIe siècle, à pignon et toiture et forte pente. Elles forment un ensemble compact, à dominante de granit gris. L'ancien hôtel du port a été bâti en 1626, et agrémenté plus tard d'une tourelle en tuffeau[54].
Au milieu de ce centre historique se trouve une église massive, construite en 1766, à l'emplacement de la précédente qui menaçait de ruine. Sa nef unique est en forme de croix. Le clocher, une tour carrée, est couvert d'un dôme à pans. À l'intérieur, plusieurs éléments sont classés : le bénitier en granit du XVIe siècle, le Christ en bois peint du XVIIe siècle, le retable du XVIIIe siècle[55].
Maisons de style breton en granit
Église Saint-Pierre-ès-Lien
Port et église vus de la plage
Chapelle Saint-Sébastien
Les ruelles fleuries et les murs de granit aux pierres polies par le temps sont le théâtre des animations estivales organisées par la commune : concerts, marché des artisans et soirées à thème.
Les jardins de la mairie abritent un mégalithe appelé « pierre du Méniscoul » (parfois « pierre de Méniscoul »), dont les gravures sont érodées. Il s'agirait du plus vieux mégalithe de la Loire-Atlantique, ses gravures semblant dater de l'âge du bronze[56]. Cette pierre a été inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du , alors qu'elle se trouvait sur le site des cartes du Diable, route de Saint-Sébastien. Lors de ce classement, la possibilité d'une datation plus récente des gravures est évoquée, l'érosion due à la salinité pouvant avoir été à l'origine de l'absence de traces d'utilisation d'un percuteur en métal, élément déterminant pour la datation à l'âge du bronze[57].
Le monument commémoratif aux huit victimes de l'accident d'un bombardier américain B-17, lors de la Seconde Guerre mondiale, le , au large de la côte de Piriac (vers le domaine de Villeneuve), a été érigé en 2003 par la commune, et inauguré par un des deux survivants, Peter Fryer[58].
Waroch, roi du Broërec au VIe siècle, avait une résidence située près de Lérat (actuellement à la limite avec la commune de La Turballe), il venait régulièrement à Piriac-Sur-Mer ;
Au XIXe siècle, des personnalités sont venues en villégiature et ont ainsi marqué l'histoire de la commune par leur présence ;
Émile Zola : une plaque commémorative de son séjour se trouve sur une maison près de l'église ; il a écrit une nouvelle, les Coquillages de Monsieur Chabre lors d'un séjour estival à Piriac ;
Alphonse Daudet : il a séjourné en 1874 et 1875 à Piriac-Sur-Mer. Le village est décrit dans "La moisson au bord de la mer" inclus dans les Contes du lundi daté de 1875, comme "ce petit village perdu au milieu des rochers, intéressant par son double côté marin et pastoral" ;
Jean-Luc Flohic (dir.), Le Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique, t. 1, Charenton-le-Pont, Flohic éditions, coll. « Le patrimoine des communes de France », , 1383 p. (ISBN2-84234-040-X)
Michel Garnier, Se souvenir de la pointe du pays de Guérande. Piriac-sur-Mer, La Geste, , 155 p. (ISBN978-2-36746-179-3)
↑Le rocher a reçu différentes appellations : « la Pierre », « (le rocher de) la pipe » du XIVe ou XVIIIe siècle (la pipe désignant un tonneau utilisé pour le transport du vin, de l’eau et du pain conservés lors des voyages maritimes et encore pour entreposer du sel), puis au XIXe siècle Almanzor (issu d'un mot espagnol qui signifie « le victorieux », lui-même issu de l’arabe al-Mansur), nom popularisé par la poésie Promenade au Croisic, suivie d'Iseul et Almanzor, ou la Grotte à Madame de l'écrivain croisicaisAuguste Lorieux publiée en 1828, à l’époque où le tourisme balnéaire se développe sur la côte[1]. La légende « la plus connue, et la plus farfelue, se raconte à l’époque des croisades : Almanzor, seigneur de Lauvergnac, serait parti en Orient avec Saint-Louis lors de la 8e croisade (en 1270). Attendant son bien-aimé, Dame Yseult venait guetter l’horizon chaque jour sur la côte et s’abritait régulièrement dans une grotte, devenue la grotte à Madame. Un jour de tempête, son mari revint mais le navire sombra au bord de la côte. Le corps d’Almanzor aurait été déposé par les vagues devant le rocher, qui s’ouvrit et devint son tombeau[2] ».
↑« Située au S.-W. du port de pêche de Piriac-sur-Mer, la plage de la Mine recoupe le contact entre les micaschistes et porphyroïdes du Castelli au Nord, et le granite de Guérande au Sud. Le contact est occupé par un filon de quartz minéralisé irrégulièrement en cassitérite (anciennes exploitations minières par puits et galeries)[11] ».
↑On peut voir de petites maisons de pêcheurs aux façades crépies à la chaux pour les protéger des vents chargés d’embruns, et aux volets peints à l'époque avec le reste des pots pour les bateaux. On peut également remarquer les belles demeures d'armateurs du XVIIe et XVIIIe siècles, à l'époque où Piriac participe à l'aventure des terre-neuvas puis se spécialise dans la pêche aux harengs et à la sardine[14].
↑L'anse de Lérat abritait le premier port de Piriac (où relâchait une flottille de sardiniers au XVIIIe siècle) moins exposé que le port actuel. Le bourg de Lérat possédait un chantier naval et deux conserveries[15].
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de La Turballe comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
↑Ce pressoir est situé à l'angle de la rue des mouettes et de Saint-Michel
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Au niveau de la plage Saint-Michel, le Corps de Garde qui date du XVIIIe siècle est un poste où se tenaient les milices garde-côtes. Il complète les postes de guet et cabanes de fortune bâtis tout le long du sentier.
↑Initié par CPIE Loire-Océane, le sentier est créé en mai 2022, au départ de Kervin, longeant le ruisseau de Lérat[59].
↑Un autre établissement situé 1, quai Verdun est l'hôtel des Bains, devenu l'hôtel de la pointe puis la brasserie La Vigie. Alphonse Daudet y séjourne en 1874 et 1875, en compagnie de son épouse, la poète Julia Allard (bretonne originaire de Pontivy)[60].
↑Sur les conseils de Daudet, Zola séjourne à Piriac pendant ses vacances d'été en 1876, dans cette maison 10, place de l'église. Alors qu'il est en plein dans l'écriture de L’Assommoir, Zola profite de ce repos pour écrire une nouvelle polissonne, Les Coquillages de Monsieur Chabre. Inspirée par le bourg et les paysages, cette nouvelle raconte la venue à Piriac d'un couple stérile auquel le docteur conseille une villégiature balnéaire pour se soigner avec des fruits de mer. Alors M. Chabre, que l’eau effraie, reste en haut dans la falaise, sa jeune femme descend dans la « grotte à Madame » avec un garçon du village, où ils restent bloqués par la marée montante, profitant de cette mésaventure pour avoir une relation sexuelle. Elle tombe enceinte, dans l'ignorance du mari qui croit que son traitement à base d'arapèdes a été efficace[61].
↑Demeure de Felix Colonna Walewski, colonel polonais émigré en France après l'insurrection en Pologne en 1830 et à laquelle il prend part. Il suscite d'autant plus la suspicion qu'il est considéré le fils bâtard de Napoléon Ier et de Marie Walewska. En réalité, il est le neveu par alliance de la comtesse Walewska[62].
↑Maison qui appartenait à un couvent de religieuse au XVIIe siècle. À ne pas confondre avec le Castel Fleury, pension de famille (en face du « tombeau d'Almanzor ») où la famille Belmondo venait passer ses étés[64].
↑Demeure de la famille Rado du Matz de Saint-Guédas, elle possède un escalier en pierre recouvert d'un dôme. La façade qui donne sur la place de la Chope (du nom des échoppes, petites boutiques en planche ordinairement en appentis autour de cette place qui a conservé son puits public) est couronnée d'une lucarne asymétrique au fronton orné d'un saumon et d'une équerre, emblème d'une loge maçonnique. Sur une autre lucarne, un dauphin sculpté rappelle la pratique de la chasse de ce cétacé[65].
Références
↑Michel Barbot, « La Pierre d’Almanzor ou le Jeu du Vainqueur ? », Histoire & Patrimoine, no 88, , p. 80-85.
↑Figure 9 : Les divers domaines constitutifs de la zone sud armoricaine, tiré de Carine Cartier, « Structure de l’unité de Saint-Georges-sur-Loire et du domaine ligérien (Massif Armoricain). Implications géodynamiques pour la chaîne hercynienne », Géologie appliquée, Université d’Orléans, 2002, p. 24
↑Sciences de la terre, Foundation scientifique de la géologie et de ses applications, , p. 18.
↑C. Lorenz, Géologie des pays européens : France, Belgique, Luxembourg, Dunod, , p. 135.
↑Jacques Bachelier, Emile Letertre, Piriac et son histoire, Editions Jean-Marie Pierre, , p. 23.
↑Emile Letertre, Piriac au XIXe siècle, É. Letertre, , p. 43.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Marie-Laure Hervé-Monteil (dir), « Piriac-sur-Mer (Loire-Atlantique), il y a 2500 ans…Conclusion et mise en perspective », Les Cahiersdu Pays de Guérande, no 51,
↑Paul Mercier, Yves Horeau, ans la boucle du Mès, Mesquer, Quimiac, Saint-Molf, P. Mercier, , p. 90.
↑Emile Letertre, Piriac au XIXe siècle, É. Letertre, , p. 43
↑« La vie d'un capitaine retracée dans un roman : L'écrivain Bernard Cognaud, dans son dernier ouvrage, conte l'histoire d'Ernest Lebeau, un petit Piriacais qui parvint à devenir capitaine au long cours et navigua partout dans le monde. », Ouest-France, (lire en ligne).
↑« B-17 41-24478 », sur Aérostèles, lieux de mémoires aéronautiques (consulté le ).
↑« À la découverte de la flore locale », Le Piriacais. Le journal municipal trimestriel, no 5, , p. 7.
↑Jean-Yves Paumier, Jean-Paul Minster, Guide littéraire de Loire-Atlantique, Siloë, , p. 79.
↑Jean-Yves Paumier, Jean-Paul Minster, Guide littéraire de Loire-Atlantique, Siloë, , p. 81-84.
↑Pierre de La Condamine, Prestiges du pays de Guérande, Éditions France-Empire, , p. 244-246.
↑Gilles Renaudeau, « La Maison du Patrimoine de Piriac au service de la conservation de la mémoire des grands et petits évènements de la vie piriacaise », Les cahiers du pays de Guérande, no 51, , p. 6.