Il meurt le à Chambéry des suites d'une longue maladie du foie[3].
Condamnation pour attouchements sur mineurs
En 1996, Patrick Font est accusé d’attouchements sur mineurs dans un cadre institutionnel, commis sur des jeunes filles élèves dans son établissement « ouvert à la rentrée 1994, une école parallèle[4] » de formation au spectacle. Poursuivi par les familles de douze enfants, onze filles et un garçon[2],[5], « le [1996], [il] est incarcéré à la prison d'Aiton (Savoie) pour atteintes sexuelles sur enfants de moins de 15 ans[4]. »
Il reconnaît la plupart des attouchements avec les adolescentes et les rapports sexuels avec les filles âgées de plus de 15 ans, déclarant à l'audience : « Je me suis trouvé de plus en plus en contact avec les jeunes filles. Je me suis laissé emporter par le torrent[6]. »L'Express le décrit comme un « pédophile type, obnubilé par les enfants[2] » et les psychiatres considèrent que « seule une incarcération pourra favoriser une prise de conscience[2] ». Il est condamné en à six ans de prison pour « attouchements sur mineurs[7] ». Libéré au bout de quatre ans, il remonte ensuite sur scène, poussé par des amis chansonniers[7].
Vie privée
Il épouse le à Paris XVIIeMinou Drouet, de sept ans sa cadette, qu'il avait rencontrée en 1968[8] et dont il divorce en 1979.
2010 : Si tu n'as rien à le dire, chante-le à la télé
CD de 23 chansons de Patrick Font, Anthony Casanova et Martial Paoli.
2. L'épouvantail et l'hirondelle
3. Le temps des écolos
5. Monsieur Janvier
7. Les jardins à la française
9. Gare de Lyon
11. Le village sans école
13. Identité nationale
15. Les mauvais esprits
18. Africa circus
22. La brise de l'île de Beauté
23. Cendrillon
1987 : Catherine Musson et Franck Brunel, Patrick Font, l'artiste qui ne voulait pas être star (sous-titre intérieur Font sans Val ou le chanteur qui ne voulait pas être star), coll. « Écrit-S », Arcantère Éditions (ISBN2-86829-023-X)