Marianne Sergent est la fille du grand résistant Georges Sergent, connu sous le nom de « Commandant Georges », et de Lucienne Didner, qui s'étaient connus dans la Résistance. Elle a un frère aîné, l'historien Bernard Sergent.
« Au début des années 70, je posais nue pour des académies de dessins et je passais des auditions. Comme il fallait un CV et que je n'en avais pas, j'en ai inventé un, c'est comme ça que depuis 30 ans tout le monde pense que j'ai commencé au Café de la Gare »[2]. Marianne Sergent fait ses débuts sur scène en 1973 dans Célébration (des Deux Orphelines) au théâtre 71, avant de créer son premier « seule en scène » l'année suivante, Robert, attends-moi au théâtre des Blancs-Manteaux. En 1975 elle intègre la troupe de la Veuve Pichard aux côtés de Romain Bouteille, Gérard Lanvin, Roland Giraud, Martin Lamotte, Coluche…
Auteure et interprète de nombreux sketchs humoristiques, elle enchaîne les spectacles (Rendez-moi mes baskets en 1977 et Vite et fort en 1978 à la Cour des miracles, One Woman Show en 1979 au Café de la Gare), devenant ainsi une des pionnières du one-woman-show et explorant dans un humour corrosif teinté de gouaille parisienne[non neutre] tous les tabous de la société avec un féminisme très revendiqué, contrairement aux autres femmes humoristes de l'époque. « Zouc, Sylvie Joly ou Anne-Marie Carrière ne parlait pas de sexualité »[3]. Elle interprète son skectch La Recette de la fellation en direct à la télévision dans une émission de Michel Drucker et se voit écartée des plateaux[3].
Marianne Sergent est la mère du comédien et réalisateur Jules Prieur-Sergent.
Théâtre
En tant que comédienne
1973 : Célébration (des Deux Orphelines) en forme de récupération (du Second Empire) de François Cazamayo, Claire-Lise Charbonnier et Bernard Mathieu, mise en scène Guy Kayat, théâtre 71 (Malakoff)