Anne-Marie Carrière, nom de scène d'Anne-Marie Brilman (née Blanquart), est la fille de Léon Blanquart (né en 1882) et de Florine van Brussel (1896-1974)[2].
Après des études secondaires au lycée Jules-Ferry à Paris, elle obtient une licence en droit. Alors qu'elle travaille dans une entreprise de textiles, elle fonde avec ses collègues un club qu'elle nomme le Carcamousse et se fait remarquer, lors d'une soirée privée de son club, par le directeur artistique du théâtre des Noctambules qui lui propose de faire partie de la revue des Noctambules et elle fait, dans ce cabaret, ses débuts de chansonnière[3].
À la télévision, elle est une invitée récurrente de L'Académie des neuf dans les années 1980.
Elle publie également plusieurs livres, Piments doux en 1963, Recueil de poèmes humoristiques et Mon musée de l'homme en 1968 et enregistre de nombreux disques publicitaires, en vogue à l'époque avec entre autres, son complice Jean Valton. Elle a écrit aussi le Dictionnaire des hommes qui a obtenu le Grand Prix de l'Humour en 1963.
Elle fut mariée deux fois : avec Jerzy Zygmut Rencki (1958-1961) puis avec Philippe Brilman (1964-2006)[2].
Dans le quartier de Montmartre, à Paris, la petite place au croisement des rues Lepic et Joseph de Maistre, dans le 18e arrondissement, porte le nom de place Anne-Marie-Carrière[6].
Filmographie
« Française moyenne type » comme elle aimait à se définir, comédienne, humoriste et chansonnière, Anne-Marie Carrière aura été, pendant de nombreuses années, une femme qui aura marqué les esprits par son humour bon enfant et une rondeur dont elle savait si bien se servir.
↑Combat, , p. 2 : « J'accomplissais un morne travail de bureau dans une entreprise de textiles, lorsque mes collègues et moi eûmes l'idée, pour charmer notre activité moutonnière, de fonder un club : le « Carcamousse ». Un soir, le « Carcamousse » organisa une réunion privée au théâtre des Noctambules. Bernard Dupré, le directeur artistique était présent. Je dus lui faire une certaine impression, puisqu'il me demanda de faire partie de la revue des Noctabules : Interdit aux béotiens. »