Chroniqueur radio, pamphlétaire, parfois acteur et de son propre aveu « cabot », il est également connu pour sa grande taille (1,93 m), occasion de jeux de mots pour les chansonniers des Deux Ânes qui le qualifient alors de « Maître 93 ».
Biographie
Enfance et débuts
Jean Marius Amadou naît le à Lons-le-Saunier[1] dans une famille radicale-socialiste originaire de l’Hérault[2]. Son père, Ernest Amadou, est inspecteur des PTT[3].
Entre mars et décembre 1974 puis à partir de la rentrée 1976 jusqu'en 1981, il anime l'émission dominicale du début d'après-midi C'est pas sérieux sur TF1 en compagnie de Jean Bertho, Anne-Marie Carrière, Guy Piérauld, Jacques Mailhot, etc. Un différend l'oppose à Jean Bertho — il n'est pas d'accord avec ses prises de position publiques en faveur du candidat François Mitterrand avant l'élection présidentielle de 1981 — ce qui lui vaut d'être privé un temps de télévision peu après l'élection.
Jean Amadou participe parallèlement à différentes émissions radiophoniques, notamment sur France Inter où il anime à partir de 1973 la tranche horaire du dimanche matin de L'Oreille en coin aux côtés de Maurice Horgues, Anne-Marie Carrière, Jacques Mailhot, Jean Bertho, etc.
De 1987 à 1995, il co-anime les matinées d'Europe 1 avec Maryse Gildas (d'abord 8 h 40 / 11 h, puis 9 h / 11 h) avec au programme : son édito, la rediffusion du Bébète Show de la veille, les impostures de Jean-Yves Lafesse, un voyage à gagner, un invité quotidien et des chroniques.
De 1995 à , il tient une chronique matinale, d'abord quotidienne puis hebdomadaire, de deux à quatre minutes, toujours sur Europe 1.
Également à partir de 1995, il présente sur la scène du théâtre des Deux Ânes un tour d'horizon politique satirique aux côtés notamment de ses complices Jacques Mailhot et Jean Bertho. Il participe également épisodiquement à La Revue de presse sur Paris Première.
De 2003 à 2010, il est « sociétaire » des Grosses têtes de Philippe Bouvard sur RTL, émission à laquelle il avait déjà participé épisodiquement, en tant qu'invité lorsque l'un de ses livres paraissait.
Amateur éclairé d'histoire contemporaine, il connaît tous les ministres et sous-secrétaires d'État de la IIIe et de la IVe République et est également un grand érudit de la guerre 1914-1918[réf. nécessaire]. Son humour, parfois grinçant, est teinté d'une grande culture ancrée à droite[5].
2006 : prix Alphonse-Allais L'Académie Alphonse Allais, association juridiquement autonome, qui décerne ce prix, est administrée par une Grande Chancellerie.