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L’Opérateur de transport de Wallonie[3] (anciennement Société régionale wallonne du transport) est la société publique de transport de la Région wallonne (Belgique). Elle utilise le nom commercial « TEC » (Transport En Commun). Son réseau est essentiellement composé d'autobus, mais elle exploite également le métro de Charleroi et le tramway de Liège.
Histoire
Fondée en 1991, lors de la régionalisation des transports en Belgique, la SRWT (Société régionale wallonne des transports) est une holding faîtière qui chapeaute cinq sociétés d'exploitation : les TEC (Transports en commun).
Historiquement, les transports en commun en Belgique étaient exploités à la fois par la SNCV (Société nationale des chemins de fer vicinaux fondée en 1885) et certaines villes disposaient de sociétés intercommunales gérant les transports : les STI. On pouvait en dénombrer trois en Région wallonne : STIC (Charleroi), STIL (Liège) et STIV(nl) (Verviers).
Lorsque la compétence des transports urbains a été régionalisée en 1989, toutes ces sociétés furent regroupées et un nouveau découpage fut effectué.
Le [4], le gouvernement Wallon a voté la fusion des 6 sociétés actuelles (SRWT et 5 société d'exploitations) au sein d'une nouvelle structure unique, l'Opérateur de Transport de Wallonie (OTW)[5] avec prise d'effet le [6]. Les anciennes sociétés TEC sont devenues des directions territoriales à cette même date.
La marque commerciale TEC, quant à elle, reste d'application.
Organisation et missions
Organisation
L'OTW est un organisme d'intérêt public de la Région Wallonne et est une personne morale de droit public.
Le décret créant l'OTW définit ses missions comme suit[7]:
1. a pour objet, en Région wallonne, l'étude, la conception, la promotion et la coordination des services de transports publics des personnes;
2. proposer au Gouvernement en vue de fixer:
les structures tarifaires applicables aux transports publics de personnes,
les règles de répartition des subsides régionaux alloués aux directions territoriales;
3. définir, au nom du Gouvernement, de la politique commerciale;
4. réaliser le programme d'investissements arrêté par le Gouvernement en matière d'infrastructure;
5. coordonner l'action des directions territoriales:
commandes et achats groupés de matériel roulant et d'équipements pour les différentes directions territoriales (ainsi que le financement de ces activités),
action visant à favoriser la création de services communs aux directions territoriales,
harmonisation des politiques desdites directions territoriales concernant les relations de travail individuelles ou collectives,
règlement à l'amiable de conflits entre directions territoriales;
6. relations avec la SNCB ou tout autre organisme national ou international de transports publics;
7. toute mission d'intérêt général que lui confierait le Gouvernement.
Un réseau de métro léger est établi à Charleroi : le MLC Métro léger de Charleroi. Il compte quatre lignes de tram exploitées principalement en mode « métro léger » (trams circulant en site propre). Un seul tronçon a gardé un caractère vicinal.
Les automates SELF et les autres canaux de ventes, les valideurs et les solutions logicielles sont mis en œuvre par XEROX à travers son produit ATLAS[10].
Le projet "TEC It Easy" a débuté par une simplification tarifaire en 2014. En 2015, après un projet pilote au TEC Brabant wallon, la nouvelle billettique est généralisée le 21 avril.
Mouvements sociaux
Dans le passé[Quand ?], la SRWT a subi des grèves pour des motifs divers (revendications liées à des hausses de salaires, problèmes de sécurité, licenciement d'un chauffeur de bus)[11][source insuffisante]. 70 % des grèves sont considérées comme grèves sauvages[11],[12]. Le MR réclame un « service minimum » pour réduire l'impact des grèves sur les usagers. Cette mesure est par contre jugée inapplicable selon le ministre wallon des Transports en 2011, Philippe Henry[13].