Les noms samedi et dimanche sont deux exceptions. Modifiés a posteriori, ils tiennent leur origine de la religion hébraïque pour le samedi et de la religion chrétienne pour le dimanche. Samedi et dimanche sont venus remplacer les jours dédiés aux dieux Saturne et Soleil. On retrouve la trace de l'ancienne terminologie païenne dans les langues germaniques (Saturday et Sunday/Sonntag).
La numérotation des jours de la semaine varie en fonction des sociétés et des traditions ; cependant le système international fixe le lundi comme étant le premier jour de la semaine ISO 8601.
De manière plus globale, cet article traite en détail des noms des jours de la semaine dans différentes langues et cultures.
Les premiers astronomes avaient différencié les astres en deux catégories :
les « fixes », c'est-à-dire ceux qui restent à la même place les uns par rapports aux autres (quel que soit le moment de l'année ou de la nuit ; ce sont nos étoiles) ;
les « errants », ceux qui changent de place les uns par rapport aux autres. Ces derniers sont nos planètes (du grec ancien πλανήτης, planêtês « errantes »).
À l'œil nu, ces dernières sont au nombre de cinq. Dans l'ordre de luminosité (magnitude apparente, initialement l'intensité de la sensation visuelle produite par une étoile), de la plus brillante à la plus terne, ce sont Vénus (-4,6), Jupiter (blanche, -2,9), Mars (rouge, -2,9), Mercure (-2,4), Saturne (0,4). Leur seront ajoutés le Soleil (-26,7) et la Lune (-12,6 lorsqu'elle est pleine).
Il y avait donc sept astres. Leurs noms ont été associés par la suite aux sept jours de la semaine. Les Anciens, ne pouvant les observer, ne connaissaient pas les planètes Uranus (découverte en 1781) et Neptune (en 1846), ni bien évidemment Pluton (en 1930 ; rayée de la liste des planètes en 2006 au bénéfice d'une nouvelle nomenclature : les planètes naines).
À Babylone (entre 1595 et 1157 avant notre ère (époque Kassite), voire plus anciennement depuis 1950), la célèbre série de tablettes astrologiques Enuma Anu Enlil associe déjà la planète Vénus à une déesse de l'Amour, Ishtar, et la planète Mars à un dieu de la Guerre et des Enfers, Nergal[2].
Chez les Assyriens, la planète Saturne est appelée Shamash et la planète Jupiter est associée au dieu suprême babylonien, Marduk[3].
Heptagramme
L'heptagramme ci-contre expliquerait le passage de l'ordre chaldéen à l'ordre actuel.
Les planètes sont classées en cercle (sens des aiguilles d'une montre) selon l'ordre chaldéen : Saturne (♄), Jupiter (♃), Mars (♂), Soleil (☉), Vénus (♀), Mercure (☿), Lune (☽). Elles sont ensuite reliées en utilisant un heptagramme, en partant du soleil (> lune > Mars > Mercure > Jupiter > Vénus > Saturne > retour au soleil, ce qui donne l'ordre actuel des sept jours de la semaine)[4],[5],[source insuffisante].
Cet heptagramme peut avoir été élaboré à partir des explications techniques de Dion Cassius (cf. infra).
Il peut aussi avoir été élaboré par les alchimistes du Moyen Âge pour lesquels une étoile à sept branches représentait généralement les sept planètes du Système solaire connues à l'époque[réf. nécessaire].
Adoption (ou création) de la semaine par les Hébreux
La Genèse fait venir Abraham de Chaldée. Par la suite, les Hébreux ont été en contact avec les pratiques religieuses des Babyloniens lors de l'Exil à Babylone.
Dans la Bible hébraïque, le récit de la création du monde en six jours (Genèse), auxquels il faut ajouter le jour de repos, ainsi que le quatrième commandement du Décalogue (« Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier »[6]) fondent la pratique juive du Shabbat.
Les jours ne sont pas associés à des planètes, car le culte de l'armée des cieux est prohibé par le Dieu d'Israël[7]. Dans les Évangiles, Jésus meurt le jour de la « préparation du Sabbat » (Luc 23.54), autrement dit un vendredi. Il est mis au tombeau en fin d'après-midi et y reste durant tout le sabbat, c'est-à-dire jusqu'au samedi soir. C'est le dimanche matin, « premier jour de la semaine », que les femmes se rendent au tombeau (Mat 28.1 ; Marc 16.1 ; Luc 24.1 ; Jean 20.1)[8][source insuffisante].
Les pratiques astrologiques proche-orientales sont passées en Occident romain via les Grecs.
La semaine chez les Romains
Premières mentions
Les premières mentions connues d'une semaine de sept jours :
Un graffiti sur un mur romain de Pompéi atteste de l'ordre et du nom des jours de la semaine romaine. Il date d'avant la destruction de la ville en 79.
Dans une colonne titrée DIE (jours), nous avons successivement SAT, SOL, LUN, MAR, MER, IOV, VEN[9]. Ce sont les sept astres visibles : Saturne, Soleil, Lune, Mars, Mercure, Jupiter, Vénus.
La mention d'une semaine de sept jours associée aux planètes se trouve dans le titre d'un ouvrage perdu de Plutarque (46-120) intitulé Pourquoi les jours qui portent le même nom que les planètes ne sont pas comptés d'après le rang de celles-ci, mais en sens inverse[10]. Plutarque, Grec d'origine, est un citoyen romain et un penseur majeur de la Rome antique. Il écrit en grec. Il fait un voyage d'étude à Alexandrie en Égypte en 69-70.
« Pompée eut de grands obstacles à surmonter au siège de Jérusalem. (...) Si ceux qui l'occupaient l'avaient défendue tous les jours avec la même vigilance, Pompée n'aurait pu la prendre ; mais ils suspendaient le combat pendant les jours qui portent le nom de Saturne ; parce qu'ils ne font rien ces jours-là. Cette interruption fournit aux assaillants le moyen d'ébranler les remparts. Les Romains, ayant remarqué l'usage dont je viens de parler, ne poussaient point sérieusement l'attaque pendant le reste de la semaine ; mais lorsqu'arrivaient périodiquement les jours de Saturne, ils donnaient l'assaut de toutes leurs forces. Ainsi le temple tomba au pouvoir des Romains, le jour dédié à Saturne, sans que ses défenseurs fissent aucune résistance. »
« L'usage de déterminer l'ordre des jours d'après les sept astres qu'on appelle planètes vient des Égyptiens : il existe chez les autres peuples ; mais, suivant mes conjectures, il ne remonte pas à une époque éloignée. Les anciens Grecs, du moins autant que je puis le savoir, ne le connaissaient pas ; mais puisqu'il est adopté aujourd'hui dans tous les pays et par les Romains eux-mêmes, comme une coutume nationale, je veux exposer en peu de mots comment et suivant quelles règles il a été établi. D'après ce que j'ai appris, il repose sur deux systèmes faciles à comprendre, mais qui s'appuient sur une certaine théorie. Si, rapportant à ces astres, doit dépend toute la magnifique ordonnance des cieux, l'harmonie fondée sur l'intervalle de la quarte[13] et qui est regardée comme tenant la première place dans la musique, on suit l'ordre dans lequel chacun accomplit sa révolution ; si, commençant par le cercle le plus éloigné du centre et qui est consacré à Saturne, on laisse de côté les deux cercles qui viennent ensuite et on désigne le quatrième par le nom du dieu auquel il est dédié ; si, après celui-là, franchissant encore les deux suivants, on arrive au septième, et que, parcourant les autres d'après la même marche, on donne successivement aux jours le nom du dieu auquel chaque astre est consacré, on trouvera entre l'ordre des jours et celui des cieux un rapport fondé sur la musique. »
« Tel est, dit-on, le premier système. Voici le second : comptez les heures du jour et celles de la nuit, en commençant par la première. Attribuez cette première heure à Saturne, la suivante à Jupiter, la troisième à Mars la quatrième au Soleil, la cinquième à Vénus, la sixième à Mercure, la septième à la Lune, en suivant l'ordre des cercles fixé par les Égyptiens. Faites plusieurs fois cette opération : lorsque vous aurez parcouru les vingt-quatre heures, d'après la même marche, vous trouverez que la première heure du jour suivant échoit au Soleil. Opérez de la même manière sur les vingt-quatre heures de ce jour, et la première heure du troisième jour reviendra à la Lune. Si vous appliquez ce procédé aux autres jours, chaque jour sera donné au dieu auquel il appartient. Voilà ce qu'on rapporte à ce sujet. »
Les noms (propres ou communs) des planètes donnés par Dion Cassius sont en grec (ici donnés dans la forme et l'ordre du texte). Ils correspondent au cercle extérieur de l'heptagramme précédemment cité :
Dans le calendrier romain (réformé par Jules César en 46 avant notre ère ; réforme connue sous le nom de calendrier julien), le mois (28 ou 29, 30, 31 jours) était divisé en trois périodes de durée inégale. Ces périodes étaient séparées par des jours de référence : les calendes, les nones et les ides. Cet ancien calendrier romain était peu rationnel et, dans un premier temps, on avait déjà tenté de regrouper les jours de l'année par périodes de huit jours, intervalle entre deux marchés ou nundines.
Cependant, sous l'empire, on commença à utiliser la semaine de sept jours subordonnés aux sept planètes. Ce nouvel usage s'enracina si profondément qu'au début du IIIe siècle, Dion Cassius (voir citation plus haut : paragraphe Sources d'époque romaine) le considérait comme usuel chez les Romains[11],[12].
Chaque journée fut donc l'occasion de fêter l'une des sept divinités romaines associées à l'un des sept astres connus à l'époque.
Le dictionnaire Gaffiot (latin-français) ne mentionne pas de « jour de Saturne », de « jour de Sol » (rien non plus à Phoebus/« Apollon »), de « jour de Luna » (rien non plus à Diana), de « jour de Jupiter », de « jour de Vénus » (rien non plus à Veneris).
En revanche, Le Gaffiot donne :
Martis dies, « jour de Mars ». La source n'est pas précisée. C'est l'un des neuf recueils d'inscriptions latines (à part le Corpus, CIL) utilisés par le dictionnaire (Gruter, 1603 / R. Fabretti, 1702 / J.B. Doni, 1731 / Muratori, 1741 / Mommsen, De Naples, 1852 / Renier, d'Algérie, 1855 / Orelli, 1856 / Wilmanns, 1873 / Rossi, Chrétiennes, 1889)[14].
dies Mercuri, « jour de Mercure » d'après Muratori, 1741[15].
C'est l'empereur romainConstantin Ier (272 - emp. 306 - 337) qui donne son caractère de jour de repos au jour du Soleil (on ne parle pas encore de jour chrétien ; Constantin ne sera baptisé que sur son lit de mort). Xavier Levieils indique que « Constantin était un fervent partisan du culte solaire ». En 310, en Gaule, alors que Constantin remerciait le dieu solaire Apollon pour sa victoire sur Maximien, il aurait eu une vision où le dieu lui promettait trente ans de règne[17] :
En mars 321, il impose le repos hebdomadaire en décrétant que « toutes les activités professionnelles (excepté les travaux agricoles) devaient cesser le venerabili die solis (jour vénérable du soleil) »[17] :
La citation exacte est « Que tous les juges, les citadins et les artisans se reposent au jour vénérable du soleil. Mais que ceux qui habitent la campagne s'adonnent paisiblement et en toute liberté à la culture de leurs champs, attendu que souvent aucun autre jour n’est aussi propice pour faire les semailles ou planter les vignes ; il ne faut donc pas laisser passer le temps favorable, et frustrer ainsi, les intentions bienveillantes du ciel. »[18][source insuffisante],[19][source insuffisante][20],[21].
Le , Constantin, dans une autre loi, parle « du jour du soleil comme veneratione sui celebrem (illustre par sa vénération) »[17].
Le jour qui deviendra le dimanche est officiellement décrété jour de repos légal dans l'empire[22][source insuffisante]. Constantin, usant de son droit régalien, se sert de la notion de justitium, une institution romaine qui permettait de suspendre toute activité étatique judiciaire pour marquer un événement marquant (mort d'un membre de la famille impériale, déclaration de guerre, funérailles publiques d'un personnage important, etc.).
Le justitium de Constantin prend place le jour dédié à l'astre solaire, le dies solis, le « jour du soleil », en hommage au Soleil invaincu (Sol Invictus). Cette décision a pour effet d'imposer un nouveau rythme temporel hebdomadaire, différent du calendrier romain[22]. Si on ne connaît pas les motivations réelles de Constantin, il est envisageable qu'elles aient été fondées sur des considérations d'ordre socio-économiques afin de s'adapter aux coutumes du plus grand nombre[23][source insuffisante].
Le christianisme
La Bible hébraïque avait été traduite en grec (la Septante) vers 270 avant notre ère par les savants d'Alexandrie. Sa traduction ultérieure en latin (la Vetus Latina et la Vulgate) entérine, dans l'empire romain, la pratique déjà existante de la semaine. Ainsi, les chrétiens, possédant déjà la référence biblique hébraïque, n'ont rien changé à la semaine romaine à part renommer partiellement les jours de Saturne et du Soleil.
Déjà, sous le règne de Constantin, des tentatives de suppression des références aux divinités antiques par le pape Sylvestre Ier (270 - pape 314 - 335) sont avérées. Sylvestre proposa de ne garder que le dimanche (en latin dies Dominicus signifiant « jour du Seigneur »[28]) et le samedi (sabbat) puis de numéroter les jours. La réforme échoua mais elle sera reprise au Portugal au VIe siècle par l'évêque de Braga qui déplorait que les jours fussent consacrés à des divinités païennes[29]. Elle sera adoptée en portugais : Domingo, Segunda-feira, Terca-feira, Quarta-feira, Quinta-feira, Sexta-feira, Sábado[30][source insuffisante].
Ultérieurement, un autre projet proposa la nomenclature suivante (la réforme n'eut pas plus de succès. Le « jour du seigneur » (dimanche) réussit cependant à se substituer au « jour du soleil » dans quelques régions européennes[31]) :
luminis dies, « jour de la lumière » pour le lundi.
martyrium dies, « jour des martyrs » pour le mardi.
merae ecclesiae dies, « jour de l'Église immaculée » pour le mercredi.
veneranda dies, « jour de la passion » pour le vendredi.
sabbato dies, « jour du sabbat » pour le samedi.
Dominica dies, « jour du seigneur » pour le dimanche.
Chez les chrétiens, l'adoption du dimanche comme jour de repos, qui s'est étalée par atermoiements sur plusieurs siècles, a été un moyen de se différencier des juifs[24],[25].
Les chrétiens ont donc repris le rythme hebdomadaire du repos juif instauré par la Bible mais l'ont adapté à leurs propres événements eschatologiques fondamentaux : la résurrection, les apparitions de Jésus ressuscité, le don de l'Esprit Saint ainsi que de l'eucharistie de la Cène (fractio panis) en lien avec l'événement pascal[32].
Ils ont ainsi attribué une importance centrale au jour qui suit le shabbat[33]
Le mot septimana (du latin septimanus « relatif au nombre sept » (lui-même de septimus « septième »)[34]) apparaît avec le sens de « semaine » dans le Codex Theodosianus (15, 5, 5) publié sous le règne de l'empereur byzantin (chrétien) Théodose II (401 - règne 408 - 450). Le sénat de Rome prit officiellement connaissance de l’ouvrage le 25 décembre 438 et il entra en vigueur le .
Étymologie latine des noms de la semaine dans les langues romanes
La date d'introduction de ce système n'est pas connue, mais doit se situer après 200 et avant l'introduction du christianisme aux VIe et VIIe siècles, c'est-à-dire pendant la phase finale de l'effondrement de l'Empire romain d'Occident ou peu après[40]. Cette période est ultérieure au proto-germanique, mais néanmoins contemporaine de l'époque des langues germaniques occidentales indifférenciées. Les noms des jours dans les langues scandinaves sont calqués sur les noms germaniques.
L'islandais ne suit pas l'usage des autres langues européennes, ne mentionnant que le Soleil et la Lune (sunnudagur et mánudagur) d'origine germanique. Il préfère une combinaison de jours numérotés et de jours liés à des actions pieuses ou domestiques : föstudagur, « jour du jeûne » et laugardagur, « jour du lavage ».
Nous avons (dans l'ordre utilisé dans tous les tableaux du paragraphe « Les sept « astres errants » et les divinités associées ») :
Dimanche : dans les mythologies nord et ouest-germaniques, le soleil est personnifié par la déesse Sunna/Sól. La plupart des langues germaniques préservent l'association du jour avec le soleil. La plupart des autres langues européennes, dont toutes les langues romanes, ont changé son nom par le « jour du Seigneur » (établi sur le latin ecclésiastique dies Dominica). En vieil anglais, Sunnandæg (prononcé [sun.nan.dæg] ou [sun.nan.dæj]), signifiant « jour du soleil », traduction de l'expression latine dies Solis.
Lundi : dans la mythologie nord-germanique, la Lune est personnifiée par le dieu Máni. En vieil anglais, Mōnandæg (prononcé [mon.nan.dæg] ou [mon.nan.dæj'), signifiant « jour de la Lune », traduction de l'expression latine dies lunae.
Mardi : Týr est un dieu manchot associé aux combats dans la mythologie nordique, et attesté dans la mythologie germanique. En vieil anglais, Tīwesdæg (prononcé [ti.wes.dæg] ou [ti.wes.dæj]), significant « jour de Tiw [Týr] ». Dieu de la Guerre, il remplace le dieu de la Guerre romain et l'expression dies Martis.
Mercredi : Odin (ou Óðinn chez les peuples germaniques du nord) est un dieu prédominant jusque vers le VIIe siècle. En vieil anglais, Wōdnesdæg (prononcé [woːd.nes.dæg] ou [woːd.nes.dæj]), signifiant « jour d'Odin » (ou Wotan). Il remplace le dieu romain Mercure, messager des dieux qui avait donné le latin dies Mercurii. L'islandais Miðviku, l'allemand Mittwoch et le finnois keskiviikko signifient « milieu de semaine (ou mi-semaine) ». Ce milieu de semaine confirme que le dimanche est considéré, à l'époque, comme le premier jour de la semaine.
Jeudi : Þunor signifie « tonnerre » ou sa personnification, le dieu nordique Thor. En vieil anglais, Þūnresdæg (prononcé [θuːn.res.dæg] ou [θuːn.res.dæj]), signifiant « jour de Þunor ». Il correspond au latin dies Iovis (Jupiter étant le dieu de la Foudre et du Tonnerre).
Vendredi : le nom norrois pour la planète Vénus est Friggjarstjarna, « étoile de Frigg ». En vieil anglais, Frīgedæg (prononcé [fri.je.dæg] ou [fri.je.dæj]), signifiant « jour de Frigg ». Elle remplace la déesse Vénus qui avait donné le latin dies Veneris. Toutes deux sont des déesse de l'Amour.
Samedi : le seul jour conservant son origine romaine, nommé d'après le dieu romain Saturne. En vieil anglais, Sæturnesdæg (prononcé [sæ.tur.nes.dæg] ou [sæ.tur.nes.dæj]), traduction du latin dies Saturni. Le terme scandinave Lørdag/Lördag ne fait référence ni au panthéon romain, ni au panthéon nordique ; il dérive du vieux norrois laugardagr, littéralement « jour de lavage ». Le mot allemand Sonnabend signifie « soir avant dimanche », le mot Samstag dérive du terme chrétien pour le Shabbat.
Maori (dérivé de l'anglais ; l'autre version est indigène)
wiki (anglais week) / rātapu
mane / rāhina / rātahi
tūrei / rātū / rārua
wenerei / rāapa / rātoru
tāite / rāpare / rāwhā
prairie / paraire / rāmere / rārima
hāterei / hātarei / rāhoroi
Transmission de l'usage romain aux peuples celtiques
Le manuscrit MS 17, conservé au St John's College d'Oxford et datant au moins de 1043, décrit cinq listes des jours de la semaine, intitulées ainsi : secundum Hebreos (selon les Hébreux), secundum antiquos gentiles (selon les anciens Gentils, c'est-à-dire les Romains); secundum Siluestrum papam (selon le Pape Sylvestre, c'est-à-dire une liste dérivée du texte apocrypheActa Syluestri), secundum Anglos (selon les Anglais), secundum Scottos (selon les Irlandais). Chaque terme débute par le mot Diu, du vieil irlandais classique pour dia, jour. Les noms de la liste irlandaise sont les suivants :
Au premier siècle, la notion de semaine aurait atteint les Indes puis gagna le Tibet, la Birmanie, le Népal, la Thaïlande et Ceylan.
À la fin du premier siècle, par la dynastie Song, elle atteint la Chine[30][source insuffisante].
Le système d'Asie de l'Est, proche du système latin, est ordonné selon les « Sept Luminaires » (七曜) : le Soleil, la Lune et les cinq planètes visibles à l'œil nu. Les planètes portent le nom des cinq éléments dans la philosophie traditionnelle est-asiatique : feu (Mars), eau (Mercure), bois (Jupiter), métal (Vénus) et terre (Saturne). La plus ancienne mention connue d'une semaine de sept jours dans l'ordre et les noms actuels est attribuée à l'astrologue chinoisFan Ning, au IVe siècle.
Le système chinois est apporté au Japon par le moine Kūkai ; les journaux subsistants de l'homme d'État japonais Fujiwara no Michinaga montrent que le système à sept jours est utilisé à l'époque de Heian dès 1007. Au Japon, ce système est limité à des usages astrologiques jusqu'à ce que la modernisation de l'ère Meiji amène les jours de la semaine à être utilisés dans la vie courante. En Chine, avec la création de la République de Chine en 1911, les jours de lundi à samedi sont numérotés de un à six, seule demeurant la référence au soleil pour dimanche.
Note : les prononciations pour le vieux chinois sont données en mandarin standard.
Jours numérotés
En France, à l'époque du roi Louis IX (1214 - roi 1226 - 1270 / canonisé en 1297 : saint Louis), la numérotation des jours importe peu car les jours restent plus souvent désignés par le saint que l'on fête que par le quantième du mois[41].
Étymologiquement, le swahili possède deux « cinquièmes jours ». Les termes de samedi à mercredi contiennent les mots swahilis dérivés du bantou de « un » à « cinq ». Le terme pour jeudi, Alhamisi, est d'origine arabe et signifie « le cinquième [jour] ». Le terme pour vendredi, Ijumaa, dérive également de l'arabe et signifie « [jour de l']Assemblée ».
Dans la tradition hébraïque, le jour de repos correspond logiquement au septième jour de la Genèse, indiqué en première occurrence dans le premier livre de la Bible[42] et de nombreuses fois ensuite ; il est appelé Shabbat et correspond au samedi calendaire. La semaine juive commence donc un dimanche appelé « jour premier » en hébreu.
Contrairement aux autres jours de la semaine juive qui sont numérotés, le mot hébreu shabbat ne l'est pas et ne signifie pas « septième jour »[43] mais « arrêt, cessation, abstention (donc) repos »[44], marquant ainsi son statut particulier dans la semaine ; il figure même « le principe fondamental du judaïsme »[45].
La tradition hébraïque conserve encore aujourd'hui l'ordre des jours. En hébreu, ils sont nommés : yom rishon (premier jour), yom sheni (deuxième jour), yom shlishi (troisième jour), yom Revi'i (quatrième jour), yom chamishi (cinquième jour), yom shishi (sixième jour), Shabbat ou yom Shabbat (jour d'abstention) pour désigner, respectivement, les dimanche, lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi.
Comme les jours débutent au coucher du soleil, le Shabbat débute au coucher du soleil le vendredi soir et s'étend jusqu'à la tombée de la nuit le samedi, lorsque trois étoiles sont visibles dans le ciel[46],[47].
Dans la tradition chrétienne, les Évangiles sont formels : la semaine commence le jour après le Shabbat, ce qui correspondra au dimanche :
« Après le jour du sabbat, comme l'aube du premier jour commençait à poindre... » (Mt 28. 1)
« Quand le sabbat fut passé, de grand matin, le premier jour de la semaine, elles vont à la tombe, le soleil s'étant levé. […] Ressuscité le matin, le premier jour de la semaine, il apparut d'abord à Marie de Magdala » (Mc 16. 1-9)
Martin (vers 520–580), archevêque de Braga, décide au VIe siècle de ne pas appeler les jours par les noms de divinités païennes et d'utiliser une terminologie ecclésiastique pour les désigner. Il est possible que ce soit l'origine du système actuellement utilisé en portugais[48]. Au Moyen Âge, le galaïco-portugais utilise les deux systèmes. Les noms romains sont toujours utilisés en galicien.
Des pays comme les États-Unis, le Japon et le Canada[49] font commencer la semaine par le dimanche. En portugais de même, la plupart des jours n'ont pas de nom, à part samedi et dimanche. Lundi devient segunda-feira, du latin ecclésiastique feria secunda (second jour). En breton, le premier jour de la semaine est le dimanche.
Par la suite, le dimanche chrétien étant un jour de repos, il a semblé logique de commencer la semaine (de travail) un lundi.
France : dans la neuvième édition de son dictionnaire (commencée en 1986), l'Académie française opère un compromis et note pour dimanche : « Traditionnellement, et aujourd'hui encore dans la langue religieuse, premier jour de la semaine qui commémore la résurrection du Christ. Il comportait aussi la prescription du repos. Dans la langue courante, septième et dernier jour de la semaine. »[50],[51].
Le mot arabe sebt (correspondant étymologiquement au Shabbat hébreu et calendairement au samedi chrétien) signifie « septième jour »
Le premier jour du calendrier musulman, yaum al-ahad, débute le samedi après le coucher du soleil et s'étend jusqu'au coucher du soleil le dimanche.
Dans la tradition musulmane, la journée de prière est un jour saint. Elle est assimilée au vendredi calendaire chrétien. Ce n'est pas forcément un jour de repos. Les musulmans commencent la semaine au dimanche calendaire chrétien : « Le premier jour de la semaine islamique, c'est Yawm-ul-Ahad, le dimanche »[52].
Les langues slaves, baltes et ouraliennes (à l'exception du finnois et, partiellement, de l'estonien) ont adopté une numérotation des jours de la semaine, en prenant lundi comme premier jour[53].
En chinois, le terme pour dimanche signifie « jour de la semaine » (星期日 ou 星期天). Lundi est nommé littéralement « premier jour du cycle [de sept jours] », etc.
En luo, le premier jour de la semaine est le lundi (wuok tich) et signifie littéralement « sortir pour travailler », mardi (tich ariyo) signifie littéralement « deuxième jour de travail » et ainsi de suite jusqu'au vendredi. Le samedi (chieng' ngeso) est un mélange de luo avec chieng' (« jour ») et de swahili avec ngeso (« ajout ») et signifie donc « jour ajouté ». Le dimanche (odira) signifie littéralement « jour de repos ». Cependant, certains utilisent aussi le terme jumapil dérivé du swahili jumapili qui signifie « dimanche ».
Dans le dialecte Žejane de l'istro-roumain, lur (lundi) et virer (vendredi) suivent la convention latine ; utorek (mardi), sredu (mercredi) et četrtok (jeudi) suivent la convention slave.
1989 : (en) Cecil H. Brown, « Naming the days of the week: A cross-language study of lexical acculturation », Current Anthropology, vol. 30, no 4, , p. 536–550 (DOI10.1086/203782, JSTOR2743391)
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Notes et références
Notes
Tableaux
Lundi : Jour de la Lune : ☽1 Littéralement « après aucun travail ». En russe, également « jour après la (fin de) semaine » / ☽2 Après le Bazar / ☽3 Début de la semaine / ☽4 Maître.
Mardi : Jour de Mars : ♂1Thing (Assemblée), dont Týr/Ziu est le dieu-patron / ♂2 2e jour de la semaine (cf le hongroiskettő, « deux ») / ♂4 en arabe : ath-Thalaathaaʼ (3e jour).
Mercredi : Jour de Mercure. : ☿1 Milieu de la semaine, ou milieu / ☿2 Premier jeûne (christianisme) / ☿3 Dérivé du persan.
Jeudi : Jour de Jupiter : ♃1 Jour entre deux jeûnes (An Dé idir dhá aoin, contracté en An Déardaoin) (christianisme) / ♃2 Cinq (arabe) / ♃3 Dérivé du persan.
Samedi : Jour de Cronos (Saturne en latin) / quelquefois confondu avec Chronos : ♄1Chabbat (judéo-christianisme et islam) / ♄2 Jour du bain / ♄3 Veille du Soleil (veille de dimanche) / ♄4 Après l'Assemblée (Islam) / ♄5 Fin de la semaine (de l'arabe sabt, repos) (islam) / ♄6 Semaine / ♄7 Demi bon jour.
Dimanche : Jour du Soleil : ☉1 Du latin Dominica dies ou Dominicus (Sabbat chrétien) / ☉2 Jour saint (christianisme) / ☉3Résurrection (christianisme) / ☉4 Jour du Bazar / ☉5 Jour du Marché / ☉6 Aucun travail / ☉7 Bon jour entier.
Références
↑Cet ordre correspond au classement des astres visibles à l'œil nu en fonction de leur vitesse de déplacement dans le ciel par rapport aux étoiles de la voûte céleste en les rangeant du plus lent au plus rapide. (voir Jean-Pierre Durandeau, Physique, option sciences expérimentales, 1re série, Hachette, 1994 (ISBN2-01-134995-8)
↑ ab et cXavier Levieils, Contra Christianos. La critique sociale et religieuse du christianisme des origines au concile de Nicée, 2007, (ISBN978-3-11-019554-5) [1]
↑Code Justinien, L. III, titre 12, loi 3. Citée en latin dans le Jour du Seigneur, par Louis Thomas, docteur en théologie, vol. II, append. III, p. 21. Genève et Paris, 1893.
↑Émile Biémont, Rythmes du temps, astronomie et calendriers, De Boeck, 2000. (ISBN2-8041-3287-0) Extraits en ligne, p. 50 (note)
↑ abc et d« La semaine », sur iCalendrier.fr (consulté le ).
↑Émile Biémont, Rythmes du temps, astronomie et calendriers, De Boeck, 2000. (ISBN2-8041-3287-0) Extraits en ligne, p. 50
↑« le dimanche ne sera rien d’autre que la célébration hebdomadaire du mystère pascal », P. Jounel, « Le dimanche et la semaine » in A. G. Martimort, L’Église en prière, IV : La liturgie et le temps, Tournai, 1983, p. 24
↑Note à la page 167 du livre Abraham Joshua Heschel, Les bâtisseurs du temps, Paris, Ed. de Minuit, coll. « aleph », (1re éd. 1957), 205 p. (ISBN978-2-707-30424-7).
↑(en) Stephen McKenna, Paganism and Pagan Survivals in Spain Up to the Fall of the Visigothic Kingdom, Catholic University of America, (lire en ligne), « Pagan Survivals in Galicia in the Sixth Century », p. 93–94
1950 United Kingdom general election ← 1945 23 February 1950 1951 → ← outgoing memberselected members →All 625 seats in the House of Commons313 seats needed for a majorityOpinion pollsTurnout83.9% 11.1% First party Second party Third party Leader Clement Attlee Winston Churchill Clement Davies Party Labour Conservative Liberal Leader since 25 October 1935 9 October 1940 2 August 1945 Leader's seat Walthamstow West[a]…
لمعانٍ أخرى، طالع الشرية (توضيح). قرية الشرية - قرية - تقسيم إداري البلد اليمن المحافظة محافظة صنعاء المديرية مديرية بني حشيش العزلة عزلة عضران السكان التعداد السكاني 2004 السكان 2٬372 • الذكور 1٬207 • الإناث 1٬165 • عدد الأسر 256 • عدد المساكن 270
P. H. McCarthy29th Mayor of San FranciscoIn officeJanuary 8, 1910 – January 8, 1912Preceded byEdward Robeson TaylorSucceeded byJames Rolph, Jr. Personal detailsBorn(1863-03-17)March 17, 1863County Limerick, IrelandDiedJuly 1, 1933(1933-07-01) (aged 70)San FranciscoPolitical partyUnion Labor Party, Republican Patrick Henry McCarthy (March 17, 1863 – July 1, 1933), generally known as P. H. McCarthy and sometimes, more jocularly, as Pinhead, was an influential labor leader…
Biografi ini tidak memiliki sumber tepercaya sehingga isinya tidak dapat dipastikan. Bantu memperbaiki artikel ini dengan menambahkan sumber tepercaya. Materi kontroversial atau trivial yang sumbernya tidak memadai atau tidak bisa dipercaya harus segera dihapus.Cari sumber: Faisal I dari Irak – berita · surat kabar · buku · cendekiawan · JSTOR (Pelajari cara dan kapan saatnya untuk menghapus pesan templat ini) Biografi ini memerlukan lebih banyak catatan …
مشقيتا الإحداثيات 35°39′47″N 35°54′37″E / 35.66305556°N 35.91027778°E / 35.66305556; 35.91027778 تقسيم إداري البلد سوريا[1] التقسيم الأعلى منطقة مركز اللاذقية رمز جيونيمز 167138 تعديل مصدري - تعديل مشقيتا مصيف وبلدة سورية في محافظة اللاذقية.[2][3] تقع مشقيتا شمال…
British Indian Army unit 105th Mahratta Light Infantry6th battalion of Mahratta Light InfantryActive1768—1922Country British IndiaBranchArmyTypeInfantryPart ofBombay Army (to 1895)Bombay CommandUniformRed; faced blackEngagementsThird Anglo-Mysore WarFourth Anglo-Mysore WarBeni Boo AliFirst Afghan WarSecond Afghan WarSecond Opium WarWorld War IMilitary unit The 105th Mahratta Light Infantry were an infantry regiment of the British Indian Army. The regiment traces their origins to 1768…
هذه المقالة يتيمة إذ تصل إليها مقالات أخرى قليلة جدًا. فضلًا، ساعد بإضافة وصلة إليها في مقالات متعلقة بها. (أبريل 2018) إيز أبايان (بالإنجليزية: Aize Obayan) معلومات شخصية تاريخ الميلاد 4 مارس 1960 تاريخ الوفاة 29 يناير 2019 (58 سنة) سبب الوفاة سرطان مواطنة نيجيريا الحياة ا…
في غشائيات الأجنحة، نظام تحديد الجنس يتضمن ذكور فردانية وإناث ضِعفانية. في مستعمرة الاجتماعية العليا مع ملكة واحدة، ترتبط الإناث ارتباطًا وثيقًا بشكل غير عادي.الفردانية الضعفانية (بالإنجليزية: haplodiploidy)[1] هي نظام لتحديد الجنس، يتطور فيه الذكر من بيض غير مخصب ويكون بذلك…
Major exhibition that emerged from the Chinese 85 New Wave art movement This article is an orphan, as no other articles link to it. Please introduce links to this page from related articles; try the Find link tool for suggestions. (November 2019) Xiamen Dada—Exhibition of Modern Art[1] was a major exhibition that emerged from the Chinese 85 New Wave art movement. It was organised by the Xiamen Dada group, one of the more radical avant-garde groups that emerged in China in the 1980s. …
Nepali singer and composer (1950–2019) Norden Tenzing Bhutiaनोर्देन तेन्जिङ भुटियाBorn(1950-01-21)21 January 1950Kolkata, IndiaDied4 August 2019(2019-08-04) (aged 69)Aldershot, United KingdomOccupation(s)Singer, musician, composer, ex-British GurkhaKnown forThe HimalayansSpouseAnne TenzinChildren3 Norden Tenzing Bhutia was a musician, composer and singer of classic Nepali pop songs like 'Musu Musu Hasi Deu', 'Gajalu le Aakhai Chopne', 'Kaha Tim…
AwardNavy Occupation Service MedalObverseTypeService medalAwarded forOccupation duty during and/or following World War IIPresented byDepartment of the NavyEligibilityNavy, Marine Corps, and Coast Guard personnelClaspsEuropeAsiaStatusNo longer awardedEstablishedJanuary 22, 1947[1]First awardedMay 8, 1945Last awardedOctober 3, 1990Service ribbon and streamer PrecedenceNext (higher)World War II Victory MedalEquivalentArmy of Occupation MedalNext (lower)Medal for Humane Action The …
Indonesian politician Sudirman Said15th Ministry of Energy and Mineral Resources (Indonesia)In office27 October 2014 – 27 July 2016PresidentJoko WidodoPreceded byJero Wacik Chairul Tanjung (Acting)Succeeded byArcandra TaharExecutive Director of PT Pindad (Persero)In office4 June 2014 – 27 October 2014Preceded byTri HardjonoSucceeded bySilmy Karim Personal detailsBorn (1963-04-16) 16 April 1963 (age 60)Slatri, Larangan, Brebes, Central Java, IndonesiaPolitical party…
Viking Age memorial artifact in Sweden Inscription Nä 34 in Nasta. The Nasta Runestone, listed as Nä 34 in the Rundata catalog, is a Viking Age memorial runestone located in Nasta, which is 3 kilometers northwest of Glanshammar, Örebro County, Sweden, which was in the historic province of Närke. Description The inscription on Nä 34 consists of runic text in the younger futhark within a runic text band that arches around the edge of the stone, and a depiction of a beast and an intertwined se…
Metro station in Delhi, India Dwarka Sector 21द्वारका सेक्टर 21 Delhi Metro stationLeft and Right side view of Dwarka Sector 21 metro station.General informationLocationSector 21, Dwarka, New DelhiCoordinates28°33′8.4564″N 77°3′29.0354″E / 28.552349000°N 77.058065389°E / 28.552349000; 77.058065389Line(s)Blue Line Airport ExpressTracks4ConstructionStructure typeUndergroundDepth7.07 metersPlatform levels2Parking2 Parking lotsAccessibleY…
Violet Melnotte in about 1892 Violet Melnotte (2 May 1855 – 17 September 1935), was a British stage performer, actress-manager and theatre owner of the late 19th century and early 20th century. She was the wife of Gilbert and Sullivan performer Frank Wyatt, whom she met when they both appeared in the hit operetta Erminie. Melnotte performed in comic opera and pantomime in London and the British provinces for eight years before venturing into theatre management in 1885. After this, she cont…
Star WorldLogo Star World yang digunakan di Hong Kong, Taiwan, Timur Tengah, Afrika Utara dan Asia TenggaraDiluncurkan15 Desember 1994Ditutup1 Oktober 2017 (Asia Tenggara, Hong Kong dan Vietnam) (kecuali Timur Tengah, India, Tiongkok, Taiwan, Pakistan, Asia Selatan)15 Maret 2023 (India)1 Januari 2024 (Taiwan)PemilikFox Networks GroupNegaraHong KongBahasaInggrisKantonHindiMandarinArabKantor pusatHong KongMumbaiSaluran seinduk Daftar Star MoviesFox Movies (MENA)FoxFox (Arabia)National Geographic C…
This article uses citations that link to broken or outdated sources. Please improve the article by addressing link rot or discuss this issue on the talk page. (May 2022) (Learn how and when to remove this template message) Duckie is a collective of performance artists that describes itself as a Post Gay independent arts outfit.[1][2] They produce a mix of so-called cultural interventions, such as club nights, new-mode pop, burlesque and performance events, as well as anti-theatre…
Disinclination to activity or exertion See also: Lethargy For the computer science concept, see Lazy evaluation. Scene in club lounge, by Thomas Rowlandson Laziness (also known as indolence or sloth) is disinclination to activity or exertion despite having the ability to act or to exert oneself. It is often used as a pejorative; terms for a person seen to be lazy include couch potato, slacker, and bludger. Related concepts include sloth, a Christian sin, abulia, a medical term for reduced motiva…
Position within Huntingdonshire 52°22′N 0°19′W / 52.37°N 0.31°W / 52.37; -0.31 Huntingdon was a rural district in Huntingdonshire from 1894 to 1974, lying to the north and west of urban Huntingdon. It was formed in 1894 under the Local Government Act 1894 from the earlier Huntingdon rural sanitary district. It was expanded in 1935 by taking in most of the disbanded Thrapston Rural District and part of the Huntingdonshire segment of Oundle Rural District. In 1965 H…