Dans le contexte de la science actuarielle, la loi apparait, pour la première fois, dans sa forme générale (c'est-à-dire pour un paramètre m entier strictement positif quelconque) dans un article de Klaus Hess, Anett Liewald et Klaus D. Schmidt[4] en 2002 où les auteurs caractérisent la loi par une extension de l'itération de Panjer(en). La loi binomiale négative tronquée étendue dans le cas m=1 a été introduite par Steinar Engen en 1974[7].
Une loi binomiale négative tronquée étendue dépend de trois paramètres : un entier positif non nul m, un réel p entre 0 (inclus) et 1 (exclus) et un réel r strictement compris entre -m et -m+1.
Définition
Pour un entier naturel et des paramètres réels et , la loi binomiale négative étendue est définie par sa fonction de masse :
En utilisant la représentation avec les coefficients binomiaux, la fonction génératrice des probabilités de la loi binomiale négative étendue est donnée par :
Pour le cas m = 1, et donc pour , la fonction génératrice s'écrit
Références
↑On peut aussi considérer le cas où r>0 (mais dans ce cas p ne peut être nul). On observe alors que la loi binomiale négative étendue n'est autre que la loi binomiale négative tronquée en m, c'est-à-dire, conditionnée à être supérieure ou égale à la valeur m.
↑(en) Gordon Willmot, « Sundt and Jewell's family of discrete distributions », ASTIN Bulletin: The Journal of the IAA, vol. 18(1), , p. 17-29 (DOI10.2143/AST.18.1.2014957, lire en ligne)
↑ a et b(en) Klaus T Hess, Anett Liewald et Klaus D Schmidt, « An Extension of Panjer's Recursion », ASTIN Bulletin: The Journal of the IAA, vol. 32(2), , p. 283-297 (DOI10.2143/AST.32.2.1030, lire en ligne)