En 1156, l'empereur du Saint-EmpireFrédéric Barberousse signe le Privilegium Minus, qui en échange de la session du duché de Bavière, acquis quelques années plus tôt, à la famille Welf, élève le margraviat d'Autriche au rang de duché. Henri II Jasomirgott devient ainsi le premier duc d'Autriche. Cet acte est parfois aujourd'hui encore considéré comme la pièce fondatrice de l'Autriche moderne.
À l'extinction des Babenberg, en 1246, l'Autriche revient à l'empereur Frédéric II. Plusieurs prétendants se font entendre, parmi lesquels le PřemyslideOttokar II de Bohême, qui reçoit officiellement le duché en 1260 des mains de Richard de Cornouailles, empereur de l'interrègne. Ottokar est vaincu et tué par le nouveau souverain de l'Autriche, Rodolphe de Habsbourg, en 1278, après avoir été mis au ban de l'Empire deux ans plus tôt.
À sa mort sans héritier dynaste, l'essentiel de ses domaines font retour à la branche aînée. Son fils Charles lui succède à Burgau. En 1602, Rodolphe II nomme son frère Maximilien III.
Petit-neveu du précédent. Charles Ier abdique en 1918 à la suite de la défaite de l'Autriche-Hongrie durant la Première Guerre mondiale qui aboutit à l'effondrement de l'empire austro-hongrois et à la proclamation de la république.
Les générations sont numérotées dans l'ordre de la descendance masculine depuis les premiers archiducs. Au sein de chaque génération, l'ordre suit celui de l'aînesse.