Cet article recense les élections ayant eu lieu en 1831.
Au début des années 1830, le Royaume-Uni, les États-Unis, la France, la Norvège et la Belgique procèdent à des élections nationales régulières, toutes au suffrage censitaire masculin.
Élections anticipées, le Premier ministre Charles Grey, 2e comte Grey n'ayant pas de majorité au parlement sortant et souhaitant obtenir un mandat pour démocratiser le système électoral et parlementaire.
Le Parti whig (progressiste, libéral) remporte la majorité absolue des sièges à la Chambre des communes. Le comte Grey (whig) demeure Premier ministre. C'est le premier gouvernement majoritaire whig depuis 1782. Il fait adopter la loi de Réforme de 1832 qui étend le droit de vote, accroissant le nombre d'électeurs de plus de 60 %, abolit les « bourgs pourris », et permet aux nouvelles villes industrielles d'être représentées au Parlement. Le gouvernement obtient ensuite du roi Guillaume IV une dissolution du parlement et la tenue d'élections anticipées, pour que les nouvelles mesures puissent immédiatement être mises en œuvre.
Premières sous la monarchie de Juillet, régime constitutionnel introduit par la révolution de 1830. L'accès au suffrage a été élargi, et le double vote pour les plus riches a été supprimé.
La royalistes libéraux remportent la majorité absolue des sièges à la Chambre des députés. À leur droite, les légitimistes disposent d'un peu moins d'un quart des sièges, tandis que les républicains et les royalistes de gauche en ont un peu plus d'un sur huit. Casimir Perier (libéral) demeure président du Conseil des ministres jusqu'à sa mort du choléra en . Le roi Louis-Philippe nomme alors à sa succession le maréchal Jean-de-Dieu Soult, militaire sans étiquette et jusque là ministre de la Guerre.
Il n'existe pas encore formellement de partis politiques. Le comte Félix De Mûelenaere (conservateur modéré), nommé Premier ministre en juillet, demeure à la tête du gouvernement unioniste qui rassemble conservateurs et libéraux.