Cette liste recense les élections organisées durant l'année 1910. Elle inclut les élections législatives et présidentielles nationales dans les États souverains, ainsi que les principaux référendums.
Les citoyens sont appelés à se prononcer sur deux propositions d'amendements constitutionnels, séparément.
La proposition de permettre au gouvernement fédéral de prendre en charge, de sa propre initiative, les dettes des États membres de la fédération est approuvée par 55,0 % des votants, dont une majorité des votants dans cinq des six États, et est donc adoptée. La proposition d'insérer dans la Constitution un accord financier entre les gouvernements fédéraux et des États est rejetée par 51,0 % des votants, et par une majorité des votants dans trois des six États, et n'est donc pas adoptée.
Élections anticipées, les élections de 1909 n'ayant pas permis la formation d'un gouvernement stable.
Parlement sans majorité. Le parti La Gauche (libéral, agrarien) remporte exactement la moitié des sièges. Klaus Berntsen devient Premier ministre, formant un gouvernement minoritaire.
Le Parti catholique (conservateur, catholicisme social), qui gouvernait en n'ayant qu'une minorité relative à la Chambre de représentants, remporte cette fois la majorité absolue des sièges. François Schollaert demeure chef du gouvernement.
Le Premier ministre Antonio Maura (Parti conservateur : centre-droit libéral-conservateur) a été contraint de démissionner après la « Semaine tragique » de violentes émeutes et de leur répression ; un gouvernement libéral minoritaire a été nommé. C'est l'époque du « tour de rôle pacifique » : Les deux principaux partis s'accordent avec le roi Alphonse XIII pour alterner au pouvoir, à travers le caciquisme et la fraude électorale. Les résultats des élections sont, dans leurs grandes lignes, décidées par avance.
Comme convenu, le Parti libéral remporte une majorité absolue des sièges. José Canalejas (libéral) demeure Premier ministre, désormais à la tête d'un gouvernement majoritaire.
Juin
Il n'y a pas d'élections nationales en juin 1910.
Juillet
Il n'y a pas d'élections nationales en juillet 1910.
Le coup d'État militaire progressiste d'août 1909, largement salué par la population, amène les partis politiques à soutenir officiellement les exigences populaires de réformes.
Alternance. Le Bloc libéral, dont la faction libérale du Parti régénérateur, remporte la majorité absolue des sièges. António Teixeira de Sousa (Parti régénérateur, faction libérale), nommé Premier ministre en juin, demeure Premier ministre jusqu'à la Révolution du 5 octobre qui renverse son gouvernement et instaure une république.
Premières élections nationales après l'unification du pays en mai. Dans les provinces du Cap et de Natal, le suffrage censitaire masculin s'applique en principe sans distinctions ethniques ; dans les provinces d'Orange et de Transvaal, seuls les hommes blancs ont le droit de vote.
Le Parti sud-africain (conservateur, libéral en économie) remporte la majorité absolue des sièges. Louis Botha (Parti sud-africain) demeure Premier ministre.
Pour marquer l'unité du pays à l'occasion des célébrations de son centenaire, l'Alliance libérale (centriste, social-libérale) et la Coalition (droite conservatrice cléricale) s'entendent sur un unique candidat.
Seul candidat, Ramón Barros Luco (libéral) est automatiquement élu avec 100 % des voix.
Les citoyens sont appelés à voter pour ou contre l'adoption d'un mode de scrutin proportionnel pour l'élection du Conseil national.
La proposition est approuvée par les électeurs d'une majorité des cantons, mais rejetée par 52,5 % des votants de la confédération dans son ensemble, et n'est donc pas adoptée.
Le nouveau Premier ministre Elefthérios Venizélos (Parti libéral : centriste, libéral) organise ces élections anticipées afin d'obtenir un mandat populaire pour son gouvernement.
Le Parti libéral obtient une majorité écrasante. Elefthérios Venizélos demeure Premier ministre.
Élections anticipées, la Chambre des lords ayant rejeté le projet de réforme parlementaire introduit par le gouvernement.
Parlement sans majorité. Comme en janvier, le Parti libéral (centre-gauche, nouveau libéralisme) obtient une très courte majorité relative des sièges. Herbert Asquith (Parti libéral) demeure Premier ministre à la tête d'un gouvernement minoritaire avec le soutien sans participation du Parti parlementaire irlandais (autonomiste, libéral). Disposant désormais d'un mandat populaire pour cette réforme, il fait adopter une loi privant la Chambre des lords de l'essentiel de ses pouvoirs.