Cette liste recense les élections organisées durant l'année 1943. Elle inclut les élections législatives et présidentielles nationales dans les États souverains, ainsi que les référendums au niveau national.
La Seconde Guerre mondiale se poursuit ; la majeure partie de l'Europe est occupée par les puissances nazie et fascistes, ce qui y interrompt la poursuite de tout processus démocratique.
Il n'existe pas encore de partis d'opposition. Le Parti républicain du peuple (social-démocrate, kémaliste, progressiste, laïc) remporte donc aisément l'élection. Şükrü Saracoğlu demeure premier ministre.
Parlement sans majorité. Les Sociaux-démocrates conservent leur majorité relative dans les deux chambres. Le Parti nazi ne progresse pas, ne conservant que les trois sièges (sur cent-quarante-neuf) qu'il avait déjà. Erik Scavenius (Parti social-libéral) demeure premier ministre. Durant l'été, des grèves générales et des mouvements de désobéissance civile éclatent contre l'occupation allemande. Le , les Allemands dissolvent le gouvernement danois et placent le pays sous loi martiale.
Le Liberia à cette date n'est pas une démocratie. Bien que les partis d'opposition ne soient pas interdits en principe, le pays fonctionne de facto comme un État à parti unique. Le droit de vote est réservé aux descendants des colons noir-américains, excluant la population autochtone. Les femmes, quelle que soit leur appartenance ethnique, n'ont pas non plus le droit de vote. Le Liberia en 1943 est neutre en relation à la guerre.
Le pays participe à la guerre dans le camp des Alliés. Le droit de vote en Afrique du Sud à cette date varie selon les provinces. Seuls les Blancs peuvent être élus. Dans tous le pays, tous les Blancs, hommes et femmes, ont le droit de vote. Aucune femme non-blanche n'a le droit de vote. Aucun homme non-blanc non plus dans les provinces de Transvaal et d'Orange. Dans la province du Cap et la province de Natal, les hommes non-blancs peuvent voter à condition de savoir lire, et de remplir les conditions d'un suffrage censitaire. Les hommes qui ne sont considérés ni blancs, ni noirs (par exemple, d'origine asiatique) y votent sur les mêmes listes électorales que les Blancs ; les Noirs, à l'inverse, sont confinés à leur propre liste électorale, et élisent au total trois députés (blancs) pour représenter leurs intérêts.
Le Parti uni (conservateur, libéral) conserve la majorité absolue des sièges. Jan Smuts demeure premier ministre.
Le pays participe à la guerre dans le camp des Alliés. Renouvellement de l'ensemble de la Chambre des représentants et de la moitié du Sénat.
Le Parti travailliste (gauche), qui disposait d'une majorité relative, remporte cette fois la majorité absolue des sièges aux deux chambres. John Curtin demeure premier ministre.
Élections de préparation à l'indépendance. Le pays est sous administration de la France libre depuis 1941.
La plupart des députés sont élus sans étiquette. Riad El Solh devient président du conseil des ministres. Le , l'assemblée issue de ces élections déclare l'indépendance du Liban. Les autorités françaises au Liban font brièvement emprisonner le gouvernement indépendantiste, puis acceptent de reconnaître la souveraineté du pays.
Le régime fasciste s'effondre à la suite d'une grande manifestation le . Les partis anti-fascistes s'allient en une liste unique de candidats pour ce scrutin.
L'État démocratique issu de ces élections demeure neutre pendant la guerre, mais accueille un grand nombre de réfugiés fuyant le conflit. Une république fasciste est toutefois rétablie en .