1 Compétitions officielles nationales et internationales senior, incluant le parcours amateur et en équipe réserve. 2 Matchs officiels. Dernière mise à jour : 23 avril 2024
Stoitchkov commence sa carrière au CSKA Sofia. Attaquant ou milieu de terrain offensif excentré sur l'aile gauche, sa technique largement au-dessus de la moyenne lui permet de se jouer des défenses adverses. En 1990, pour sa dernière saison à Sofia, il marque 38 buts et se voit décerner le Soulier d'or, trophée qui récompense le meilleur buteur européen.
Les plus grands clubs européens le convoitent, et c'est au prestigieux FC Barcelone (il y jouera 254 matches pour 117 buts) que le Bulgare débarque durant l'été 1990. Sous les ordres de Johan Cruyff, au sein de ce qui pour beaucoup de spécialistes reste l'une des plus belles équipes de l'histoire, Stoitchkov s'épanouit complètement. Barcelone domine la Liga espagnole (4 titres consécutifs) et le football continental (victoire en Ligue des champions en 1992). Au sommet de son art dans le grand club catalan, Stoitchkov s'attire néanmoins une réputation de mauvais garçon sur les terrains. Brutalités, insultes, Stoitchkov collectionne les avertissements et les suspensions. Il est d'ailleurs probable que ces attitudes anti-sportives lui aient coûté le Ballon d'or en 1992, alors qu'il avait les faveurs des pronostics.
Parallèlement, Stoitchkov s'affirme comme le capitaine emblématique de la sélection bulgare. À la tête d'une génération exceptionnelle (citons notamment Emil Kostadinov, Krasimir Balakov, Iordan Letchkov, Trifon Ivanov), Stoitchkov sème la terreur sur les terrains européens. Après avoir notamment éliminé la France en phase de qualifications, puis l'Allemagne en quart de finale, les hommes de Stoitchkov se hissent jusqu'en demi-finale de la Coupe du monde 1994. Avec 6 buts, Stoitchkov termine d'ailleurs co-meilleur buteur de la compétition avec Oleg Salenko. Et à la fin de l'année, il se voit enfin décerner le Ballon d'or.
En 1995, Stoitchkov quitte Barcelone pour rejoindre l'équipe italienne de Parme, l'une des meilleures formations européennes du moment. Mais le Bulgare, régulièrement la cible privilégiée d'une presse spécialisée impitoyable, ne parviendra jamais à totalement s'imposer en Série A. Au bout d'une saison, il retourne à Barcelone, le club de son cœur, mais où il doit le plus souvent se contenter d'une place sur le banc de touche.
La carrière du Bulgare décline également au niveau international. À l'Euro 1996, la Bulgarie est éliminée dès le premier tour, après notamment une défaite sans appel (1-3) contre la France. La Coupe du monde 1998 confirme le déclin de la Bulgarie, qui quitte la compétition après une humiliante défaite contre l'Espagne (1-6) au premier tour.
En fin de carrière, Stoitchkov part alors monnayer son talent dans des équipes de seconde zone. On le retrouve successivement pour de brefs contrats au CSKA Sofia, à Al Nasr (Arabie saoudite), au Kashiwa Reysol (Japon), au Chicago Fire (États-Unis) et enfin à Washington DC United (États-Unis).
Carrière d'entraîneur
Après avoir pris sa retraite de joueur en 2003, Stoitchkov a brièvement intégré le staff technique du FC Barcelone avant d'être nommé en 2004 sélectionneur de l'équipe de Bulgarie, qu'il ne parvient pas à qualifier pour la Coupe du monde en Allemagne. Il démissionne de son poste le , après une série de résultats moyens, notamment un match nul 0-0 contre l'Albanie. Il devient en 2007 l'entraîneur du Celta Vigo en Espagne mais démissionne le prétextant des motifs d'ordre personnel[1]. Il part ensuite en Iran et en Afrique du Sud.
En , il est recruté par le CSKA Sofia, club où il avait commencé sa carrière de joueur professionnel mais démissionne un mois plus tard en raison de désaccords profonds avec les propriétaires du club[3].
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