On observe l'hexafluorure de technétium comme impureté dans l'hexafluorure d'uranium UF6 dans la mesure où le technétium est un produit de fission de l'uranium. On peut également le produire en chauffant du technétium métallique à 400 °C dans un excès de fluor[5] F2 :
L'hexafluorure de technétium présente une transition de phase à −4,54 °C. Au-dessus de cette température, par exemple à 10 °C, le solide cristallise dans le système cubique avec un paramètre cristallina = 6,16Å. Il y a deux molécules par maille élémentaire, avec une masse volumique de 3,02g·cm-3. En dessous de cette température, par exemple à −19 °C, la structure devient orthorhombique dans le groupe d'espacePnma avec des paramètres cristallins valant a = 9,55Å, b = 8,74Å et c = 5,02Å. Il y a quatre molécules par maille élémentaire, avec une masse volumique de 3,38g·cm-3. À −140°C, les paramètres cristallins deviennent a = 9,360Å, b = 8,517Å et c = 4,934Å, d'où une masse volumique de 3,58g·cm-3[3].
↑ ab et c(en) D. Hugill et R. D. Peacock, « Some quinquevalent fluorotechnetates », Journal of the Chemical Society A: Inorganic, Physical, Theoretical, , p. 1339-1341 (DOI10.1039/J19660001339, lire en ligne)
↑ ab et c(en) Thomas Drews, Joanna Supeł, Adelheid Hagenbach et Konrad Seppelt, « Solid State Molecular Structures of Transition Metal Hexafluorides », Inorganic Chemistry, vol. 45, no 9, , p. 3782-3788 (PMID16634614, DOI10.1021/ic052029f, lire en ligne)
↑(en) Norman N. Greenwood et Alan Earnshaw, Chemistry of the Elements, 2e édition, Butterworth-Heinemann, 1997. (ISBN0-08-037941-9)
↑ a et b(en) Henry Selig, Cedric L. Chernick et John G. Malm, « The preparation and properties of TcF6 », Journal of Inorganic and Nuclear Chemistry, vol. 19, nos 3-4, , p. 377 (DOI10.1016/0022-1902(61)80132-2, lire en ligne)