Cet article est une ébauche concernant la Roumanie et une unité ou formation militaire roumaine.
Les forces aériennes roumaines (en roumain : Forțele Aeriene Române) - nom hérité de l'époque du pacte de Varsovie, plus communément appelées « aviation militaire roumaine » (en roumain : Aviaţia militară română) sont la composante aérienne des forces armées roumaines.
Avant la première Guerre mondiale, les ingénieurs Henri Coandă, Aurel Vlaicu et Traian Vuia réalisent des avions monoplans (Vuia I en 1905, Vuia II en 1907, Vlaicu I en 1910, Vlaicu II en 1911, Coandă 1910 et Vlaicu III en 1912) remarquables pour l'époque :
Ces avions ne sont pas militaires, mais des pilotes formés en France s'en servent pour des missions d'observation durant la Deuxième guerre balkanique et la première Guerre mondiale. Le gouvernement roumain est conscient de l'importance de l'aviation et dans les années 1920, Elie Carafoli, ingénieur en aérodynamique et mécanique de l'avion, est l'un des fondateurs du constructeur aéronautique Industria Aeronautică Română situé à Brașov. Parmi ses réalisations on compte le profil d'aile à bord d'attaque allongé qui porte son nom ; les ailes à l'« envergure finie » et, plus tardivement, l'analogie hydrodynamique pour l'étude des ailes en régime supersonique. Il est aussi fondateur de l'école roumaine d'aérodynamique (ro).
Le constructeur aéronautique Industria Aeronautică Română commence à partir de 1927 à produire en série des avions de combat monoplans « IAR », comme le IAR-80 utilisé pendant la seconde Guerre mondiale, dont la conception est équivalente à la plupart des aéronefs contemporains comme les Hawker Hurricane et Supermarine Spitfire britanniques, le Bf 109E allemand, ou le Yakovlev Yak-1 soviétique[1]. Le modèle le plus récent est le IAR-99 « Faucon » (Şoim) actuellement (2017) en service. Les usines IAR produisent également des hélicoptères et des avions de ligne civils[2],[3].
Le premier service aérien militaire est le Corpul Aeronauților en 1913, composé d'une division de dirigeable de campagne pour ballons captifs et d'une division volante avec pilotes, observateurs d'aéronefs et mécaniciens, le tout subordonné au génie militaire[4].
Durant la Seconde Guerre mondiale, l'aviation roumaine combattit sur le front de l'Est contre les soviétiques de 1941 à 1944 et défend son territoire contre les bombardements stratégiques alliés visant les champs pétrolifères. Elle met en ouvre la seule unité d'évacuation sanitaire entièrement féminine, l'Escadrille blanche. En 1944 et 1945, elle combat aux côtés de l'aviation soviétique contre la Luftwaffe en Transylvanie, Hongrie et Slovaquie.
Durant la guerre froide, la République populaire roumaine puis à partir de 1968 la République socialiste de Roumanie fait partie du Pacte de Varsovie. Sa force aérienne est équipée est majoritairement équipée d'aéronefs de conception soviétique.
Les appareils en service en 2024 sont les suivants[5] :
C-130B
IAR-99C Șoim
Le MiG-21 LanceR a été retiré le 15 mai 2023, ~ 20 alors en service[8].
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