La Force aérienne royale saoudienne (en arabe : القوات الجوية الملكية السعودية, al-quwwāt al-ğawwiyyah al-malakiyyah as-suʿūdiyyah?) – en anglais : Royal Saudi Air Force ou RSAF – est la composante aérienne des forces armées saoudiennes. Elle a aujourd'hui la troisième flotte, en importance, de F-15 après la JASDF et l'USAF.
Son épine dorsale est actuellement le Boeing F-15 Eagle, avec le Panavia Tornado, formant également une composante majeure dans la force aérienne saoudienne. Elle a commandé diverses armes dans les années 1990, y compris le missiles anti-navires Sea Eagle, des bombes guidées laser et des bombes à gravité. Al-Salam, un successeur aux accords d'Al Yamamah, qui voit la livraison de 72 Eurofighter Typhoon par BAe.
Histoire
La RSAF a été formé dans le milieu des années 1920 avec l'aide du Royaume-Uni. Elle fut réorganisée en 1950 et commença à recevoir une assistance américaine à partir de 1952, grâce à l'utilisation de Dhahran par l'U.S Air Force.
Les forces saoudiennes sont essentiellement équipées de matériels occidentaux. Ses principaux fournisseurs sont des entreprises venant du Royaume-Uni et des États-Unis. Tant le Royaume-Uni et les États-Unis sont impliqués dans des programmes de formation menés en Arabie saoudite.
Pour les normes du Moyen-Orient, les forces armées de l'Arabie saoudite sont relativement petites. Elles sont cependant pourvues de matériels de pointe. Sa force de chasse est formée de 134 Tornado (dont le célèbre lot de 48 Tornado IDS commandé en 1993 dans le cadre du programme Al Yamamah II) et d'une centaine de Boeing F-15 plus ou moins récents. La formation de ses pilotes est réalisée sur les Pilatus PC-9, BAe Hawk, Boeing F-15D Eagle et le Northrop F-5F Tiger II. Le C-130 est le pilier de la flotte de transport et est assisté par le CASA CN-235. La reconnaissance est effectuée par le 17 Squadron avec leurs RF-5E. Le Boeing E-3A est la plate-forme aéroportée de détection lointaine : il est exploité par le 18 Squadron à cinq exemplaires.
Le , l'United Press International a rapporté que l'Arabie saoudite était la recherche de mises à niveau pour sa flotte aérienne d'E-3 et d'avions ravitailleurs[1].
En , l'achat de nouveaux hélicoptères pour l'Aviation des forces terrestres royales saoudiennes ou celle de la garde nationale fut rapporté, le pays envisagerait d'acheter 72 UH-60M, 36 AH-6I, 36 AH-64D et 12 MD530. La demande n'a pas encore été approuvée à cette date[2].
Pilatus PC-9 : 30 appareils (c/n 108 à 143 / immatriculation 2201 à 2215 et 4201 à 4215) livré en 1987 - 1988 et 20 autres (c/n 225 à 244 / immatriculation 901 à 920) livrés en 1995 - 1996. L'avion 2204 (c/n 111) était auparavant immatriculé ZK119 chez British Aerospace et la dernière série (c/n 225 à 244) a reçu un temps des immatriculations britanniques militaires (ZH975 à ZH994). Le PC-9 2209 (c/n 122) a été accidenté le , le 4215 (s/n 143) le . Le PC-9 902 (s/n 226) est exposé. 47 appareils sont retirés du service entre 2014 et 2018, remplacés par 55 Pilatus PC-21.