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Le 19e bataillon de chasseurs à pied est une unité d'infanterie légère, de l'Armée française, créée en 1853 avec la deuxième vague de formation de bataillons de chasseurs à pied (du 10e au 20e). Il participe à la guerre de Crimée, puis à la Première et la Seconde Guerre mondiale. Il fait ensuite partie des forces françaises d'occupation en Allemagne (FFA), pour devenir force française stationnée en Allemagne (FFSA), sous le nom de 19e groupe de chasseurs portés, puis comme groupe de chasseurs mécanisés. À la suite de son fait d'armes au château de Grivesnes en mars 1918, il est aussi connu comme le bataillon de Grivesnes.
Au 1er août 1870, le 19e Bataillon de chasseurs du commandant De Marqué fait partie de l'Armée du Rhin.
Avec le 17e régiment d'infanterie du colonel Valentin Weissemburger et le 27e régiment d'infanterie du colonel De Barolet, le 19e bataillon forme la 1re Brigade aux ordres du général Antoine Dominique Abbatucci.
Cette 1re brigade avec la 2e brigade du général Charles Louis de Fontanges de Couzan, deux batteries de 4 et une batterie de mitrailleuses, une compagnie du génie constituent la 3e Division d'Infanterie commandée par le général de division Joseph Florent Ernest Guyot de Lespart.
Cette division d'infanterie évolue au sein du 5e Corps d'Armée ayant pour commandant en chef le général de division Pierre Louis Charles de Failly.
En janvier 1913, le 4e groupe de chasseurs cyclistes est créé par les éléments cyclistes du bataillon.
En 1914, le 19e bataillon de chasseurs à pied est en garnison à Verdun (6e région militaire). Il met sur pied à la mobilisation un bataillon de réserve, le 59e bataillon de chasseurs à pied.
Affectation[1] :
C'est l'unité de chasseurs à pied qui subit le plus de pertes pendant la guerre (7 fois reconstitué)[réf. nécessaire], soit pour une unité avec un effectif nominal de 1 700 hommes :
14 - 21 août
21 - 25 août
2 – 20 septembre
.
Franchissement de l'Oise et poursuite jusqu'à la Capelle.
Poursuite vers Fourmies et jusqu'à Momignies, où la 166e D.I. se trouve lors de l'armistice.
En février 1919, le 19e BCP est envoyé à Bruxelles. Des soldats déclenchent un incident en couvrant le Manneken-Pis d'une bande molletière. Le commandant Ducornez présente ses excuses au bourgmestre Adolphe Max et offre à la statue un uniforme du bataillon, tout en la faisant caporal d'honneur du régiment[3],[4]. La statue en est notamment habillée le 6 mars 2019 pour le centenaire de la remise de l'uniforme[5].
En août 1919[réf. souhaitée], le 19e bataillon de chasseurs devient un bataillon de chasseurs alpins (BCA). Le 30e BCA participe à l'occupation de la Sarre, en garnison à Trèves. E
De 1927 à 1929, il est commandé par le commandant de Gaulle. Pendant l'hiver 1928-1929, le bataillon est particulièrement touché par une épidémie de grippe qui fait 143 morts dans les troupes françaises dont 30 au bataillon mais le bataillon est un de ceux où les mesures sanitaires sont le mieux appliquées. De Gaulle intervient également pour empêcher un chasseur disposant de relations à Paris d'être muté à cause conditions hivernales difficiles[6],[7].
Le 30e BCA est dissous le 31 mars 1930[réf. souhaitée].
Recréé comme bataillon de chasseurs à pied en octobre 1939 au camp de Mailly[8], il est engagé dans l'offensive de la Sarre[réf. nécessaire].
Il est retiré du front en avril 1940, affecté à la 24e demi-brigade de chasseurs, de la 2e division légère de chasseurs, pour participer à l'expédition de Narvik et embarque à Brest, mais lors de son escale en Écosse, il reçoit l'ordre de faire demi-tour. Débarqué le 18 mai en France, il est envoyé dans la Somme le 5 juin, en pleine attaque allemand. Il combat près du village du Quesne, du 7 au 12 juin 1940, action pendant laquelle il perd les deux tiers de son effectif et pour laquelle il sera cité à l'ordre de l'armée. Après l'armistice, il est dissous le 22 juin, la plupart de l'unité ayant été capturée entre le 15 et le 22[8].
Il est recréé, comme 19e bataillon de chasseurs portés, le 31 août 1944, à partir de volontaires parisiens. Il part le 11 décembre pour Kehl, où il franchit le Rhin au sein de la 9e division d'infanterie coloniale. Il participe alors à la campagne d'Allemagne, passant à Schwenningen et Radolfzell. Il est en Autriche à la fin des hostilités, au sein de la 5e division blindée[réf. souhaitée].
« En avant toujours, repos ailleurs »
Comme tous les bataillons de chasseurs à pied le 19e a un refrain : Trou du cul, trou du cul, plein de poils sales. Trou du cul, trou du cul poilu.. Ce refrain, un peu paillard semble avoir été composé lors de la campagne de Crimée, il refléterait les très mauvaises conditions d'hygiène des troupes qui y furent engagées. En 1929, Charles de Gaulle, alors qu'il dirige le bataillon tente d'imposer une version plus édulcorée, sur l'insistance de Mme De Gaulle : « Le beau dix, le beau dix-neuvième. N'est pas le, n'est pas le dernier. », mais le refrain original gardera toujours la faveur de la troupe et restera en usage, jusqu'à la dissolution de l'unité. Ce deuxième refrain est communément appelé "refrain du 19 pour les dames" et sonné lorsque l'assemblée comporte des femmes et des enfants en lieu et place de l'autre.[réf. nécessaire]
Pour tous les bataillons de Chasseurs, il n'existe qu'un seul drapeau, le drapeau des chasseurs. Dans chaque bataillon, le fanion est la représentation de cet unique drapeau. À ce titre, il reçoit des honneurs spéciaux[réf. nécessaire].
Le fanion du Dix-neuvième porte[réf. nécessaire] :