Le 18e bataillon de chasseurs à pied (18e BCP) est une unité militaire dissoute de l'infanterie française (chasseurs à pied et alpins) créé sous le Second Empire.
Création et différentes dénominations
1854 : création du 18e bataillon de chasseurs à pied (18e BCP)
1927 : devient le 18e bataillon de chasseurs alpins (18e BCA)
1940 : dissolution du 18e BCA
1940 : nouvelle création du 18e BCA dans l’armée de Vichy
En 1901, il prend part aux Grandes manœuvres de l'Est (10-22 septembre, de Vouziers à Reims) qui se déroulent sous le commandement du général Brugère et se placent dans la cadre de l'alliance franco-russe. Elles s'achèvent par la Revue de Reims ou de Bétheny (21 septembre), défilé final de 120 000 hommes dans les plaines de Bétheny, à la périphérie de Reims, en présence du tsar Nicolas II, de son épouse et du président de la République Émile Loubet.
Première Guerre mondiale
À la mobilisation, le bataillon a pour garnison Longuyon, il est intégré à la 87e brigade au sein de la 4e division d'infanterie du 2e corps d'armée. Il appartient à la 4e division d'infanterie tout au long du conflit[4].
En 1914, il est en opération dans le secteur des Ardennes[4], participe à la Bataille de la Marne[4]et en - , il est présent dans le secteur de l'Argonne[4].
En , il participe à la bataille de Champagne[4], entre avril et octobre, et combat dans secteur de la Woëvre[4], où il reste jusqu'en 1916. En octobre, participe à la seconde bataille de Champagne[4].
Entre janvier et mars 1917, le régiment combat en Lorraine puis à partir d'avril dans l'Aisne, de juillet à Verdun puis en août à Saint-Mihiel[4].
Au début de l'année 1918, le régiment est toujours présent au combat en mars dans le secteur de Verdun, en mai dans le secteur du Chemin des Dames. En juillet, il participe à l'offensive de la Marne et à partir de septembre combat en Champagne[4].
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En 1926, il quitte la Sarre[5] et s'installe à Grasse comme 18e bataillon de chasseurs alpins[6].
Seconde Guerre mondiale
À la mobilisation de 1939, les éléments d'active du bataillon sont renforcés par les réservistes et le bataillon quitte Grasse le [7]. Il intègre la 22e demi-brigade de chasseurs alpins, avec le 23e et le 60e BCA, demi-brigade intrégrée à la 30e division d'infanterie alpine. Il fait route vers la Lorraine (Rohrbach) puis l'Aisne (Presles-et-Thierny) tandis que la SES reste dans les Alpes[8].
En 1940, il stationne dans les Vosges (Vilgotheim, Vickersheim, Herrenkopf, Niederbronn, Reichshoffen, sommet du Maimont, Lixheim, Mososux[Quoi ?], Le Roulier, Fays)[8]. Le , le bataillon est encerclé par les troupes allemandes à Cheniménil (Vosges), où il était arrivé à 14h. Il décroche de Cheniménil vers 21h. Le bataillon est dissous après l'armistice.
Recréé en 1944, il devient 20e BCA en .
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De 1945 à aujourd'hui
Création du C.I (Centre d'Instruction) du 18°BCP à Tours en . Dissous en 1962.
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Le 18e BPC basé à Tours, caserne Baraguey d'hilliers, fut l'un des quatre centres d'instruction de l'infanterie réservés aux appelés en provenance du Sud-Ouest durant la guerre en Algérie, les trois autres étant le 57e RI à Bordeaux, le 1er RIMA à Angouleme et le 126e RI de Brive.
Sa dissolution fut décidée dès le cessez-le-feu du et fut effective début mai de la même année après le départ du contingent 62/1A à l'issue de sa formation de quatre mois.
Traditions
Insigne
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Devise
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Drapeau
Comme tous les autres bataillons de chasseurs ou groupes de chasseurs, il ne dispose pas de son propre drapeau. Il n'existe en effet qu'un seul drapeau pour tous les bataillons de chasseurs à pied et alpins, lequel passe d'un bataillon à un autre durant la campagne 1914-1918. En revanche, chaque bataillon possède son propre fanion.
↑ a et bEmmanuel Pénicaut, « L’armée française en Sarre, 1918-1930 », Revue historique des armées, no 254, , p. 20–28 (ISSN0035-3299, lire en ligne, consulté le )
↑« Les grandes manœuvres du Sud-Est commencent demain », Le Matin, , p. 2 (lire en ligne)