L'équipe de Belgique de football prépare en 1999 le Championnat d'Europe organisé l'année suivante conjointement avec les Pays-Bas, et pour lequel elle est d'office qualifiée, en disputant une série de quatorze rencontres amicales.
Objectifs
Avec la retraite internationale de quelques cadres, dont notamment Enzo Scifo et Franky Van der Elst, l'équipe est en pleine reconstruction et Georges Leekens a dix-huit mois pour préparer l'Euro 2000 disputé à domicile où la Belgique se doit de faire bonne figure. La fédération belge a planifié 17 rencontres amicales dont 14 seront disputées cette année et, si le bilan chiffré n'est pas le plus important, l'objectif pour les Diables Rouges est de retrouver une équipe compétitive pour le tournoi à venir.
Résumé de la saison
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Malgré une préparation encourageante, les Diables Rouges sont éliminés au premier tour de la Coupe du monde en France après avoir concédé trois partages face aux Pays-Bas (0-0)[1], au Mexique (2-2)[2] et à la Corée du Sud (1-1)[3]. De plus, des dissensions internes entre l'entraîneur et certains cadres de l'équipe dont Enzo Scifo sont rendues publiques et rendent la position du sélectionneur délicate. Après un an de matchs amicaux en demi-teinte, Leekens est finalement démis de ses fonctions en à la suite d'une défaite à domicile (3-4) contre la Finlande.
Un an avant l'Euro 2000, que la Belgique co-organise avec les Pays-Bas, Robert Waseige est nommé sélectionneur de l'équipe nationale. Ses premiers résultats rassurent, rendant les joueurs, la presse et les supporters enthousiastes. Les Belges commencent le tournoi par une victoire sur la Suède (2-1), puis s'inclinent contre l'Italie après avoir dominé la rencontre (0-2). La qualification se joue lors du dernier match contre la Turquie, face à laquelle ils peuvent se contenter d'un partage pour accéder aux quarts de finale. Les Diables Rouges concèdent un but juste avant la mi-temps à la suite d'une erreur de leur gardien Filip De Wilde. Les joueurs belges tentent d'égaliser mais encaissent un second but en contre-attaque et sont éliminés de la compétition dès le premier tour, devenant la première équipe d'un pays organisateur à réussir cette contre-performance[4],[5].
Bilan de l'année
Les résultats sont loin d'être brillants, après un triste bilan de deux victoires, trois nuls et six défaites (!) depuis la Coupe du monde 1998, Georges Leekens est remercié et remplacé par Robert Waseige. Les quatre premières rencontres sous la houlette de ce dernier laissent apparaître un léger mieux et une stabilité accrue au sein de l'effectif mais il y a encore du pain sur la planche avant de refaire de l'équipe belge un adversaire de taille à se frotter au gratin européen lors du prochain Championnat d'Europe co-organisé avec les voisins néerlandais.
D'autre part, en , la FIFA a mis en place un système révisé de calcul du classement mondial, qui intègre de nombreux changements en réponse à la critique du précédent système, ainsi pour le classement de tous les matches, leurs scores et leur importance ont tous été enregistrés et ont été utilisés dans la procédure de calcul. Ce nouveau mode de calcul explique les variances importantes, qui sont valables pour toutes les nations, par rapport à l'année précédente et la Belgique profite de cette nouvelle formule pour progresser de deux places à la 33e position.
COLIN, François. Les Diables Rouges : 1900-2014 / François Colin ; [traduction du néerlandais : Étienne Terroir]. - Bruxelles : Racine, 2014. - 1 vol. (204p.) : ill., couv. ill en coul. ; (ISBN978-2-87386-892-5)
HUBERT, Christian. Le siècle des Diables rouges / Christian Hubert. - Bruxelles : Luc Pire, 2006. - 1 vol. (152p.) : ill., couv. ill en coul. (ISBN2-87415-684-1)
Collectif. Le Dictionnaire des Diables Rouges / Bruno Govers, Pierre Bilic, Claude Henrot, Bruno Dubois, Pierre Danvoye. - Bruxelles : Euro Images Productions, 2000. - 1 vol. (320p.) : ill., couv. ill en coul. (ISBN978-9-0766-2811-0)