En pleine phase de reconstruction et absente de l'Euro 2004, la Belgique se doit de bien entamer les éliminatoires de la Coupe du monde afin d'éviter une nouvelle déception.
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Waseige parti au Standard de Liège, le poste de sélectionneur est confié à Aimé Anthuenis, entraîneur à succès d'Anderlecht[1]. Son mandat débute difficilement, avec deux cinglantes défaites, à domicile contre la Bulgarie (0-2) puis en Croatie (4-0), au cours des éliminatoires de l'Euro 2004. La Belgique termine son parcours de meilleure manière mais échoue à la 3e place du groupe[2]. Malgré cet échec, Aimé Anthuenis est confirmé à son poste pour les qualifications pour la Coupe du monde 2006. Le début de ces éliminatoires est catastrophique avec un nul (1-1) contre la Lituanie puis deux défaites (0-2) à domicile, contre l'Espagne et contre la Serbie-et-Monténégro. Une victoire (4-1) contre la Bosnie-Herzégovine à domicile et deux succès (1-2 et 8-0) face à Saint-Marin seront les seuls de la Belgique dans ce groupe. Les Diables Rouges terminent à la quatrième place et ne participent pas à la Coupe du monde pour la première fois depuis 1978, provoquant la colère des médias[3],[4].
Bilan de l'année
Le bilan est catastrophique, avec une seule victoire en huit rencontres et 1 maigre point glané sur 9 dans son groupe qualificatif, la phase finale de la Coupe du monde semble déjà difficilement accessible alors que seul le vainqueur de poule est directement placé et que le second doit passer par les barrages. Dans le même temps, la Belgique quitte le top 20 du classement mondial de la FIFA qu'elle occupait depuis trois ans et chute à la 45e place, son plus mauvais classement depuis 1996.