Le nom de la localité est attesté sous les formes Escremelvilla en 1195 (magni rotuli, p. 54) ; Escremeuvilla en 1198 (magni rotuli, p. 22, 2) ; Escremenvilla en 1217 (ch. de l'abb. de Vignats) ; Écremeville en 1277 (chap. de Bayeux, 741) ; Escremevilla au XIVe siècle (livre pelut de Bayeux, p. 66) ; Escremmeville 1653 104 (carte de Tassin)[3].
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville au sens ancien de « domaine rural » (vile en ancien français rectifié en ville d'après l'étymologie gallo-romane villa.)
L'origine du premier élément Écramme- est incertaine[4]. Il s'agit sans doute d'un anthroponyme. Selon les formes anciennes régulières, la forme initiale était Escreme(l)ville.
Histoire
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Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et trois adjoints[5].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[7],[Note 2].
En 2020, la commune comptait 204 habitants, en évolution de +0,49 % par rapport à 2015 (Calvados : +1,58 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Écrammeville a compté jusqu'à 477 habitants en 1866.
Manoir de Vérigny du XVIe siècle. La famille locale de Vérigny est attestée à Écrammeville dès le XIIIe siècle, avec Guillaume de Vérigny, curé. Le manoir a probablement été construit au cours du XVe siècle, par un compagnon de Jeanne d'Arc, et remanié au XVIe siècle. Il est formellement attesté dans une ordonnance établie durant le règne d'Henri IV. Au XVe siècle, il est fait mention d'un certain Henri de Vérigy, seigneur d'Écrammeville. En 1692, les Vérigny cèdent le domaine à Jean Cornet, seigneur de la Bretonnière à Aignerville. Du XVIIe au XXe siècle, le manoir changea plusieurs fois de mains, avant d'être acquis par les actuels propriétaires qui dès 2002 s'emploient à le restaurer avec l'aide de l'architecte des bâtiments de France et la Fondation du patrimoine. Le manoir ayant été laissé à l'abandon, était alors dans un état de délabrement avancé : toit effondré, les cheminées, les poutres et le carrelage avaient disparu. Il est probable que le manoir devait être ceinturé par un mur de pierre, et qu'on y accédait par un porche, avec porte charretière et porte piétonne. Le logis, construit en pierre calcaire, devait être entouré par les communs et flanqué d'une tour carrée en encorbellement et sa porte principale surmontée d'une sculpture. Des divers bâtiments, il subsiste notamment le pigeonnier et la boulangerie avec son four à pain[11].
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Bernard Gourbin (préf. Christian Nisse, introduction Pierre Brunet), Fermes-manoirs du Bessin, Bayeux, Éditions OREP, , 80 p. (ISBN978-2-8151-0207-0), p. 26-27.