Fils de Michael White, William Thomas White naît et grandit dans la ville de Québec avant d'y entamer une carrière dans le transport de marchandises[1].
William Thomas White décide de changer son orientation de carrière et entame une formation en droit. En 1868, il est admis au Barreau et pratique sa profession en partenariat avec Robert Newton Hall dans la ville de Sherbrooke, principale ville des Cantons-de-l'Est, au Québec[1].
En 1885, William Thomas White est élu au conseil municipal de Sherbrooke, puis, en octobre de la même année, assume l'intérim de la mairie de Sherbrooke[1],[3]. En , il est élu à l'unanimité par les membres du conseil comme maire de la Cité de Sherbrooke, un poste qu'il assume jusqu'au [3],[4]. Il est le douzième maire de la municipalité[5]. En 1888, il reçoit son Master of Laws de l'Université Bishop's de Lennoxville[1].
Il se fait à nouveau élire bâtonnier du Québec en 1895, bien que son mandat soit écourté en raison d'une nomination à un poste de juge à la Cour supérieure du Québec[2].
En , il épouse Emily Colby, sa première femme[1]. Il épouse sa seconde femme, Mary Cowan Dickinson (ou Dickenson) en .
La famille White loge dans une maison de style Second Empire de 1872 jusqu'en 1891, aujourd'hui connu sous le nom de l'Ancienne Maison White et abritant le YWCA de Sherbrooke[7]. En 1891, William Thomas White et sa femme, Mary Cowan Dickinson, acquièrent la Seaton Place, aujourd'hui la Maison Henry-Robert-Beckett, qui devient la nouvelle résidence familiale[7]. En 1901, White déclare des revenus annuels de 4 000 $, en plus d'employer des domestiques à la résidence familiale[7].
Il est éditeur de la Sherbrooke Gazette et premier président de la Commission scolaire protestante de Sherbrooke[3]. La rue White à Sherbrooke lui est dédié[6].
William Thomas White est décédé dans la résidence familiale des White le [7]. Il est inhumé au cimetière Elmwood des Cantons-de-l'Est, près de Sherbrooke[8].