Elle est située à 15 km de Colmar et à 85 km de Strasbourg.
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
C'est un petit village vinicole faisant partie de la vallée de Munster. Les habitants sont appelés les Wihriens et par d’autres un peu plus puristes les Wihrauvalliens.
La superficie de la commune est de 1 254 hectares ; son altitude varie entre 288 et 960 mètres. Les forêts occupent 730 hectares, soit près de 60 % du ban communal.
Le point culminant du ban communal est situé à 960 m, sur les flancs du Kuhberg, aux confins des bans d'Orbey et de Gunsbach.
Le sommet le plus haut de la commune est le Zwergberg situé à 951 m d'altitude, au nord du village, et son sommet le plus emblématique est le Staufen à 899 m d'altitude, situé au sud.
Le village est situé sur un substrat alluvial. Le massif au nord du ban est essentiellement granitique jusqu'à 900 mètres d'altitude. La crête est constituée de grès rose. Le massif du Staufen, au sud, est constitué essentiellement de schiste[1].
La Fecht, d'une longueur de 49 km, prend sa source dans la commune de Metzeral et se jette dans l'Ill à Illhaeusern, après avoir traversé 19 communes[4]. Les caractéristiques hydrologiques de la Fecht sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 4,34 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 59,1 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 82,9 m3/s, atteint le [5].
Le village est traversé par le ruisseau du Grosswasserbach ou Thormattenbach partiellement enterré, affluent rive gauche de la Fecht. Le Muehlcanal est un ancien canal de dérivation situé en rive gauche de la Fecht, qui alimentait les anciens moulins. Le Krebsbach, affluent en rive droite de la Fecht traverse également le ban communal[6].
Etang de pêche rue des lilas, lieu-dit «Tormatten»
Etang des Anciens Papetiers de Turckheim - Klausteinen
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 971 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 9,9 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Munster_sapc », sur la commune de Munster à 5 km à vol d'oiseau[9], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 053,5 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 38,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19 °C, atteinte le [Note 3],[10],[11].
Au , Wihr-au-Val est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14].
Elle est située hors unité urbaine[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Colmar, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[15]. Cette aire, qui regroupe 95 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (63,5 %), terres arables (11,7 %), zones agricoles hétérogènes (11,4 %), zones urbanisées (5,1 %), cultures permanentes (4,2 %), prairies (4,1 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Voies de communication et transports
Le village est situé au bord de la D417 (ancienne Route Nationale 417) reliant Colmar à Remiremont par le col de la Schlucht.
Il est traversé par la D10 reliant Ingersheim à Sondernach.
La première origine connue du nom date d'un document de 896 sous le nom de « Bonifacii Villare », c’est-à-dire la villa de Bonifacius, duc franc d'Alsace. D'après ce document, Bonifacius vers 660 s'était fait ériger un pavillon de chasse où il séjournait quand il venait chasser ; son souvenir lui survit dans le nom du village portant désormais son nom. Par la suite « Villare » est devenu, « Wilre » (1120), « Wilr bi Girsperg » (1344), « Wilr im Munstertal » (1475), « Weiller » (1572), puis « Wihr »[19].
Il était toujours précisé « Weiller im Gregorienthal (aujourd'hui encore les bornes marquant le ban communal portent les lettres « WIG », « WG » ou « GW »), ou « Wihr au Val Saint Grégoire » à compter de 1648. Après 1789, la mention à Saint Grégoire disparaît et la ville devient Wihr-au-Val.
La commune s'est appelée Weier im Thal entre 1871 et 1918 et entre 1940 et 1945, périodes d'occupations de l'Alsace par l'Allemagne.
En 896, Wihr-au-Val est citée pour la première fois sous le nom « Bonifacii Villare », ferme de Boniface.
En 1162, le bourg est octroyé en fief aux Ribeaupierre.
En 1279, il est incendiée par les Girsberg[20]. Constructions d'une enceinte autour du village, et du château du Sonnenbourg.
En 1181, les Girsberg tentent de construire un château au sommet du Staufen, qui est immédiatement détruit par l'évêque de Strasbourg.
En 1184, les Girsberg reconstruisent un château au sommet du Staufen qui, comme le premier, sera détruit la même année par les Hattstatt.
En 1190 et 1191, les Ribeaupierre assiègent le château du Girsberg, jusqu'à sa reddition.
En 1293, Wihr subit un siège et est une nouvelle fois entièrement détruit.
En 1316, le château du Gigersbourg est cédé aux Ribeaupierre et définitivement abandonné.
En 1346, Wihr et son château du Sonnenbourg sont cédés en arrière-fief aux Hattstatt.
En 1440, les Ribeaupierre récupèrent leur fief.
En 1632, la guerre de Trente Ans touche le bourg, qui sera plusieurs fois pillé par la suite lors de ce conflit.
En 1648, rattachement au royaume de France. Weyr im Gregorienthal devient Wihr au Val Saint Grégoire.
En 1673, extinction de la famille de Ribeaupierre. Wihr appartient au prince des Deux-Ponts.
En 1792, destruction de la chapelle de la Sainte Croix par des révolutionnaires (elle est reconstruite en 1806, et gravement endommagée le 18 juin 1940). Wihr au Val Saint Grégoire devient Wihr-au-Val.
En 1848, révolution de 1848. Médard Burgard maire de la commune. Il sera élu député à l'Assemblée Nationale, où il siégera « à gauche ».
En 1871, l'Alsace est annexée par l'Allemagne. Wihr-au-Val devient Weier im Thal.
En 1914, des combats ont lieu sur l'espace situé entre le village et Gunsbach, à la Croix de Wihr et autour de la chapelle de la Sainte Croix. Ici est tué le 31 août Agier Jean-Baptiste-Marcel, né le 24/01/1898 à Brugheas (Allier), plus jeune soldat français mort lors de la Première Guerre mondiale, à l'âge de seize ans sept mois et sept jours[21].
En 1918, retour de la municipalité à la France, Weier im Thal redevient Wihr-au-Val.
Le 18 juin 1940, 107 maisons, 70 granges, la mairie, le clocher de l'église[22], l'école des filles, le corps de garde, la chapelle Sainte-Barbe, les bains municipaux, le beffroi, la prison, l'hopita sont détruits par un bombardement aérien allemand de représailles[23]. Tout le centre du village médiéval est détruit et 4OO personnes sont sans abri. Libération du village le .
Dans les années 1830, la commune comporte une classe unique comptant environ deux cents élèves. La majorité ne fréquente toutefois l’école qu’en hiver, leurs parents préférant les faire travailler le reste de l’année. Une nouvelle école est construite en 1838 pour les garçons, les filles restant dans l’ancienne école. Une nouvelle école de fille est construite vers 1850, mais détruite dans un incendie peu de temps après en 1858. À peine reconstruite, elle brûle une nouvelle fois, ce qui impose la tenue des cours dans l’école des garçons pendant une période prolongée[29].
En 2023, Wihr-au-Val dispose d’une école maternelle avec une classe de vingt-quatre élèves, ainsi que d’une école primaire comptant cinquante-six élèves répartis en trois classes[30]. Pour l’enseignement secondaire général, les établissements les plus proches sont le collège Frédéric Hartmann et le lycée général Frédéric Kirschleger, tous deux situés à Munster. Pour l’enseignement secondaire professionnel, les établissements les plus proches sont le lycée polyvalent Lazare de Schwendi à Ingersheim et le lycée horticole du Pflixbourg à Wintzenheim.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[32].
En 2022, la commune comptait 1 208 habitants[Note 5], en évolution de −4,51 % par rapport à 2016 (Haut-Rhin : +0,66 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
En 2017, la population âgée de 15 à 64 ans comptait 78 % d'actifs en 2016, dont 72.6 % ayant un emploi et 5,4 % de chômeurs.
On comptait 337 emplois dans la zone d'emploi en 2016, contre 378 en 2011. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 568, l'indicateur de concentration d'emploi est de 59,3 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre moins de 0,6 emplois par actif.
Entreprises et commerces
Au , Wihr-au-Val comptait 123 établissements : 11 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 7 dans l'industrie, 21 dans la construction, 62 dans le commerce-transports-services divers et 22 étaient relatifs au secteur administratif.
Vignoble
Le vignoble de Wihr-au-Val, dont les coteaux montent jusqu'à 500 mètres d'altitude, constitue le vignoble le plus élevé de l'ensemble de l'appellation Vins d'Alsace.
Bénéficiant des appellations Linsenberg, Herrenreben, Holder et Val Saint Grégoire, ces vins produits sur sol granitique et en altitude présentent un caractère spécifique.
Tourisme
Le village dispose de deux campings, plusieurs gîtes et chambres d'hôtes.
Plusieurs itinéraires circulaires balisés par le Club Vosgien permettent de découvrir les environs.
Deux pistes cyclables sont disponibles : la voie verte de la Vallée de Munster et la piste cyclable Wihr-au-Val - Gunsbach - Piscine de Munster.
Le restaurant de la Nouvelle Auberge a été gratifié d'une étoile au Guide Michelin.
Industrie
L'activité textile qui avait fait la richesse de Wihr-au-Val a disparu désormais.
Une usine d'emballage et de conditionnement est actuellement établie sur le ban communal.
10 impasse des écoles : La plus ancienne habitation encore existante, construite en 1650 (source : IGN).
1 rue de Gunsbach : Ferme de vigneron; le cartouche de la porte d'entrée du logis porte la date de sa construction (1840) et les initiales du couple constructeur (L. H. - M. M.). La grange-étable a été remaniée, et remploie un bloc gravé de la date 1788 et des initiales I. L. - W. K.[50]
4 rue de Gunsbach : Maison de bottier, construit en 1738. Cette maison porte l'emblème de la profession de son propriétaire (une botte) dans un écu sur la clef de la porte de cellier. Cette maison a abrité l'auberge et la boulangerie de Jules Biehler autour de 1900, puis le restaurant "A La Lune", puis le restaurant "A la Gare" ainsi que la boulangerie-épicerie d'Alfred Diringer (après 1937-38)[51].
18 Grand Rue : Maison à colombages maintes fois lauréate du prix "maison fleuris", construite en 1850.
14 Grand Rue et 7 rue du Fossé : Ces deux fermes identiques ont été construites en 1942[52].
25 Grand Rue : Le logis est percé d'une porte de cellier gravée de la date 1611, accompagnée des initiales H. I. O. ; le pan de bois de son 2e étage est datable de la 1ère moitié du 18e siècle, le décor de deux encadrements de fenêtres étant semblable à celui d'une fenêtre d'un logis daté 1733, situé au No 3, rue de Wihr-au-Val à Gunsbach. Le logis a été entièrement recrépi durant l'été 2004. Il s'appuie contre le mur de fortification médiéval[54].
2 rue de la Gare : Ferme construite en 1742 accompagnée des initiales H. H. et d'un écu vierge. Elle est bâtie à proximité d'un ancien moulin à farine dont le dernier propriétaire fut la famille Hartmann[55].
26 rue de la Gare : Ferme de vigneron; la porte d'entrée du logis porte la date de construction (1840) et les initiales du couple constructeur (J. B. W. - M. A. T.) sur son linteau. Le piédroit subsistant de la porte charretière est creusé d'un cartouche daté 1839 et gravé des initiales G. H. M.[56]
10 rue du Château : propriété à proximité immédiate du site de l'ancien château, daté de 1810 selon IGN[57]. Le château du Sonnenbourg fut démantelé entre 1814 et 1824 pour construire la maison Wiss-Reichenbach. Les derniers éléments furent prélevés en 1881 par Joseph Monnier pour édifier sa propre maison sur le site[58].
1 place des écoles : Ecole de garçons, puis maison, construite en 1837-38. Le bombardement du 18 juin 1940 ayant détruit l'ancienne mairie, elle accueillit les services municipaux jusqu'en 1961, date de la reconstruction de la nouvelle mairie. Le bâtiment fait aujourd'hui fonction de bureau de poste, ayant nécessité l'adjonction d'un bâtiment contre son mur Ouest[59].
2 rue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny : Presbytère catholique construit en 1893[61]
1 rue de Walbach : ferme de vigneron portant la date de sa construction 1809 et les initiales du couple constructeur (M. SCH. - C. M.) gravées dans un cartouche à la clef de sa porte de cellier. Depuis 1980 elle abrite la cave du Domaine Schoenheitz[62].
2 rue de Soultzbach-les-Bains : Logement patronal; Les Ets Immer-Klein édifient le tissage de Wihr-au-Val en 1895. Cette maison destinée à loger le directeur de l'établissement est vraisemblablement contemporaine[63].
La plus ancienne habitation de Wihr-au-Val (1650)
Maison de bottier (1737)
Ferme de vigneron 23 Grand Rue (1790)
maison à colombages (1850)
10 rue du Château (1810)
ancienne école de garçons (1837)
boulangerie actuelle (1950)
Ancien Presbytère catholique (1893)
maison à colombages, et maisons (1810) rue de l'église
ancienne maison de sœurs de Saint Joseph du Couvent St Marc (1956) : la fondation avait été fondé en 1904. Il en résulte un jardin emmuré en pierre et une porte à l'arrière
ex-voto sur le mur des sœurs (1956)
Patrimoine industriel
Comme en témoigne l'enquête thématique régionale (patrimoine industriel du canton de Munster), l'activité économique a évolué en permanence dans la commune :
Tissage Kiener, puis brasserie Kempf, actuellement maison[64].
Tissage et finissage « W » des Manufactures Hartmann et Fils, puis Georges Perrin, actuellement usine d'emballage et de conditionnement[65].
Scierie et moulin à huile de la Nouvelle Auberge, puis scierie Graue[66].
Les armes de Wihr-au-Val se blasonnent ainsi : « D'argent aux deux clavettes de roue de chariot adossées de sable. »
Le blason représente deux goupilles de roues, qui évoquent sa position près d'une route commerciale.
Notes et références
Notes
↑Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:05 TU à partir des 211 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/10/2006 au 01/04/2024.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑(la) Jo. Daniel Schoepflinus, Alsatia Illustrata Germanica Gallica : Tomus II, Colmar, Ex Typographia Regia, (lire en ligne), p. 616.
↑Famille noble apparut vers le milieu du XIIe siècle et qui s'éteignit vers 1435, signalée à plusieurs reprises dans l'entourage des souverains du Saint-Empire Germanique. Elle fit bâtir le château du Gigersbourg, et fut souvent en conflit avec les seigneurs voisins.
↑Robert Schmitt, « Les écoles munstériennes à travers les siècles. De la fin de l'ancien régime à la guerre de 1870 », Annuaire de la Société d'histoire du val et de la ville de Munster, vol. 30, , p. 37-43 (ISSN1146-7363, lire en ligne, consulté le )
↑« Rencontre / Pierre Beyer et son blog », Dernières Nouvelles D'alsace, (lire en ligne)
Annexes
Bibliographie
Pierre Brunel, Gérard Leser et Louis Schlaefli, « Nouvelles découvertes dans la chapelle ossuaire Saint Michel de Wihr-au-Val », in Annuaire de la Société d'histoire du val et de la ville de Munster, 2002, no 56, p. 46-55
« Les événements du dans la vallée de Munster », in Almanach d'Alsace n°69, 1980.
Wihr-au-Val à travers les âges, (2000) (ISBN2-9515999-0-0), Adaptation de Ortsgeschichte von Weier im Tal (1938) de M.
René Victor Wehrlen, La promenade d'un bataillon d'instruction sur le front de l'Est, et les combats du 21/42e R.I.F. dans la vallée de Munster et au Col de la Schlucht (Vosges) en , 1979.
Samuel Wernain, Les orgues de Wihr-au-Val et l’orgue Mutin Cavaillé-Coll, Éditions Delatour France, Sampzon, 2006 (ISBN2-7521-0031-0).
Albert Zeh, « Wihr-au-Val, », in Annuaire de la Société d'Histoire du Val et de la Ville de Munster, 1999.
Dominique Toursel-Harster, Jean-Pierre Beck, Guy Bronner, Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace, Strasbourg, La Nuée Bleue, , 663 p. (ISBN2-7165-0250-1).