Située au sud de Longwy et de ses trois frontières, Villers-la-Montagne est la « porte » d'entrée vers les villages alentour car elle longe la voie rapide (N 52).
La Moulaine, d'une longueur de 12 km, prend sa source dans la commune de Tiercelet et se jette dans la Chiers à Longwy, après avoir traversé six communes[3].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification concerne le périmètre des anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants hydrographiques associés qui s’étend sur 2 418 km2. Les bassins versants concernés sont celui de la Chiers en amont de la confluence avec l'Othain, et ses affluents (la Crusnes, la Pienne, l'Othain), celui de l'Orne et ses affluents et celui de la Fensch, le Veymerange, la Kiesel et les parties françaises du bassin versant de l'Alzette et de ses affluents (Kaylbach, ruisseau de Volmerange). Il a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 904 mm, avec 13,8 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villette », sur la commune de Villette à 20 km à vol d'oiseau[7], est de 10,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 909,4 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 39 °C, atteinte le ; la température minimale est de −14,8 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].
Au , Villers-la-Montagne est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12].
Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Villers-la-Montagne, dont elle est la commune-centre[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 1 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (67,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,3 %), forêts (23,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,9 %), prairies (5,6 %), zones urbanisées (4,8 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Habitat et logement
En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 750, alors qu'il était de 676 en 2015 et de 630 en 2010[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Villers-la-Montagne en 2020 en comparaison avec celle de Meurthe-et-Moselle et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,3 %) inférieure à celle du département (2,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 76,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (75,7 % en 2015), contre 57,3 % pour la Meurthe-et-Moselle et 57,5 pour la France entière[I 4].
Berg a été traduit par erreur par « montagne » alors que la bonne traduction est « colline » (ce n'est pas une zone de montagne, c'est le haut-plateau lorrain avec ses collines).
La toponymie de Villers-la-Montagne est la même que celle de Bergweiler (près de Trêves) : Villaris (1056), Villari (1171), Villare (1184), Vilare (1190), Wilare (1219), Wilre (1243), Wiler (1417), Wilre (1428), Wyler (1487), Bergwiler (1569).
La localité doit son nom à une villa gallo-romaine détruite au IIIe siècle.
En 1817, Villers-la-Montagne, village de l'ancienne province du Barrois, avait pour annexes la ferme de Hussigny et le moulin de Signy. À cette époque il y avait 826 habitants répartis dans 150 maisons. Dans la forêt de Selomont, ruines d'un ancien village[réf. nécessaire].
Cette communauté de commune avait elle-même été créée en 2002 par transformation d'un district constitué en 1960 et qui avait progressivement intégré d'autres communes.
Chargé de communication d('une banque luxembourgeoise Député de Meurthe-et-Moselle (3e circ.) (2017 → 2022) Démissionnaire après son élection comme député
Retraité d'entreprises luxembourgeoises Ancien président de l’association des frontaliers français qui travaillent au Grand-Duché Réélu pour le mandat 2020-2026[24]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].
En 2022, la commune comptait 1 562 habitants[Note 4], en évolution de +4,2 % par rapport à 2016 (Meurthe-et-Moselle : −0,13 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Église paroissiale Saint-Sylvestre, fin du XVe siècle ou du début XVIe siècle dont il subsiste la tour clocher (à l'exception du dernier niveau) et la chapelle ou l'ossuaire accolé à la façade sud. Nef, chœur et sacristie reconstruits au début du XVIIIe siècle, peut-être en 1704, à l'époque où la tour clocher est restaurée (date 1704 donnée par des ancres sur la façade est de la tour). Réfection de la flèche et du niveau du beffroi en 1865. Édifice détruit en et restauré entre 1946 et 1950. L'église comporte un maître-autel en bois sculpté dont le tabernacle est orné d'un agneau pascal, surmonté d'une "monstrante tournante" décorée d'une descente de croix. Les vitraux sont des ateliers Gross de Nancy (1952). Le beffroi accueille trois cloches : Eugénie-Marie, Françoise-Léonie (1923, renouvelée en 1982), et Henriette-Marie. L'église est totalement décimée par la tempête de [28]. Les murs et voûtes de l'ancien chœur et de l'ossuaire sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du [29]. Au cours des travaux, des peintures murales sont découvertes dans la crypte et sont l'objet d'une inscription à l'inventaire des monuments historiques en 1991[30],[31]. Après travaux, l'inauguration a lieu le .
Personnalités liées à la commune
Laurent Gabriel Claude[32] (1754-?), homme politique, député du tiers aux Etats-Généraux.
D'azur à deux barbeaux adossés d'or accostés de deux croix de Lorraine de même et accompagnés en chef et en pointe de deux croix recroisetées d'argent.
Détails
Villers la Montagne, Villare ad Montem, était le siège d'une châtellenie et d'une prévôté appartenant aux comtes de Bar. En 1751 cette prévôté est supprimée. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
L'histoire de la commune de Villers-la-Montagne a été étudiée et écrite par l'historien local Felix Jacob en 1995[33] et développée en 2001 dans un très beau livre par l'historien Olivier Cortesi[34].
« Villers la Montagne », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur galeries.limedia.fr
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑S.B., « François Boudot : « La vie est sereine à la campagne » : François Boudot, maire de Villers-la-Montagne depuis 1989, revient sur le développement de la commune et sur son avenir, avec en point de mire l’intercommunalité », Le Républicain lorrain, (lire en ligne, consulté le ).
↑S. B., « François Barthélémy « fort et tranquille » : On est forts, tranquilles et pas réactionnaires. » C’est le message que compte faire passer François Barthélémy, qui conduit la liste de l’équipe du maire sortant, François Boudot », Le Républicain lorrain, (lire en ligne, consulté le ).
↑S.B., « Démissions au conseil : coup de tonnerre à Villers-la-Montagne : Le conseil municipal de Villers-la-Montagne, qui n’avait pourtant que sept mois d’existence, a été foudroyé hier matin, avec la démission de six de ses membres », Le Républicain lorrain, (lire en ligne, consulté le ).
↑Marion Mellinger, « Qui est Guy Michel, le nouveau maire de Villers-la-Montagne ? : Élu député de la 3e circonscription du département, Xavier Paluszkiewicz a dû choisir entre la mairie et l’Assemblée nationale. Il a opté pour le Palais Bourbon. Guy Michel a été désigné pour le remplacer à Villers-la-Montagne », Le Républicain lorrain, (lire en ligne, consulté le ).