Initialement prévu pour une sortie en 2020, le film a été longtemps repoussé après deux années face à la tension de la pandémie COVID-19, pour sortir finalement en 2022 au cinéma. Le film connaît un fort succès commercial mondial, bénéficiant d'appréciations positives de la part du public comme des professionnels.
Synopsis
Présentation générale
Pilotede chasse de la Marine des USA depuis trente ans, le capitaine Pete « Maverick » Mitchell est appelé par son ancien ami l'amiral Tom « Iceman » Kazansky, afin de former, pour une mission spéciale, les meilleurs pilotes diplômés récents de l'école Top Gun. Parmi ceux-ci, se trouve le fils de son ami disparu. Pour ce nouveau défi, « Maverick » affronte le conflit entre son devoir d'officier, pilote de chasse, et la promesse faite à la femme de son défunt meilleur ami « Goose. »
Synopsis détaillé
Le pilote de chasse et capitaine de vaisseau Pete « Maverick » Mitchell a ralenti délibérément ses promotions en trente ans de service afin de continuer à voler. Il est aujourd'hui pilote d'essai dans le désert des Mojaves pour le projet d'avion hypersonique nommé Darkstar. Le contre-amiral Cain, directeur de ce programme de recherche, arrive à la base pour annuler le vol d'essai et pour mettre fin à ce programme[N 1] ; il ne peut empêcher Maverick d'effectuer un vol risqué à plus de Mach 10. Le prototype prend feu et Maverick s'éjecte. Le programme d'essai prend fin.
Maverick est convoqué à la base aéronavale de North Island pour entraîner un groupe de récents diplômés de l'école de chasse Top Gun en vue d'une mission spéciale à haut risque. Il est réclamé par son ami pilote et ancien rival, l’amiral Tom « Iceman » Kazansky, devenu le commandant de la Flotte du Pacifique. Parmi les pilotes convoqués se trouve le lieutenant de Vaisseau Bradley « Rooster » Bradshaw, le fils de son défunt navigateur Nick « Goose » Bradshaw. Le vice-amiral Simpson, qui supervise la mission, signifie à Maverick qu'il a le choix de refuser mais qu'il s'agit de son dernier poste comme pilote de chasse, un refus entraînant automatiquement une interdiction définitive de vol.
Maverick retrouve son amie Penny Benjamin, fille d'amiral[N 2] laquelle tient le bar The hard Deck proche de la base aéronavale de Miramar. Les deux anciens amants renouent leur idylle d'antan. Amelia, la fille adolescente de Penny, demande à Maverick d'éviter de briser à nouveau le cœur de sa mère.
Maverick fait connaissance avec les jeunes pilotes d’élite, lesquels l'accueillent froidement. L'un d'eux, Jake « Hangman » Seresin, garde cyniquement ses distances avec les autres pilotes, Maverick inclus. Hangman est le seul pilote de la sélection à avoir abattu un autre chasseur en combat aérien. Une forte tension se développe également entre Maverick et Rooster, ce dernier lui reprochant d'avoir sciemment freiné sa carrière. Lorsque débutent les premiers vols, tous constatent les incontestables compétences de Maverick en combat aérien en perdant contre lui dans des missions simulées. Ils apprécient sa virtuosité, ainsi que son expérience exceptionnelle, et révisent alors leurs avis à son égard. Maverick favorise la création d'un esprit d'équipe, en organisant par exemple une partie de football américain sur la plage. Maverick revoit une dernière fois Iceman, amiral quatre étoiles, qui affronte une lourde maladie. Celui-ci explique à Maverick la gravité de la situation et l'importance qu'il attache à la réussite de cette mission. Iceman le conseille quant au comportement à adopter vis-à-vis de Rooster. Maverick avoue alors à celui-ci qu'il a volontairement freiné la carrière du jeune pilote après la mort de Goose, sur une promesse de la femme de ce dernier.
Prenant les choses à cœur, Maverick présente un plan d’attaque aux deux amiraux chargés de superviser la mission. Il préconise deux équipes de deux F/A-18F Super Hornet, un biplace pour marquer la cible et un monoplace pour larguer les bombes à guidage laser[N 3]. Les quatre chasseurs multi-rôles seraient lancés à partir d'un porte-avions et voleraient à très basse altitude et à très grande vitesse dans le canyon pour éviter d'être détectés par les radars des sites SAM. Au moment d’atteindre la cible, les chasseurs attaqueraient dans un cabré-piqué pour passer le cirque montagneux, larguer les bombes puis cabreraient à nouveau dangereusement à 9,5 G pour sortir du cirque, repoussant les limites des performances des F/A-18. La mission accomplie, les jets devraient encore échapper aux missiles sol-air ennemis une fois entrés dans leur champ de détection par radar. Dans cette optique, Maverick évalue et sélectionne, parmi les douze pilotes, ceux capables d'endurer l'approche et les manœuvres à très basse altitude, à très grand facteur de charge, requises pour la mission.
Iceman meurt de maladie. Aussitôt, le vice-amiral Simpson retire ses fonctions à Maverick et l'interdit définitivement de vol. Doutant du plan initial, il préconise un autre schéma d'attaque, en altitude, rendant les attaquants davantage vulnérables aux tirs de missiles. Maverick effectue, sans autorisation, un vol simulant son plan, qui démontre à tous qu'il est parfaitement opérationnel. La date de la mission se voit subitement avancée en raison de l'arrivée imminente du premier lot d'uranium. Le vice-amiral Simpson désigne Maverick, étonné, comme chef de mission. Celui-ci choisit Phoenix et son navigateur Bob comme ailiers, le second groupe réunissant Payback et Fanboy. Contre toute attente, Maverick affecte Rooster avec lui au bombardement de la cible. Hangman est désigné comme remplaçant. La mission s'élance du porte-avions.
L'approche à basse altitude fonctionne parfaitement. Les missiles Sol-Air ne déclenchent aucun tir à l'approche des avions américains. Les F/A-18 détruisent leur cible. Les patrouilles aériennes ennemies sont freinées par la frappe préventive de missiles mer-sol Tomahawk sur la base aérienne proche du site ; quelques avions de cinquième génération[N 4] sont déjà en vol. Les défenses sol-air s'activent lorsque les avions remontent. Alors que Rooster est sur le point d'être abattu par un missile SAM, Maverick s'interpose au prix de son propre avion. Tous les autres F/A-18 s'éloignent sains et saufs ; l'éjection du chef de mission l'envoie en territoire ennemi. Il est bientôt repéré dans la neige par un hélicoptère d'attaque[N 5], l'engin étant subitement détruit par Rooster, de retour pour couvrir son chef, avant d'être abattu par un missile sol-air. Il s'éjecte à son tour et rejoint Maverick. Le duo explore alors un espace boisé, cherchant un moyen de s'échapper.
En contrebas, les deux pilotes repèrent la base aérienne ennemie désorganisée par la frappe de missiles. Profitant du chaos, ils se dirigent vers un hangar sans surveillance abritant un F-14 Tomcat reconditionné. Les deux pilotes le mettent en route et décollent sur le court taxiway, cassant au passage le train avant. Rooster déclenche aussitôt sa balise de détresse, signant leur présence aux contrôleurs aériens du porte-avions. Le Tomcat se retrouve traqué par deux appareils ennemis de cinquième génération. Maverick hésite à risquer la vie de Rooster dans un combat inégal : celui-ci le pousse à agir sans réfléchir. Maverick détruit rapidement un premier poursuivant. Le second met à profit les capacités de son avion ultra-moderne. Maverick, fin connaisseur du Tomcat, se défait de son adversaire par ruse, après un combat inégal. À court de munitions, sans défense, ils sont interceptés par un troisième appareil ennemi au-dessus de la mer. Hangman survient et l'abat.
Hangman escorte le F-14 endommagé jusqu'au porte-avions, où Maverick parvient à apponter l'appareil grâce à la barrière d'arrêt du pont d'envol. Les pilotes sont accueillis en héros par l'équipage[1],[2]. Avec deux avions descendus au cours de la mission, en plus des trois « MiG 28 » abattus en 1986, Maverick acquiert le statut d'as de l'aviation.
Plus tard, Penny retrouve Maverick dans le hangar où il entretient un P-51 Mustang avec l'aide de Rooster. Maverick emmène Penny en vol dans son warbird[3].
Fiche technique
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données Allociné et IMDb.
Tony Scott explique alors ses idées pour ce nouveau film Top Gun : « Ce monde me fascine, parce qu'il est si différent de ce qu'il était initialement. Mais je ne veux pas faire un remake. Je ne veux pas faire une réinvention. Je veux faire un nouveau film[26]. » L'intrigue évoque la fin des pilotes de combat aérien[24], remplacés par des drones de combat[27]. Maverick devrait piloter un F/A-18 Super Hornet[28].
Après le suicide de Tony Scott en , le projet de suite est remis en question. Jerry Bruckheimer souhaite cependant le relancer, notamment grâce à l'intérêt des acteurs Tom Cruise et Val Kilmer[29],[30]. De plus, le producteur, qui était anciennement lié aux Walt Disney Studios, collabore à nouveau avec Paramount Pictures, qui avait produit Top Gun[31].
Le projet est relancé en 2014. Le producteur Jerry Bruckheimer déclare à The Hollywood Reporter que la suite est toujours d'actualité et évoque même une idée de départ : « Les pilotes sont devenus obsolètes à cause des drones. Tom Cruise va leur montrer qu'ils ne sont pas obsolètes. Ils sont là pour rester »[32]. Quelques mois plus tard, le nom de Justin Marks est évoqué pour écrire le scénario[33]. En , Val Kilmer évoque son envie de revenir pour une suite[34].
En , Tom Cruise révèle le titre du film, Top Gun: Maverick[35]. Joseph Kosinski est ensuite confirmé comme réalisateur[36]. Val Kilmer fait quant à lui campagne sur sa page Facebook pour apparaître dans le film. Sa présence est confirmée en [21].
En , Nicholas Hoult, Miles Teller et Glen Powell sont évoqués pour interpréter le fils de Goose, le personnage campé par Anthony Edwards dans le premier film[37]. Finalement, Miles Teller est engagé pour l'incarner[38]. Le réalisateur Joseph Kosinski l'avait déjà dirigé dans son précédent film, Line of Fire (2017).
Le CD de la bande originale du film est annoncé pour une sortie le 27 mai 2022 chez le label Interscope Records. Il contient huit compositions instrumentales totalisant une durée d'un peu plus de 30 minutes ainsi que quatre chansons : Hold My Hand par Lady Gaga, le titre phare du premier film, Danger Zone par Kenny Loggins, une reprise live du standard Great Balls of Fire par l'acteur Miles Teller, ainsi que la chanson originale I Ain't Worried du groupe One Republic.
Le film devait initialement sortir aux États-Unis le et en France le . En , il est annoncé que le film est repoussé à l'été 2020, pour peaufiner davantage les scènes aériennes[45]. La première bande-annonce est dévoilée le au Comic-Con de San Diego[46]. Le film devait donc sortir aux États-Unis le et en France le . Cependant, à la suite de la pandémie de Covid-19, la sortie est à nouveau repoussée en 2021. En , Paramount a annoncé que le film sortira à la fois au cinéma et sur Paramount+ après 45 jours de sortie cinéma. En , le film est une nouvelle fois repoussé au pour éviter la concurrence avec Mission impossible 7[réf. nécessaire]. En , la sortie américaine est une nouvelle fois repoussée au car Paramount pense que la pandémie menace toujours le succès d'une sortie en salles. Paramount Pictures France annonce ensuite la date française pour le [47].
Le film reçoit des critiques très positives. Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, il récolte 96 % d'opinions favorables pour 477 critiques et une note moyenne de 8,2⁄10. Le consensus suivant résume les critiques compilées par le site : « Top Gun: Maverick réussit un exploit encore plus délicat qu'une plongée inversée 4G, livrant une suite tardive qui surpasse son prédécesseur dans un style extrêmement divertissant[50] ». Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 78⁄100 pour 63 critiques[51].
En France, le film obtient une note moyenne de 3,7⁄5 sur le site AlloCiné, qui recense 34 titres de presse[52]. Du côté des avis positifs, CinemaTeaser écrit que « dans ce spectacle virtuose, taillé évidemment sur mesure pour le (très) grand écran, la licence Top Gun se trouve une légitimité presque inédite et retrouve une nouvelle jeunesse : son dernier tiers joue habilement avec ses recettes pour les faire muter, comme si subsistait toujours en Tom Cruise une petite part d'Ethan Hunt. » Josué Morel du site Critikat.com écrit notamment « Top Gun: Maverick prouve que Hollywood peut encore produire de singuliers blockbusters et, qu’on n’en a pas fini avec Tom Cruise ». Pour Dernières Nouvelles d'Alsace, le film propose « de l’action de haut vol, avec des scènes de combat aérien inégalées et inoubliables ». Pour Antoine Desrues du site Écran Large, cette suite surpasse le premier film « avec ses séquences de vol diablement spectaculaires » et « permet à Tom Cruise d'interroger sa propre légende pour mieux affirmer qu'il est le meilleur ». Adam Sanchez du magazine GQ écrit notamment : « À ceux qui se demandaient si ce nouvel opus parviendrait à reproduire la magie du film original, le spectacle n’a besoin que de quelques minutes pour le prouver, et ce même s’il joue une partition connue par avance[52]. »
Du côté des avis négatifs, Mathieu Macheret du Monde reproche au film sa nostalgie : « sur un registre fétichiste, les scènes, lieux et personnages de son modèle, érigé ici en référence indépassable, et dupliqué mécaniquement sans une once de créativité ». Dans Libération, Marius Chapuis écrit : « Il n’y a que l’action pour sauver Maverick du désastre. Sans être d’une bouleversante nouveauté, les scènes d’entraînement et de combat aérien travaillent joliment le rythme, accélérant sans virer au frénétique et ralentissant quand il le faut pour redonner de l’air et de l’importance au mouvement. » Pour Olivier De Bruyn des Échos le film, « du premier au dernier plan, coche toutes les cases du blockbuster certifié conforme : scènes d'action évidemment spectaculaires, musique évidemment assourdissante (Hans Zimmer dirige la partition), héros évidemment super-héroïque et histoire évidemment prévisible[52] ». L'Obs apporte une note de deux étoiles sur quatre, avec un avis partagé : « un honorable divertissement, [au] scénario balisé [avec] ses personnages archétypaux […], fait plaisir à voir »), ni totalement critique, ni réellement enthousiaste[53].
En France, le jour de sa sortie, le film se classe en première position du box-office des nouveautés avec ses 320 887 entrées, dont 120 473 en avant-première, pour 790 copies. Il devance largement la comédie franco-belge Hommes au bord de la crise de nerfs et ses 16 391 entrées[56]. Après son premier week-end d'exploitation, la suite de Top Gun supplante déjà son rival Doctor Strange in the Multiverse of Madness pour le record 2022 du démarrage au box-office, en réalisant 1 529 608 d'entrées[57]. La semaine suivante, la première du mois de juin 2022, Top Gun: Maverick reste en haut du box-office en attirant plus d'un million d'entrées (1 188 176) et frôlant les 3 millions d'entrées cumulées (2 717 784)[58].
La barre des 3 millions d'entrées est franchie la semaine suivante en engrangeant 617 225 ; le film perd sa première place au box-office au profit de la nouveauté Jurassic World : Le Monde d'après. Top Gun doit attendre encore 2 semaines pour franchir la barre symbolique des 4 millions d'entrées sur le territoire français (4 255 825), avant de repasser numéro 1 du box-office devant Jurassic World 3 en drainant 537 000 entrées contre 478 000[59],[60]. Le film atteint les 5 millions d'entrées en étant 2e du box-office (323 394) au cours de sa 7e semaine d'exploitation, devancé par Les minions 2 (1 360 765) et suivi par Jurassic World 3 (240 910)[61].
Pour la semaine du 20 au 26 juillet 2022, Top Gun franchit la barre des 5,5 millions d'entrées et gagne une place au classement (4e) devant la comédie Menteur (191 336) et derrière Ducobu Président ! (254 032)[62]. C'est après 12 semaines d'exploitation que le film parvient à franchir la barre des 6 millions d'entrées (6 057 934)[63]. En septembre 2022, Top Gun: Maverick devient le plus grand succès de Tom Cruise en France avec plus de 6,4 millions de spectateurs, devant Rain Man[64]. Le , le long métrage franchit la barre symbolique des 6,5 millions d'entrées (6 554 634)[65].
Amérique du Nord
Aux États-Unis, Top Gun: Maverick signe le meilleur démarrage d'un long-métrage dans la carrière de Tom Cruise, ainsi que le meilleur démarrage pour un week-end de Memorial Day, en engrangeant 156 millions de dollars[66]. La deuxième semaine de son exploitation en Amérique du Nord, le film collecte 86 millions de dollars pour atteindre les 291 millions de dollars cumulées. Tom Cruise bat ici son précédent records d'exploitation pour une seconde semaine, jusque-là détenu par son film La guerre des mondes, en 2005, qui avait cumulé 243 millions de dollars[67]. La douzième semaine, soit le 19 août, le film devient le sixième film le plus rentable de tous les temps aux États-Unis en atteignant les 679 millions de dollars, place détenue jusqu’alors par Avengers: Infinity War et ses 678 millions de dollars[68].
Distinctions
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données Allociné et IMDb.
Lockheed SR-72 Darkstar (avion fictif, en images de synthèses)
MIL Mi-24 Hind
North-American P-51 Mustang (en fait, un ancien F-6K)
Sikorsky HH-3F Pelican
Sikorsky MH-60S Nighthawk (squadron VX-31)
Sukhoi Su-57 Felon (en images de synthèses)
Autour du film
Le film est dédié à Tony Scott, mort en 2012, réalisateur du premier film Top Gun, qui avait envisagé la réalisation de cette suite[74].
Le Darkstar que pilote Maverick au début du film, inspiré du SR-71 Blackbird et du drone SR-72[75], porte le logo de la division Skunk Works de la société Lockheed, suggérant que la base du Désert des Mojaves est celle de Groom Lake (connue sous le nom de Zone 51). Cela est dû notamment au partenariat entre les producteurs du film et Lockheed pour créer le Darkstar[76],[77]. La maquette réalisée s'est révélée si convaincante que le gouvernement chinois a repositionné un satellite-espion pour en prendre des photos[78].
Jennifer Connelly conduit une Porsche 911 S de 1973, en hommage au personnage de Charlotte « Charlie » Blackwood qui conduisait une Porsche 356 Speedster Replica. Tom Cruise pilote de nouveau la même Kawasaki GPZ 900R présente dans le premier film, ainsi qu'une Kawasaki Ninja H2.
Le F-14 présent dans le film est réalisé en images de synthèse, le dernier F-14 américain ayant volé pour la dernière fois en 2006[79].
Comme dans le premier film, le pays ennemi n'est pas nommé, les visages des pilotes n'apparaissent pas et ils ne prononcent aucune parole. La présence d'avions de cinquième génération, de F-14 Tomcat[80], la cocarde évoquant le Simorgh, l'environnement montagneux et la cible de la mission (un site d'enrichissement de combustible nucléaire) suggèrent fortement l'Iran (seul autre pays à avoir acheté des Tomcat) à certains commentateurs[81].
Étant dans l'incapacité de parler depuis le traitement de son cancer du larynx, la voix de Val Kilmer a été recréée grâce aux algorithmes d'une société spécialisée. L'acteur a dû fournir quarante années d'archives audio[82].
Le P-51D Mustang de Maverick appartient à Tom Cruise depuis 2001. Il le pilote dans les scènes de vol[83].
Les pilotes évoquent une victoire passée de Hangman sur « un avion de la guerre froide », faisant allusion à la seule victoire connue d'un F/A-18 au combat en juin 2017 contre un Su-22 de l'armée de l'air syrienne[réf. nécessaire].
↑Personnage évoqué dans un dialogue du premier film (lien).
↑Il s'agit de la scène d'attaque tournée dans les Cascade Mountains, avec un tir en buddy lasing (coordination d'un avion tireur et d'un avion désignant la cible) et non de self lasing. Cf (en) Lindsay Lowe, « Top Gun: Maverick: Making of the Flight Sequences », sur worldtimetodays.com, .