Saint-Denis-en-Bugey est située dans le Bugey. La commune est traversée par la route départementale 1075 (ancienne N 75 allant de Bourg-en-Bresse à Sisteron) et par la D 5 (allant de Saint-Denis à Bettant), ainsi que par la voie de chemin de fer (Ambérieu-en-Bugey - Lyon). Elle est arrosée par l’Albarine et son affluent de la rive gauche, le Buizin. Le territoire est relativement plat, sauf la colline, d'origine alluviale, où a été construit un château.
Relief et géologie
Saint-Denis-en-Bugey est située sur un substrat d'origine alluvial, datant principalement de l'ère Quaternaire. La colline san-denienne, culminant à 338 mètres, entre le Bois Chausson et Ambutrix ,s'avère être une formation fluvio-glaciaire. Il s'agit, plus probablement, d'une Moraine datant de l'avant dernière glaciation appelée Glaciation de Riss, ici un Poudingue, composé de galets principalement calcaire dans une matrice sablo-limoneuse. La base de la colline alluviale est d'âge Miocène : on y trouve des galets à forte teneur en silice dans une matrice gréseuse. La plaine, quant à elle, d'une altitude moyenne de 250 mètres, possède un faciès datant de la Glaciation de Würm : soit des alluvions fluvio-glaciaires constitués de galets calcaires arrondis dans une matrice limoneuse[1].
Les pierres utilisées dans la construction sont principalement ces galets d'origine fluvio-glaciaire.
Au XXe siècle, on parle d'exploitation de deux sablières et de deux carrières de gravier dans la localité.
Communes limitrophes
Les limites communales de Saint-Denis-en-Bugey et celles de ses communes adjacentes.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 134 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ambérieu », sur la commune de Château-Gaillard à 3 km à vol d'oiseau[4], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 117,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Statistiques 1991-2020 et records AMBERIEU (01) - alt : 250m, lat : 45°58'35"N, lon : 5°19'45"E Records établis sur la période du 01-02-1941 au 04-01-2024
Source : « Fiche 1089001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Urbanisme
Typologie
Au , Saint-Denis-en-Bugey est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8].
Elle appartient à l'unité urbaine d'Ambérieu-en-Bugey, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Ambérieu-en-Bugey, dont elle est une commune du pôle principal[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (46,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (38,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones urbanisées (46,2 %), terres arables (35,5 %), forêts (14,8 %), zones agricoles hétérogènes (3,6 %)[13].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Au Moyen Âge, le village s'appelait Pont-de-Chauczon dans un premier temps, puis Saint-Denis-le-Chosson (ou le Chausson).
Lors du Traité de Verdun, en l'an 843, qui sépare l'empire carolingien en trois grands territoires, le Bugey est intégré dans la Lotharingie, dirigé par Lothaire Ier. Dès 962, le Bugey, la Bresse et les Dombes font partie du Saint-Empire romain germanique. Au Xe siècle, le village appartenait alors à la seigneurie de Coligny qui comprenait la vallée de l'Ain de son confluent jusqu'au Revermont[14].
Au XIIIe siècle, en 1282, le village devient une possession du dauphin de Viennois, Humbert Ier de Viennois, dit Humbert de la Tour du Pin. Cette occupation de la basse vallée de l'Ain par le Dauphin coupe le comté de Savoie en deux, ce qui sera à l'origine d'un conflit delphino-savoyard qui durera 70 ans. C'est durant ce contexte de conflit que le dauphin Guigues VIII de Viennois érige, entre 1323[15] et 1326, la bâtie de Chausson, soit la forteresse en pierre qui domine le village du haut de la colline[14].
Le traité de Chapareillan, ratifié en 1335, exige que l'Albarine soit la frontière entre le Dauphiné, dont fait toujours partie le village, et le comté de Savoie. Toutefois, la guerre entre le Dauphiné et la Savoie n'est pas terminée.
En 1349, a lieu le « transport du Dauphiné », c'est-à-dire la vente du Dauphiné au royaume de France. Le nouveau dauphin est alors le fils ainé du Roi de France, ici, le futur Charles V le Sage[14]. Le village ne reste français que 6 ans car un nouveau traité met fin définitivement à la guerre delphino-savoyarde : le Traité de Paris signé en 1355 à Paris entre le roi de France et le comte Amédée VI de Savoie. Le Rhône devient alors frontière entre le Dauphiné français et le comté de Savoie, appartenant au Saint-Empire-Romain-Germanique. Le village, devenu dauphinois pendant 67 ans, puis français pendant 6 ans, appartient désormais aux comtes de Savoie à partir du milieu du XIVe siècle[14].
À la fin du XVIe siècle, le trône du royaume de France est vaquant et le Duc Charles-Emmanuel de Savoie envisage de succéder à Henri III. Une période de troubles s'ensuit. Durant cette période, le château a été détruit vers 1600 par le duc de Biron afin d'affaiblir les places fortes de Bresse et du Bugey. Il ne subsiste, à ce jour, que la tour carrée de ce château. Toutefois, un traité d'échanges de territoires met fin à cette période difficile. Grâce au traité de Lyon signé le , à Lyon, en présence d'Henri IV de ses ambassadeurs, de ceux du Duc de Savoie (dont René de Lucinge, seigneur des Allymes) et ceux du Pape, la Bresse et le Bugey sont rattachés au royaume de France en échange du marquisat de Saluces qui devient savoyard[16]. Saint-Denis-le-Chausson, à l'instar de toute la Bresse, du Bugey et une partie du plateau des Dombes, devient français. Les pays d'Ain (à l'exception de la principauté des Dombes et de la vallée de la Valserine) sont alors intégrés dans la province de Bourgogne[16].
Le , le village, détaché de Bettant, est érigé en commune distincte.
En 1862, la commune sollicite l'État pour acheter un terrain et démolir l'ancienne église et le cimetière qui gênent la circulation. En 1867, la nouvelle église, bâtie par l'entreprise Roche père et fils, sur un terrain en face de la mairie, est inaugurée. L'emplacement de l'ancienne église devient alors une grande place au centre du village.
Le , l'élève pilote Delaunoy du centre d'aviation d'Ambérieu fait une chute mortelle à Saint-Denis-en-Bugey.
Le , des avions alliés américains Consolidated B-24 Liberator bombardent, par erreur, Saint-Denis-en-Bugey, au lieu de neutraliser les trains de la Gare de triage d'Ambérieu-en-Bugey, utilisés par les Allemands. On déplore 15 morts et de nombreux dégâts matériels.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Ponte de Chauczon (1199), Castrum et Villa de S. Dionisio de Chauxzone (1337), Saint-Denys-de-Chausson (1563), Sainct-Denys-de-Chousson (1650).
Puis, d'après les cartes de Cassini, et jusqu'au , Saint-Denis-en-Bugey portait le nom de Saint-Denis-le-Chosson[18].
Durant la Révolution française, Le Chosson-d'Albarine était le nom de la commune[19].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].
En 2022, la commune comptait 2 258 habitants[Note 2], en évolution de −1,53 % par rapport à 2016 (Ain : +5,15 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La commune compte une école maternelle, créée en 1933, et une école élémentaire. Il n'y a pas de collège.
L'école était située au rez-de-chaussée de l'ancienne mairie.
Économie
À la deuxième moitié du XVIIIe siècle, Saint-Denis-en-Bugey était composée majoritairement de vignerons, mais aussi de tisseurs de chanvre, ainsi que de maîtres tissiers et de drapiers drapants qui vendaient leurs tissus. A partir du milieu du XIXe siècle, la sériciculture fût abandonnée à cause de la pébrine[26].
Au début du XXe siècle, Saint-Denis-en-Bugey est une commune tournée, non seulement vers l'industrie ferroviaire, mais aussi sur l'élevage laitier, la culture de céréales et la viticulture. Une usine électrique se situait en haut de la rue des usines (actuellement rue Victor Hugo) et était alimentée par le Buizin, détourné depuis Vaux-en-Bugey. Au XXIe siècle, l'usine ne produit plus d'électricité, les prés sont devenus un quartier résidentiel et les vignes, situées sur les versants de la colline, ont été abandonnées, devenant alors un environnement boisé. Ce secteur est devenu, comme tout le Bas-Bugey, une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Un sentier aménagé a été réalisé pour découvrir l'histoire de cette petite rivière qui a participé grandement à l'économie de la commune.
La forte activité ferroviaire de la gare d'Ambérieu-en-Bugey a toutefois des retombées économiques sur le territoire. Depuis la fin du XIXe siècle, de nombreux cheminots habitent dans le village.
Élevage laitier
Dès la moitié du XXe siècle, l'activité agricole comprend également l'élevage laitier. À cette époque, de grands prés entourent le village où paissent les vaches laitières. En effet, une fromagerie a été construite, en 1925, sur la commune voisine de Leyment, spécialisée dans la production d'emmental. Cette fromagerie devient la fromagerie Valment en 1993. La production de meules d'emmental par la coopérative laitière s'arrêtera en 2014. La laiterie, la Côtière, prend le relais mais se spécialise dans le ramequin et le yaourt. À cette date, Saint-Denis-en-Bugey a cessé toute production de lait depuis déjà plusieurs décennies.
Viticulture
La colline d'alluvions fluvio-glaciaires offre des terrains propices à la viticulture (terrain en pente constitué de nombreux galets dans une matrice sablo-limoneuse, exposé sud-ouest). Vers 1900, on comptait 35 hectares de vignes, produisant 1 000 hectolitres de vin[27]. Cette production était surtout destinée à la consommation personnelle : il s'agissait de vin rouge de table. Les cépages utilisés étaient multiples. Toute la colline était cultivée, de Saint-Denis-en-Bugey jusqu'à Vaux-en-Bugey en passant par Ambutrix. La crise du phylloxéra , survenue localement vers 1890, a assez peu affecté les parcelles bugistes. Afin de faciliter les vendanges, il existait quelques grangeons sur la colline pour entreposer le matériel y manger un repas pendant les vendanges et les festivités[28]. Toutefois, les parcelles de vignes sont petit à petit abandonnées dans les années 1980 et la colline, entièrement cultivée sur le versant ensoleillé, devient une colline boisée où poussent les chênes pubescents , les aubépines , les robiniers et les frênes. Quelques sentiers et la disposition des parcelles rappellent l'activité viticole du lieu[29].
En 2020, une parcelle de vigne sous la tour est de nouveau réimplantée et cultivée pour une production de vins de terroir typiques.
Industrie textile
A la fin du XVIIIe siècle, l'activité textile est bien présente avec la filature du chanvre qui occupe bon nombre de paysans. On carde et on file également la laine. Enfin quelques mûriers sont plantés pour permettre l'élevage de vers à soie[30]. À cause de la pébrine qui affecte la sériciculture , cette activité est abandonnée et seules les vignes persistent sur les coteaux[26].
Une usine de confection de sous-vêtements, implantée rue Berlioz, a été en activité jusqu'en 2001.
Industrie ferroviaire
La Gare d'Ambérieu-en-Bugey devient un centre de l'économie locale qui emploie de nombreux sandeniens. Par ailleurs, la Ligne d'Ambérieu à Montalieu-Vercieu, dont le but est de transporter des pierres de taille, passe par Saint-Denis-en-Bugey. Cette voie ferrée qui traverse le village, mise en service en 1875, cesse d'être active en 1989.
En 1891, d'après le recensement, c'est plus d'une centaine de sandeniens qui sont employés dans les chemins de fer, soit près d'un sandenien sur huit. Il s'agit alors de la principale activité des habitants du village[31].
Le blason est créé par R. Masséna en 1985. La tour représente la tour de Saint-Denis-en-Bugey qui domine le village. Le lion d'hermine représente le blason de la province du Bugey à laquelle appartient la commune. La cotice d'argent représente la grande route qui traverse la localité, faisant référence à l'étymologie du lieu (Saint-Denis-le-Chausson, ancien nom du village, était appelé ainsi en référence à la voie romaine, qualifiée de grande chaussée, allant de la Bourgogne jusqu'au Dauphiné).
Tranché : au premier d'azur à la tour carrée d'argent maçonnée de sable, ajourée et ouverte du champ, au second de gueules au lion d'hermine, à la bande d'argent brochant sur le tranché[32].
Le donjon, restauré, fait partie d'un ancien château fort possédé au début du XIVe siècle par les dauphins de Viennois[33]. La forteresse originelle, faite de terre et de bois, date du XIIIe siècle. Cette construction militaire dépend alors du château de Saint-Sorlin-en-Bugey.
Après avoir été détruite par le comte Édouard de Savoie en 1325, elle est rebâtie par le dauphin Guigues VIII de Viennois en forteresse en pierre en 1326, et rattachée au château de Saint-Germain. Pendant le conflit qui opposa le Dauphiné et le comté de Savoie, on parle non pas de château ou de tour de Saint-Denis, mais de la bâtie de Pont-de-Chauczon.
D'après les observations sur le terrain ou les manuscrite, contrairement à ce qu'ont avancé certains auteurs, il n'a jamais été question d'une grande forteresse constituée de cinq tours. Il s'agit d'une forteresse beaucoup plus modeste, assez classique dans la construction des forteresses alentour, c'est-à-dire, une bâtie fortifiée constituée d'une seule tour carrée et d'une enceinte en forme de quadrilatère[34]. Une bricole était sans doute située au sommet de la tour.
Après le traité de Paris de 1355, la forteresse, devenue savoyarde, est inféodée, en 1358, à Girard d'Estrées, chancelier du comte Amédée VI de Savoie, et devient centre de la seigneurie de Saint-Denis. En 1377, le comte de Savoie l'inféode au chevalier Étienne de La Baume (bâtard), décoré de l'Ordre du Collier. La forteresse devient par la suite centre de la baronnie de Saint-Denis-le-Chosson au XVIIe siècle.
Après la Révolution française, le château est déclaré bien national et sert de carrière de pierres de taille.
Il ne reste, désormais, de cette forteresse que la tour qui est classée au titre des monuments historiques par arrêté du [35].
Nouvelle église de Saint-Denis-en-Bugey
La nouvelle église Saint-Denis de Saint-Denis-en-Bugey, construite en 1866 et inaugurée en 1867, se situe désormais en face de l'ancienne mairie.
L'ancienne église, ainsi que l'ancien cimetière, détruits en 1862, étaient situés au niveau de l'actuelle place centrale du village (place de la République)[36].
Le chœur a été peint par Pierre Paulin, un artiste peintre, né à Saint-Denis-en-Bugey, le 10 décembre 1907, ayant fait l'école des Beaux-arts de Lyon.
Le plafond étoilé du chœur a été réalisé en 1928, et les scènes en bas du chœur entre 1931 et 1933.
Ces scènes représentent l'Annonciation et la Fuite en Égypte.
Ce petit bâtiment à deux niveaux, possédant une belle façade en pierre calcaire blanche, sans doute provenant des carrières de Villebois, était l'ancienne mairie jusque dans les années 1980.
À l'instar de la grenette à Ambérieu-en-Bugey, les fenêtres ont la particularité d'être voutées en arc en plein cintre.
Il est probable que la première fonction de cet édifice soit une halle aux grains.
Lorsque ce bâtiment esthétique est devenu une mairie, le premier étage accueillait le bureau du maire et servait de salle de mariage.
Le rez-de-chaussée servait d'école maternelle et de salle des fêtes.
Depuis le déménagement de la mairie et de la salle des fêtes dans des structures plus grandes, le bâtiment a changé de fonction et sert désormais de bibliothèque municipale.
La fontaine Amédée Quinson, désormais située place Alexandre Bérard, à côté du bâtiment, était édifiée, en 1859, sur la grande place du village (place de la République), côté ouest, près de la rue éponyme. Amédée Quinson était le maire du village qui l'a mise en place. Elle a été déplacée lors de travaux réalisés en 2015. Elle n'est, dès lors, plus alimentée en eau.
Nouvelle mairie de Saint-Denis-en-Bugey
Ce grand bâtiment, à trois niveaux, est un ancien relais de diligence allant de Saint-Claude à Lyon. La porte cochère est encore bien visible.
Ce bâtiment fut également une école, tenue par les Sœurs-de-Saint-Joseph jusqu'en 1905.
La nouvelle salle des fêtes est un bâtiment plus moderne qui jouxte la nouvelle mairie.
Constructions disparues
Pont Vieux
A l'origine, le pont enjambant l'Albarine se situait plus à l'ouest. Il se situait à l'extrémité de l'actuelle rue Jules Ferry, autrefois appelée rue du Pont Vieux. Au Moyen-Âge, comme pour tous les ponts d'envergure, un péage taxait les marchandises, les animaux bâtés et les chariots[37]. Le nouveau pont se situe désormais plus à l'est et permet de rejoindre le quartier Jean de Paris et le quartier de la gare d'Ambérieu-en-Bugey plus facilement.
Ancienne église
L'ancienne église se situait au milieu de l'unique place du village, située au grand carrefour des quatre grandes voies[38]. Plus exactement, l'entrée de l'église, de taille modeste, se situait au niveau du centre de la place et le chœur de l'église à l'extrémité orientale de la place (au niveau de l'ancienne place de la bascule). Cette église a été détruite en 1862. Un cimetière était accolé à l'édifice avec des sépultures datant d'avant la Révolution Française.
Bascule
Un dispositif, appelé bascule, était installé au niveau de l'extrémité est de la grande place du village, pour peser les animaux et les marchandises. Elle était principalement utilisée au milieu du XXe siècle pour peser les chars de foin de paille et les remorques de bois. Une telle bascule subsiste encore sur la place de Bettant.
Moulins
Plusieurs moulins bordaient le Buizin, de la base de la colline plantée de vignes jusqu'au cimetière[39]. En 1900, il ne subsiste plus qu'un seul moulin associé à une usine utilisant la force du ruisseau pour fabriquer de l'électricité[40]. Aujourd'hui, les petits moulins ont disparu et le grand moulin a été aménagé en habitation.
Manifestations
La fête patronale a lieu le dimanche le plus proche de la saint Denis (). Une vogue est alors organisée autour de cette date.
Jusqu'au début du XXe siècle, la Saint-Vincent et la Saint-Blaise étaient deux journées festives pour les viticulteurs. Cette période était l'occasion de se réunir, entre hommes, dans les grangeons pour déguster du vin et un ramequin[41].
Personnalités liées à la commune
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D'après Armand Decour, qui a étudié le folklore local, des sarvants (ou servants) habiteraient la colline de Saint-Denis[42]. L'histoire du château de Saint-Denis étant inconnue, la légende voudrait qu'il s'agisse des anciens habitants de la forteresse qui errent sous forme d'animaux sauvages, comme des loups. Ces servants seraient bénéfiques sur le versant ensoleillé (côté Vaux-en-Bugey) et maléfiques sur le versant ombragé (côté Bettant)[42]. Ces créatures malicieuses sont assez courantes dans tout le Bugey[43].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑BRGM, Notice explicative de la carte géologique de la région d'Ambérieu-en-Bugey à l'échelle 1/50000..
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ abc et dAlain Kersuzan, Défendre la Bresse et le Bugey
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↑ a et bCahier de René de Lucinge no 34, le rattachement des Pays de l'Ain à la France
↑Les noms révolutionnaires des communes de France par Figuères
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↑Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 26 (cf. Saint-Denis-en-Bugey).
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هذه المقالة بحاجة لصندوق معلومات. فضلًا ساعد في تحسين هذه المقالة بإضافة صندوق معلومات مخصص إليها. حركة الانحلال هي حركة فنية وأدبية تمركزت في أوروبا الغربية أواخر القرن التاسع عشر واتخذت المبالغة والاصطناعية أيديولوجيا جمالية لها. تُعَّد مجموعة أعمال الفنان البصري فيلي...
Upper body garment of Vedic period Not to be confused with Uttarayana. Relief depicting men wearing an antariya and an uttariya, 1st century CE. An uttariya (uttarīya) is a loose piece of upper body clothing with its origins in ancient India. It is a single piece of cloth that falls from the back of the neck to curl around both arms and could also drape the top half of the body.[1][2][3][4] An uttariya is similar to a veil, a long scarf and shawl.[5] T...
Musical The VisitOriginal Broadway PlaybillMusicJohn KanderLyricsFred EbbBookTerrence McNallyBasisThe Visitby Friedrich DürrenmattProductions2001 Chicago 2008 Arlington 2015 Broadway The Visit is a musical with a book by Terrence McNally, lyrics by Fred Ebb, and music by John Kander. Based on Friedrich Dürrenmatt's 1956 satirical play about greed and revenge Der Besuch der alten Dame, it focuses on the world's wealthiest woman, Claire Zachanassian, who returns to her financially depressed h...
Запрос «Латынь» перенаправляется сюда; см. также другие значения. Латинский язык Самоназвание lingua Latina Страны Западная и Южная Европа, Ближний Восток, Северная Африка (в I—V веках) Официальный статус Ватикан Мальтийский орден первоначально — Древний Рим Регулирующа...
See also: Rynia, Mińsk County Village in Masovian Voivodeship, PolandRyniaVillageRyniaCoordinates: 52°28′23″N 21°4′9″E / 52.47306°N 21.06917°E / 52.47306; 21.06917Country PolandVoivodeshipMasovianCountyLegionowoGminaNieporętPopulation254 Rynia [ˈrɨɲa] is a village in the administrative district of Gmina Nieporęt, within Legionowo County, Masovian Voivodeship, in east-central Poland.[1] It lies approximately 6 kilometres (4 mi) north-...