En 1965, Robin Herd est recruté par McLaren, après avoir été informé par son ancien ami d'école et pilote de course Alan Rees qu'un poste d'ingénieur était vacant[4]. Il travaille sur le modèle d'essai M2A, prototype de la future M2B, doté d'une carrosserie en mallite, un matériau compositestratifié, pour la compagnie américaine de pneus Firestone. Cette structure en sandwich d'origine aéronautique, composée de deux tôles en alliage léger qui renferment un noyau en bois de balsa, permet une plus grande résistance à la torsion[5]. Cependant, cette technique n'obtiendra aucun succès.
Chez McLaren, il conçoit les monoplaces de Formule 1 M4B, M5A et M7A, ainsi que la M6A(en) de CanAm[4].
En 1987, Robin Herd fait revenir March en Formule 1 puis revend l'équipe à la holdingjaponaiseLeyton House. Il ouvre ensuite son propre studio de design à Bicester, Robin Herd Ltd., et développe une nouvelle monoplace de Formule 1 en 1991, la Fondmetal F1 engagée en championnat du monde par Fondmetal. Il conçoit ensuite les châssis Larrousse de 1992 à 1994. À la suite de la faillite de l'équipe française en 1995, Herd renomme son bureau GenTech et développe les châssis de l'équipe Forsythe Racing en Indycar avant de fermer définitivement ses portes en fin de saison[10].
Peu de temps après, Robin Herd se retire du sport automobile et rachète l'Oxford United Football Club dont il devient le président, avec pour but de rénover le stade. Il se retire du club au bout de deux ans et demi sans avoir obtenu beaucoup de succès[10].
Robin Herd a également fondé une entreprise de recherche sur les énergies renouvelables, projet abandonné en 1998. L'année suivante, il monte March Indy International, une nouvelle équipe d'Indy Racing League.
Enfin, Herd participe en 1992 à la conception de la Yamaha OX99-11.