Résistant pendant la Seconde Guerre mondiale, il devient l'un des dirigeants du groupe Georges Wodli du Parti communiste clandestin[4] et organise les FTP dans le Haut-Rhin. Arrêté en sur son lieu de travail à Mannheim où il exerçait son métier de cheminot, il subit les tortures de la Gestapo au camp de rééducation de camp de Schirmeck. Accusé d'avoir caché des armes et stocké des explosifs et des détonateurs volés aux Mines de potasse, il est condamné à mort à Strasbourg le par le tribunal populaire du Reich, le Volksgerichtshof, présidé par le juge Roland Kreisler. Il est décapité à la hache, le à Stuttgart, comme ses camarades Eugène Boeglin, Auguste Sontag et Adolphe Murbach[5],[6]. Leurs corps sont jetés dans une fosse commune, au Bergfriedhof de Heidelberg.
Entre et mai 1943 dans la cellule de sa prison à Strasbourg puis à Stuttgart, il écrit des lettres très émouvantes à ses parents qui reflètent son amour de l'Alsace, de la liberté, de la justice sociale et de l'engagement politique.
↑Alphonse Irjud, Pas de grâce pour les traîtres in Alsace, la grande encyclopédie des années de guerre, Strasbourg, La Nuée Bleue, , 1664 p. (ISBN9782716506472), p. 969-977
Les dernières lettres d'un jeune résistant alsacien assassiné par la barbarie nazie, recueillies et présentées par Raymond Olff, coll. « Les contemporains », Ed. Scribest, 2018 (ISBN979-10-92758-12-2)
Léon Strauss et Raymond Olff, Association pour des études sur la Résistance intérieure des Alsaciens (AERIA) (ill. Christophe Clavel), « René Birr », dans Eric Le Normand, La résistance des Alsaciens, Fondation de France, département AERI, (ISBN978-2-915742-32-9) DVD pédagogique.
Exposition La résistance des Alsaciens (2017), Edition l'AERIA, p. 27-28