la partie intérieure à l'enceinte, soit un peu moins de la moitié du territoire, est rattachée à Paris, devenant un quartier du 16e arrondissement ;
la partie extérieure à l'enceinte, la moins construite et de loin la moins habitée, est rattachée à Boulogne en compensation de Longchamp dont le duc de Morny l'avait spolié pour construire l'hippodrome, lequel reste ainsi inclus dans Paris.
Répartition du territoire communal d'Auteuil rattaché à Boulogne-Billancourt et Paris (en rouge).
À la date de son annexion à Paris, le territoire du quartier d'Auteuil était moins urbanisé que ceux des quartiers de la Muette (ancien village de Passy) et de Chaillot. Sa croissance permise par les lotissements de réserves foncières jusque dans la période de l'entre-deux-guerres (par exemple celui du parc de l'ancien château de la Tuilerie) est particulièrement forte de 1900 à 1936[6],[7].
Le charme champêtre d'Auteuil et son calme ont été très prisés. Des Parisiens fortunés y installaient leur maison de campagne, comme décrit dans Le Comte de Monte-Cristo (1844)[9] ou encore L'Éducation sentimentale (1869) de Gustave Flaubert.
Dans Le Flâneur des deux rives (1918), le poète Guillaume Apollinaire consacre un chapitre à ses « Souvenir d’Auteuil »[10].
↑Décret du 3 novembre 1859 qui fixe les dénominations des vingt arrondissements municipaux de la ville de Paris, dans le Bulletin des lois [lire en ligne].
↑Bernard Rouleau, Village et faubourgs de l'ancien Paris, Paris, Éditions du Seuil, , 283 p. (ISBN2-02-008896-7), p. 269-271.
C. Pascal, « Correspondance : la famille Macheco et Dorlin », in Bulletin historique et littéraire, t. XXXVIII, Paris, Agence centrale de la Société de l'histoire du protestantisme français, 1889.
N. Weiss, « Le Protestantisme à Auteuil, Passy et Billancourt, en », in Bulletin historique et littéraire, t. XXXVIII, Paris, Agence centrale de la Société de l'histoire du protestantisme français, 1889.