Le Prix Mallarmé, décerné depuis 1937, du nom du poète Stéphane Mallarmé, est un prix littéraire qui récompense un poète d’expression française vivant, pour un livre de poèmes écrit en français et publié à compte d’éditeur entre le 1er octobre de l’année précédente et le 1er octobre de l’année en cours ou pour l’ensemble de son œuvre poétique publié dans les mêmes délais.
Description
Afin de laisser au plus grand nombre d’auteurs la possibilité d’obtenir le Prix Mallarmé, un auteur ne pourra pas le recevoir deux fois. Un ou plusieurs prix obtenus par ailleurs ne disqualifient pas un livre proposé au Prix Mallarmé. Les anthologies personnelles, les rééditions et les traductions ne sont pas prises en compte.
Le jury du prix est constitué des académiciens membres de l'Académie Mallarmé, qui, fondée en 1937, regroupe trente poètes[1]. Le Prix Mallarmé est décerné par le président de l'Académie lors de la foire du livre de Brive. Il est doté d'un montant de 3 800 € versé en deux fois par la ville de Brive. La première, lors de la remise du prix. La deuxième, après une résidence d’un mois du lauréat à Brive.
Historique
2015 : Werner Lambersy
Le prix Mallarmé 2015 est attribué, à l'issue des votes, à l'écrivain belge Werner Lambersy pour le recueil La Perte du temps paru aux éditions Le Castor Astral en 2015. Il lui a été remis lors de la Foire du livre de Brive, le .
Dans la sélection de huit recueils figuraient également Pierrick de Chermont pour Par-dessus l'épaule de Blaise Pascal (Corlevour), Jacques Darras avec Blaise Pascal et moi dans la voie lactée (Le Castor Astral), Paul Farellier pour L’Entretien devant la nuit (Les Hommes sans Épaules), Christophe Langlois avec L’amour des longs détours (Gallimard), Yves Mabin Chennevière pour Errances à l’os, (Obsidiane), Christian Monginot avec Le Miroir des solitudes, (L’Herbe qui tremble) et Jeannine Salesse pour L’épaule du paysage (Tarabuste).
2016 : Gérard Bayo
Le prix Mallarmé 2016 est attribué, à l'issue des votes, à Gérard Bayo pour le recueil Neige suivi de Vivante étoile paru aux éditions L'herbe qui tremble en 2015. Il lui a été remis lors de la Foire du livre de Brive, le .
Dans la sélection de neuf recueils figuraient également Jacques Ancet pour Huit fois le jour (Lettres Vives), Gilles Baudry avec Sous l'aile du jour (Rougerie), Zéno Bianu pour Satori express (Le Castor Astral), Roger Dextre avec Des écarts de langage (La rumeur libre), Monchoachi pour Partition noire et bleue(Lémistè 2) (Obsidiane), Jeanine Salesse avec À la méridienne (Pétra), Sylvie-E. Saliceti pour Couteau de lumière (Rougerie) et Frédéric Tison avec Le Dieu des portes (Librairie-Galerie Racine)[2].
2017 : Philippe Mathy
Le prix Mallarmé 2017 est attribué, à l'issue des votes, au poète belge Philippe Mathy pour le recueil Veilleur d'instants paru aux éditions L'herbe qui tremble en 2017[3]. Il lui a été remis lors de la Foire du livre de Brive, le .
2018 : Béatrice de Jurquet
Le prix Mallarmé 2018 est attribué, à l'issue des votes, à Béatrice de Jurquet pour le recueil Si quelqu’un écoute paru aux éditions La rumeur libre[4]. Il lui a été remis lors de la Foire du livre de Brive, le .
Dans la sélection finale d'une douzaine de recueils figuraient également Jacques Ancet avec Voir venir laisser dire (La rumeur libre), Gérard Bocholier pour Tisons (Éditions de la Coopérative), Alain Breton avec Infimes prodiges (Les Hommes sans Épaules), Jean-Pierre Chambon pour L’écorce terrestre (Le Castor Astral), Judith Chavanne avec À l’équilibre (Le Bois d’Orion), William Cliff avec Matières fermées[5] (La Table ronde), Emmanuel Godo pour Je n’ai jamais voyagé (Gallimard), Jean Le Boël avec et leurs bras frêles tordant le destin (Éditions Henry), Jean-François Mathé pour Prendre et perdre (Rougerie), Christian Poirier avec Étroitesse du ténébreux, (Le Taillis Pré) et Frédéric Tison pour Aphélie suivi de Noctifer (Librairie Galerie Racine)[4].
2019 : sélection
La première sélection d'une dizaine de recueils a été dévoilé à la mi-avril : André-Louis Aliamet pour Les Eaux Noires (La Licorne), Claudine Bohi avec Naître c’est longtemps (La tête à l’envers), Max de Carvalho pour Le Grand Veneur des âmes (Arfuyen), Marie Murski avec Ailleurs jusqu’à l’aube (Les Hommes sans épaules), Cécile Oumhani pour Mémoires inconnues (La tête à l’envers), Marion Richard avec Désirer danser (Corlevour), Pascal Riou pour D’âge en âge (Éditions de la revue Conférence), Jean-Pierre Siméon avec Levez-vous du tombeau (Gallimard), Jean-Pierre Vallotton pour Orphelins de l’orage (L’Atelier du Grand Tétras) et Thomas Vinau avec C’est un beau jour pour ne pas mourir (Le Castor Astral)[1].