Scénario : Peter Landesman, d'après le livre Four Days in November: The Assassination of President John F. Kennedy (« 4 jours en novembre : l'assassinat du président John F. Kennedy ») de Vincent Bugliosi
Source et légende : Version française (VF) sur AlloDoublage[4] et version québécoise (VQ) sur Doublage Québec[5]
Production
Développement
Parkland est l'adaptation cinématographique du livre Four Days in November: The Assassination of President John F. Kennedy de Vincent Bugliosi. Pour écrire le scénario du film, l'ancien journaliste Peter Landesman a souhaité rencontrer les personnes ayant vraiment vécu cet assassinat : « Les seules personnes avec lesquelles je tenais à m'entretenir étaient celles qui refusaient de me parler[6]. » Il parvient même à s'entretenir avec la famille d'Abraham Zapruder, auteur du célèbre film amateur de l'assassinat, ainsi qu'avec l'agent du FBIJames Hosty, impliqué dans l'affaire Lee Harvey Oswald[6]. À l'origine, le projet devait être développé sous la forme d'une mini-série pour HBO[6].
À l'inverse du film conspirationnisteJFK d'Oliver Stone, Parkland ne cherche pas à contredire le rapport officiel de la commission Warren. L'histoire se concentre ici sur les gens « normaux » qui ont été malgré eux au plus près de l'affaire.
Casting
L'acteur américain Zac Efron, à contre-emploi dans le film, comme beaucoup d'autres comédiens.
La production a préféré choisir des acteurs inconnus pour incarner des personnages connus. Ainsi ce sont les acteurs texans Sean McGraw et Kat Steffens qui tiennent respectivement les rôles de Lyndon B. Johnson et Jackie Kennedy[6].
Jeremy Strong, qui tient le rôle de Lee Harvey Oswald, avait demandé au réalisateur de ne participer à aucune lecture de scénario et à aucune répétition, pour créer une atmosphère tendue sur le plateau[6].
Tournage
Comme le Parkland Memorial Hospital a subi de nombreuses rénovations depuis 1963, l'équipe a utilisé une aile désaffectée du Austin State Hospital pour tourner les scènes intérieures de l'hôpital[6].
Réception
Critique
Aux États-Unis, le film reçoit des critiques plutôt mitigées et totalise 48% d'opinions favorables sur l'agrégateur Rotten Tomatoes pour 112 critiques[7]. Sur Metacritic, Parkland reçoit une moyenne un peu plus élevée de 51/100 pour 35 critiques[8].
En France, le film totalise une moyenne de 3,1/5 pour 17 critiques de presse[9]. L'une des critiques les plus élogieuses est celle du Figaroscope, qui donne la note maximale de 5, et trouve que c'est un « film choral empreint de gravité et de vécu, Parkland propose une expérience immersive passionnante »[9]. Alain Grasset du Parisien décrit un film « saisissant, haletant, fascinant, bouleversant »[9]. Dans Le Point, François-Guillaume Lorrain trouve que c'est « un film malin. Très malin. Et passionnant[9] ». Stéphanie Belpêche du Journal du dimanche souligne quant à elle la maitrise du réalisateur : « Peter Landesman livre un document humain passionnant, qui alimente un peu plus l'un des faits marquants de l'Histoire »[9]. Dans la revue Positif, Yann Tobin revient lui aussi sur la mise en scène : « Caméra portée, casting étincelant, sensation de réel : tout cela est efficace et assez vain »[9]. Corinne Renou-Nativel de La Croix, qui donne la note de 3/5, note que même si le film ne revient pas sur les théories du complot sur l'assassinat de John F. Kennedy, « il fascine indéniablement »[9]. Isabelle Regnier du Monde regrette un film « un peu trop propret » tout en reconnaissant que « la tenue de sa mise en scène et la modernité de son approche (…) méritent sans aucun doute le détour »[9]. Gérard Delorme du magazine Première donne la note de 2 sur 5 et pointe du doigt « la multiplication des points de vue » qui provoque « une confusion encore accentuée par le fait que des semi-stars interprètent sans conviction des gens ordinaires »[9]. Pour Jean-Baptiste Thoret de Charlie Hebdo, Parkland est « une purge historique qui, à force de ne viser que l'émotion, finit par nous refaire croire que JFK a bien été assassiné par Oswald et lui seul. De quoi halluciner (…) Le sommet du supplice est atteint »[9].
Box-office
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Aux États-Unis, le film ne totalise que 653 651 $ de recettes[10].
L'acteur Gary Grubbs, qui tient le rôle du Dr. Kemp Clark, joue également dans le film JFK d'Oliver Stone sorti en 1991 et dans lequel il tient le rôle d'Al Oser, l'un des membres du cabinet du procureurJim Garrison.
Parkland Comté de Parkland Parkland (Floride) Parkland (film) Parkland Beach (Alberta) Parkland (Alberta) Sturgeon River—Parkland Parkland (Washington) Parkland Memorial Hospital Fusillade de Parkland Parkland Beach Ashby Parkland Région de Parkland Parklands (Nouvelle-Zélande) South Bank Parklands