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De 1960 à 1996, le Guatemala connut un conflit entre le régime militaire et divers groupes de guérilleros marxistes. Au cours de cette période, plus de 150 000 personnes furent tuées. À partir de 1980, une persécution systématique débute contre l'Église catholique. Les Patrullas de Autodefensa Civil, milices du régime militaire, traquent les prêtres, les religieux et les laïcs, considérés comme les ennemis de l'État.
Le motif de la persécution est le choix qu'à fait l'Église, inspirée de la doctrine sociale, de suivre les orientations pastorales prises à Medellín en 1968 et à Puebla en 1979, de défendre la dignité et les droits des pauvres et des opprimés.
Depuis son accession au pontificat, le pape François a reconnu le martyre de plusieurs victimes de la persécution au Guatemala :
Né le à Barcelone, il fit profession chez les Missionnaires du Sacré-Cœur le . Ordonné prêtre le , il exerça d'abord son ministère à Valence, avant d'être envoyé en mission au Guatemala, en 1975. En 1978, il est nommé curé de la paroisse San Gaspar de Chajul. Il se fit proche des plus pauvres et des indigènes, massacrés par le génocide élaboré par les autorités militaires. Conscient d'être menacé, il poursuivit ses activités pastorales. Après une visite dans un village de la paroisse, il est assassiné le avec son sacristain, Domingo del Barrio Batz. Ils s'étaient arrêté pour prier le bord du chemin, et furent criblés de balles à ce moment-là[1].
Domingo del Barrio Batz :
Né le à Ilom, au Guatemala, ce père de famille était engagé dans l'Action catholique. Il servait aussi comme sacristain à la paroisse de Chajul. Fidèle collaborateur du Père José Maria Gran Cirera, il décida de l'accompagner dans ses visites des paroisses reculées, malgré le danger d'être tué. Il fut assassiné avec le Père José Maria le , alors qu'ils priaient sur le bord du chemin.
Faustino Villanueva :
Né le à Yesa, en Espagne, il fit sa profession religieuse chez les Missionnaires du Sacré-Cœur le . Ordonné prêtre le , il fut d'abord professeur au séminaire, avant d'être envoyé en mission au Guatemala en 1959. Il déploya de nombreuses activités pastorales auprès des populations indigènes, raison pour laquelle il fut assassiné le , dans sa paroisse de Joyabaj.
Juan Alonso Fernández :
Né le à Cuerigo, en Espagne, il fit sa profession religieuse chez les Missionnaires du Sacré-Cœur le . Ordonné prêtre le , il fut directement envoyé en mission au Guatemala. De 1963 à 1965, il fut missionnaire en Indonésie. Revenu au Guatemala, il fonda la paroisse de Lancetillo. Il fut torturé et assassiné le [1].
Tomás Ramírez Caba :
Né le à Chajul, au Guatemala, ce père de famille servait comme sacristain à la paroisse de Chajul. Il fut assassiné le .
Reyes Us Hernández :
Né en 1939 à Macalajau, au Guatemala, cet homme marié était très engagé dans les activités de sa paroisse. Il fut assassiné le .
Rosalío Benito :
Il fut catéchiste et très engagé dans les activités de sa paroisse. Il fut assassiné le près de Chinique.
Nicolás Castro :
Il fut catéchiste et acolyte (pouvait distribuer la communion). Il fut assassiné le près de Chicamán.
Miguel Tiu Imul :
Né le à Cantón la Montaña, au Guatemala, ce père de famille était le directeur de l'Action catholique et servait comme catéchiste. Il fut assassiné à Parraxtut le .
Juan Barrera Méndez :
Né le à Potrero Viejo, au Guatemala, il était membre de l'Action catholique. Il enseignait le catéchisme aux plus petits de la paroisse, et incitait les jeunes de son âge à reciter le rosaire avant la messe.
C'est la raison pour laquelle ce jeune garçon de 12 ans fut arrêté par les troupes gouvernementales. Après avoir été cruellement torturé, il fut assassiné, en 1980[2].