Il a disputé les quatre matchs du Grand Chelem de la France en 1997. Il était essentiellement remplaçant pendant les matchs du tournoi de 1998 qui a valu un autre Grand Chelem à la France, il est entré en jeu lors du dernier match contre l'équipe du pays de Galles.
Le , il est remplaçant avec l'USA Perpignan lors d'une nouvelle finale de la Coupe d'Europe au Lansdowne Road de Dublin face au Stade toulousain. Il entre à la 59e à la place de Michel Konieck, mais les catalans ne parviennent pas à s'imposer, s'inclinant 22 à 17 face aux toulousains qui remportent le titre de champions d'Europe.
Débuts en tant qu'entraîneur
Il entraîne l'USA Limoges qu'il fait monter de Fédérale 1 en Pro D2 en 2006. En , il est démis de ses fonctions alors que le club est relégable.
Il s'engage alors avec le Stade montois en 2007, où il s'occupe des avants. Dal Maso est alors en tandem avec Stéphane Prosper, son beau-frère au civil[13]. Dès la première année, il conduit les Montois à décrocher leur accession en Top 14[14].
En 2012, après avoir assuré la remontée du club jaune et noir en Top 14, il choisit de ne pas prolonger son aventure sur le banc montois ; sujet à des épisodes récurrents de fatigue, il passe alors des examens médicaux[14].
Adjoint d'Eddie Jones auprès de la sélection japonaise
Pendant son contrat avec les Cherry Blossoms, surnom des joueurs de l'équipe du Japon, Dal Maso effectue plusieurs missions ponctuelles auprès des mêlées de différents clubs en tant que consultant. Il intervient ainsi auprès du RC Narbonne en [16] et des Highlanders en [17]. En , il est appelé par l'US Dax pour une mission de deux mois au sein du staff d'entraîneurs déjà en place, avec l'accord de l'association nippone[18].
Après une bonne Coupe du monde de la part du XV japonais, marquée notamment par une victoire contre l'Afrique du Sud[19], le contrat de Dal Maso touche à sa fin[20]. Alors qu'il n'a pas encore arrêté son choix pour la saison 2015-2016, il effectue de nouvelles missions en tant que consultant pour des clubs pour lesquels il est déjà venu apporter son expertise : chez les Highlanders pendant six semaines pour le début du Super Rugby vers le mois de février[21], ainsi que plusieurs actions auprès de l'US Dax, d'abord pendant trois semaines en décembre[22], puis du mois de mars jusqu'au mois de mai à son retour de la Nouvelle-Zélande[23].
Retour en Europe
En , Dal Maso révèle être atteint de la maladie de Parkinson, décelée en 2012 et présente selon lui depuis l'âge de ses 30 ans[24]. Il s'interroge sur un éventuel lien entre cette maladie neurologique et la pratique d'un sport de contact tel que le rugby, ou avec sa présence auprès de produits chimiques disséminés dans les vignes dans lesquelles il eut travaillé[19].
Le , le président du RC ToulonMourad Boudjellal officialise la venue de Dal Maso en tant qu'entraîneur de la mêlée[25]. Le , Jacques Delmas est écarté de son poste d'entraîneur des avants du RCT, Dal Maso reprend alors le poste[26]. En 2017, il retrouve son poste d'entraîneur spécialiste de la mêlée, en conséquence de l'arrivée de Fabrice Landreau en tant qu'entraîneur des avants[27].
Il obtient l'accord de son président en pour intervenir auprès d'Eddie Jones et de l'équipe d'Angleterre de rugby à XV en tant que consultant spécialiste de la mêlée, dès le [28]. Entre-temps, il choisit de s'éloigner temporairement des terrains, subissant une opération du cerveau au mois de juin dans le cadre de sa maladie[29],[30]. Alors que son contrat avec le RC Toulon court jusqu'en 2019, il n'est pas intégré dans le staff du nouveau manager Patrice Collazo en 2018-2019[31].
Le , il devient le nouvel entraîneur des avants du CA Brive, en remplacement de Didier Casadeï[32]. Fin , alors que les symptômes relatifs à la maladie de Parkinson s'aggravent, additionnés au risque sanitaire lié à la pandémie de Covid-19 en France, il prend du recul et entre en arrêt maladie[33] ; il se fait opérer une seconde fois en . Son contrat avec le club corrézien prend fin à la fin de la saison 2020-2021[34].
Sans poste en compétition officielle, il repart habiter dans les Landes, à Capbreton[35],[19]. Bien qu'une telle opération médicale marque normalement d'une activité professionnelle, il aménage son rythme et continue d'intervenir dans le milieu du rugby[19]. Il intervient tout d'abord auprès des équipes jeunes du Rugby Cœur des Landes[Note 1],[36], avant d'intégrer fin l'équipe féminine de l'AS Bayonne évoluant en Élite 1[37]. Malgré le forfait général de l'équipe première en , il reste au club auprès de la réserve de Fédérale 1[38] pour la fin de la saison.
En , son retour à l'US Dax, cette fois en tant qu'entraîneur titulaire auprès de la mêlée aux côtés du manager Jean-Frédéric Dubois, est officialisé pour la saison à venir en Nationale[39]. Dès sa première saison de retour au club, le groupe dacquois acquiert son accession en Pro D2[40] ; sa mission est alors prolongée[19].