Arthur De Greef commence à enseigner le piano au Conservatoire royal de Bruxelles en tant que moniteur en 1881. Il devient chargé de cours en 1885 puis professeur en 1887. Il s'occupe de la classe de perfectionnement de 1920 à 1930.
Le dépouillement des registres d'examens, des fiches d'admission et des registres de matricules conservés à la bibliothèque du Conservatoire royal de Bruxelles permet de dresser la liste alphabétique complète des élèves ayant bénéficié de son enseignement au sein de l'institution[1].
Pianiste, il est un des moniteurs en piano d'Arthur De Greef au Conservatoire royal de Bruxelles dès 1893. Il décède prématurément de la tuberculose[2].
Pianiste, il publie certaines de ses compositions sous le pseudonyme de Mario Belozi[3]. En décembre 1899, on lui propose un poste de professeur de piano au Conservatoire d'Athènes[4].
1er prix avec la plus grande distinction (1895) Diplôme de capacité avec la plus grande distinction (1897)
Diplôme de virtuosité avec la plus grande distinction (1898)
Pianiste et pédagogue. Il enseigne le piano au Conservatoire royal de Bruxelles de 1919 à 1944. Il est l'auteur de la méthode Technique moderne du pianiste virtuose[5].
Chef d'orchestre à l'Opéra de Marseille aux côtés d'un autre élève de De Greef, Henri Kamm. Dès 1933, il dirige l'orchestre de l'Opéra de Lyon, ville où il fonde l'orchestre de chambre Trigintuor[7]. En 1925, il épouse la soprano française Rose Heilbronner[8].
Il ne persévère pas en piano. Violoncelliste, il est chargé de cours au Conservatoire royal de Bruxelles. Il compose Hors d'œuvre pour violoncelle et piano[10].
Fils de François Bouserez, il est compositeur. Lorsque son drame lyrique Le Fléau (sur le poème éponyme de Verhaeren) est créé à Rouen le 26 mars 1914, il est fait mention qu'il est également l'élève de d'Indy[12].
Il ne persévère pas en piano et obtient un 1er prix avec distinction en orgue (1890). Organiste, pédagogue et compositeur, il est le musicien attitré de la famille princière à Chimay entre 1895 et 1948[16].
Après avoir étudié le piano et le violon au Conservatoire royal de Bruxelles, il s'investit dans la facture instrumentale, l'organologie et l'organisation de concerts.
Victor Douliez
Gand, 24 septembre 1898 – 1985
10507
1er prix avec distinction (1920)
Compositeur. Parmi ses œuvres, un concerto pour trompette.
Chef d'orchestre à l'Institut national de radiodifusion (INR) et compositeur. En mai 1938, il est membre du jury du Concours international d'accordéon de Liège[27].
Diplôme (capacité ou virtuosité ?) avec distinction (1903)
Pianiste, compositeur et chef d'orchestre naturalisé français en 1925.
Berthe Laventurier
Bruxelles, 7 décembre 1901 – 1978
10177
Diplôme de capacité avec la plus grande distinction (1924)
Diplôme de virtuosité (1925)
Pianiste. Arthur De Greef lui dédie son Étude (mouvement perpétuel pour la main gauche) et Crescendo (étude de concert en si bémol), publiés dans Nouvelles études de concert pour piano[31].
François Lenaerts
Anvers, 28 novembre 1873 – ?
4697
2e prix avec distinction (1895)
1er prix avec la plus grande distinction (1896)
Jules Lerinckx
Hal, 30 novembre 1881 – 1974
4384
2e prix avec distinction (1901)
1er prix (1902)
En 1906, Il obtient dans la même institution un 1er prix en orgue[32]. Il se distingue ensuite en tant que compositeur, notamment d'un Solfège folklorique[33], ainsi que comme professeur de solfège au Conservatoire royal de Bruxelles.
Pianiste et professseur d'harmonie au Conservatoire royal de Bruxelles, il enseigne également son instrument au Conservatoire de Louvain et à l'Académie de musique de Saint-Trond[36].
Diplôme de capacité avec la plus grande distinction (1924)
Diplôme de virtuosité avec félicitations du jury (1925)
Pianiste et pédagogue en Belgique puis aux États-Unis, terminant sa carrière à la tête du département de piano de la Northwestern University (Evanston).
Joseph (José) Mommaert
Bruxelles, 28 novembre 1892 – ?
8462
2e prix (1911)
1er prix avec grande distinction (1912)
Pianiste, chef d'orchestre et compositeur de musique légère. Citons parmi ses compositions Les Bijoux[38], publié aux Éditions musicales de l'Art Belge.
Pianiste, critique musical pour La Nation Belge, compositeur et professeur d'histoire de la musique à l'Université de Louvain. Arthur De Greef lui dédie son Étude en si bémol majeur, publiée dans Nouvelles études de concert pour piano[31].
Pianiste. Proche du pianiste et compositeur russe Alexandre Scriabine, il donne à la Sonate no 9 pour piano de ce dernier le titre de "Messe noire"[43].
Diplômé en piano et en violoncelle, il devient le violoncelliste du Zoellner Quartet(en) fondé à New York par son père Joseph Zoellner sr.
Notes et références
↑Cette liste se base sur le dépouillement des registres d'examens, des registres de matricules et des fiches d'admission effectué en au sein des archives de la bibliothèque du Conservatoire royal de Bruxelles par les étudiants inscrits au séminaire universitaire en musicologie Patrimoine musical belge. Questions de recherche qui avait pour thème « Le pianiste, pédagogue et compositeur belge Arthur De Greef ».