Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays Montalbanais, un territoire aux confins des anciennes provinces du Rouergue, de la Guyenne et du Languedoc et correspondant à la partie méridionale du Bas Quercy. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Tarn, le Crève-Cor, le ruisseau de Rieu Tort et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Layrac-sur-Tarn est une commune rurale qui compte 314 habitants en 2021. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Layracois ou Layracoises.
La commune est située dans le nord-est de la Haute-Garonne, aux frontières du Tarn.
Les habitants de Layrac-sur-Tarn sont appelés les Layracois.
Sur le plan historique et culturel, Layrac-sur-Tarn fait partie du pays Montalbanais, un territoire aux confins des anciennes provinces du Rouergue, de la Guyenne et du Languedoc et correspondant à la partie méridionale du Bas Quercy[4].
La superficie de la commune est de 725 hectares ; son altitude varie de 88 à 223mètres[6].
Le relief de la commune est plat au sud, le long du Tarn jusqu'au centre-village, alors qu'on compte un relief important dans le nord du territoire communal, notamment entre le centre-village et la frontière avec Montvalen et le département du Tarn.
En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 758 mm, avec 8,3 jours de précipitations en janvier et 5,5 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Blagnac à 26 km à vol d'oiseau[11], est de 14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 627,0 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[18] :
l'« ancienne sablière de Valette à Layrac-sur-Tarn » (18 ha)[19] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[18] :
la « basse vallée du Tarn » (3 623 ha), couvrant 49 communes dont huit dans la Haute-Garonne, 20 dans le Tarn et 21 dans le Tarn-et-Garonne[20].
Urbanisme
Typologie
Au , Layrac-sur-Tarn est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2].
Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (85,2 %), zones agricoles hétérogènes (12,6 %), forêts (1,2 %), eaux continentales[Note 6] (1,1 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Logement
En 2014, le nombre total de logements dans la commune était de 158, alors qu'il était de 151 en 2009.
Parmi ces logements, 83,5 % étaient des résidences principales, 9,5 % des résidences secondaires et 7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 94,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 5,7 % des appartements.
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 86,4 %, en très légère baisse par rapport à 2009 (87,8 %). En 2014 comme en 2009, il n'y avait pas de logements HLM sur la commune.
La commune est accessible par l'autoroute A68, qui relie Albi à Toulouse, et qui est accessible depuis la sortie 4 - Buzet-sur-Tarn, située à une dizaine de kilomètres de la commune.
La commune est concernée par un risque important d'inondations, du fait du passage du Tarn au sud du territoire communal.
Il existe également un risque de séisme très faible sur la commune (1/5).
La centrale nucléaire de Golfech étant située à une soixantaine de kilomètres, cela représente un risque, même si ce risque reste limité.
Toponymie
Le nom de la commune viendrait de villa et de Larius ou Hilarius, qui serait un propriétaire de la commune[22]. L’appellation sur-Tarn proviendrait évidemment du passage du Tarn au sud de la commune, et aurait été ajoutée plus tard.
Histoire
Les premières présences humaines à Layrac remonteraient au paléolithique, où les hommes préhistoriques y trouvent un bon terrain de chasse[22].
Son blasonnement est : Parti : au premier d'azur au saint d'argent, vêtu d'or et d'azur, nimbé aussi d'or, au second d'argent à la fasce de sable, accompagnée de deux losanges du même, un en chef et un en pointe ; le tout sommé d'un chef tiercé en pal au I de gueules au bœuf furieux d'or, au II de gueules à la croix occitane d'or et au III d'azur semé de fleurs de lys d'or.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
La commune semble avoir une sensibilité de droite.
A titre d'exemple, lors de l'élection présidentielle de 2017, à Layrac-sur-Tarn, au premier tour, c'est Emmanuel Macron qui l'avait emporté avec 25,79 % des voix, suivi par Marine Le Pen et par François Fillon avec tous deux 22,17 % des voix. Au second tour, c'est Emmanuel Macron qui l'avait emporté avec 60,64 % des voix, suivi par Marine Le Pen avec 39,36 % des voix[23].
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[29].
En 2021, la commune comptait 314 habitants[Note 7], en diminution de 3,98 % par rapport à 2015 (Haute-Garonne : +7,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Layrac est couverte par le journal La Dépêche du Midi et son édition locale nord-est de la Haute-Garonne, ainsi que par l'édition Toulouse Métropole de France 3 Occitanie.
Cultes
Il y a une église catholique, l'église Saint-Blaise, sur la commune.
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 176 personnes, parmi lesquelles on compte 77,5 % d'actifs (72,8 % ayant un emploi et 4,6 % de chômeurs) et 22,5 % d'inactifs[Note 9],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 10]. Elle compte 39 emplois en 2018, contre 27 en 2013 et 38 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 129, soit un indicateur de concentration d'emploi de 30,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,3 %[I 11].
Sur ces 129 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 16 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 94,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,6 % les transports en commun, 1,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Activités hors agriculture
13 établissements[Note 10] sont implantés à Layrac-sur-Tarn au [I 14].
Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,8 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 13 entreprises implantées à Layrac-sur-Tarn), contre 12 % au niveau départemental[I 15].
Agriculture
La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol[38]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 22 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 19 en 2000 puis à 14 en 2010[40] et enfin à 15 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 32 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[41],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 945 ha en 1988 à 1 194 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 43 à 80 ha[40].
↑Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[15].
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[39].
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )