En 1968, durant la guerre du Viêt Nam, une opération des Marines tourne au véritable fiasco. Le lieutenant Hayes Hodges est blessé et tous ses hommes sont tués. Il est sauvé par le lieutenant Terry Childers, qui n'hésite pas à abattre des prisonniers nord-vietnamiens pour faire flancher un gradé ennemi.
1996. 28 ans après, Hayes Hodges, devenu colonel, commence à se faire vieux. Il prend sa retraite du JAG. Il retrouve Terry Childers lors de son pot de départ au camp Lejeune. Peu après, Terry est envoyé au Moyen-Orient, à la tête de la Marine Expeditionary Unit. Sa mission est de faire évacuer l'ambassade américaine au Yémen, assiégée par des émeutiers. Après avoir essuyé la perte de trois soldats, il est obligé de tirer dans la foule. Cette riposte provoque la mort de 83 civils, dont des femmes et des enfants.
L'opération est très médiatisée notamment à l'international. Pour apaiser les relations avec le Moyen-Orient et pour trouver un bouc émissaire, le conseiller à la sécurité nationale Bill Sokal insiste pour que Childers passe en cour martiale, quitte à faire disparaître des preuves importantes et à influencer le témoignage de l'ambassadeur Mourain.
Pour se défendre, Childers fait appel à son vieil ami. D'abord réticent, Hayes Hodges finit par accepter malgré l'avis de ses proches. Ils sont opposés au procureur major Mark Biggs, convaincu de sa culpabilité. Il refuse cependant de demander la peine de mort. Pour défendre au mieux son ami, Hodges se rend sur les lieux du drame au Yémen. Après avoir été chahuté par des habitants, il rencontre le Dr Ahmar qui lui montre les ravages de l'attaque.
Fiche technique
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Le projet démarre sous la plume de Jim Webb. Il sera développé par Universal Pictures durant près de dix ans[5],[6], avant d'être acquis par Paramount Pictures où il est repris par le producteur Scott Rudin. Sylvester Stallone est approché pour le rôle principal[7],[8]. William Friedkin est engagé comme réalisateur[9]{}{,}[10], mais il a des difficultés à travailler avec Jim Webb sur les réécritures du script. Scott Rudin passe ensuite la main à un autre producteur, Richard D. Zanuck. Ce dernier engage Stephen Gaghan pour réécrire le script. Le scénariste se plonge dans l'écriture en lisant notamment les romans À propos de courage et À la poursuite de Cacciato de Tim O'Brien et en regardant le film Les Sentiers de la gloire (1957) de Stanley Kubrick[11]. Initialement, le script de Jim Webb est quelque peu différent : l'ambassade se trouvait en Amérique Centrale et l'avocate de l'accusation était une femme[12]. Avant Stephen Gaghan, John Pogue et Kevin Jarre avaient écrit des versions du scénario[12].
Ancien militaire, Dale Dye incarne ici le major-général Perry. Comme il l'avait fait pour d'autres films, il a également officié comme consultant et a entrainé les acteurs au maniement des armes, ainsi qu'aux tactiques et stratégies militaires[14].
Sortie et accueil
Critique
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Le film reçoit des critiques globalement négatives ou mitigées. Sur l’agrégateur de critiques Rotten Tomatoes, il n'obtient que 37% d'avis favorables pour 100 critiques et une note moyenne de 5⁄10. Le consensus suivant résume les critiques compilées par le site : « Le scénario n'est pas convaincant et l'action en salle d'audience est peu engageante[15] ». Sur Metacritic, qui utilise une moyenne pondérée, le film obtient une note de 45⁄100 pour 31 critiques[16].
Sur le site AlloCiné, qui recense 23 critiques de presse, le film obtient la note moyenne de 2,4⁄5[17].
Le « American-Arab Anti-Discrimination Committee » (Comité Américano-Arabe contre la discrimination) a décrit ce film comme « Probablement le plus raciste des films jamais fait contre les Arabes par Hollywood »[18].