Jules-Eugène Lenepveu est né place du Lion-d'Or à Angers, à l'emplacement de la rue qui porte actuellement son nom, dans une famille de petits commerçants, son père étant coiffeur. Son frère aîné, Frédéric, devient violoniste à l'opéra d'Angers, son frère cadet, Prosper, devient médecin et sa sœur, Aimée, professeur de piano. Le peintre montre un profond attachement à sa famille tout au long de sa vie par sa correspondance et les nombreux portraits de ses proches[1].
Il entre à l'école de dessin d'Angers en 1833 où il est élève de Jean-Michel Mercier. Il y côtoie le sculpteur Ferdinand Taluet. Il arrive à Paris en 1837 et entre aux Beaux-Arts où il est admis officiellement dans l'atelier de François-Édouard Picot en 1838. Il expose son œuvre L'Idylle au Salon de 1843 et, cette même année, il part pour un premier séjour en Italie. Il obtient le second prix de Rome en 1843 pour Cincinnatus recevant les députés du Sénat, puis le premier prix en 1847 avec La Mort de Vitellius[2].
église Saint-Ambroise, transept : saint Ambroise interdisant l'entrée de l'église de Milan à l'empereur Théodose Ier ; Saint Ambroise livrant les vases sacrés de son église pour racheter des prisonniers ; Saint Augustin réconciliant les catholiques et les donatistes au concile de Carthage ; Saint Augustin faisant cesser l'usage barbare de se battre entre parents pour s'exercer à la guerre, peintures.
palais du Louvre : cartons pour le décor en mosaïque de l'escalier Daru (aujourd’hui dissimulé) de 1883 à 1894.
Panthéon : cycle de la vie de Jeanne d'Arc, 1886 à 1890 (Jeanne d'Arc entend des voix à Domrémy ; Jeanne d'Arc en armure devant Orléans ; Jeanne d'Arc sur le bûcher à Rouen ; Jeanne d'Arc à Reims lors du sacre du roi Charles VII).
↑Didier Rykner, « Interview d’Hugues Gall, ancien directeur de l’Opéra de Paris », La Tribune de l'Art, (lire en ligne)
↑Adrien Goetz, « Jules-Eugène Lenepveu, le vrai fantôme de l'Opéra », Le Figaro, (lire en ligne)
↑Adrien Goetz, « A Orsay, la Grèce fait rêver », Le Figaro, (lire en ligne)
↑Christophe Leribault, Au temps de Marcel Proust, Paris musées, , 191 p. (ISBN2-87900-573-6), p. 173
↑Henri Loyrette, L'art français: Tome 5, Le XIXe siècle 1819-1905, Flammarion, , 616 p. (ISBN9782081228870), p. 18
↑Didier Rykner, « Déchagallisons l’Opéra ! », La Tribune de l'Art, (lire en ligne)
↑Charles Garnier, Le nouvel Opéra, Paris, Editions du Linteua, , 447 p. (ISBN2-910342-21-2), Le plafond de Lenepveu p.147 à 160
↑Ariane Bavelier, « Opéra Garnier : Faut-il décrocher le plafond de Chagall ? », Le Figaro, no 24457, , p. 1 (lire en ligne)
↑Sophie Cachon, « Le plafond de Chagall devra-t-il déménager de l'Opéra Garnier ? », Télérama, (lire en ligne)
↑Alice Clavier, « 23 temps forts de l'année culturelle 2023 », Le Figaro, (lire en ligne)
↑AAPA France, « The Paris Opera's General Director Alexandre Neef talks performances, budgets...and the Chagall ceiling », The Anglo-American Press Association of Paris (AAPA), (lire en ligne)